
https://www.journaldemontreal.com/2016/11/24/2000-medecins-de-trop-au-quebec-selon-barette-archifaux
Des fois, j’allume pas vite et même pas pantoute
Dans mes vieux dossiers d’articles de journaux que j’ai pourtant lus et annotés, je me dis souvent quand je les reconsulte : Léo, comment as-tu fait le manquer celui-là? Oui, c’est structurel chez moi, je n’ai pas le QI de Mathieu Bock-Coté, de Jean-François Lisée, de Mélanie Joly et je dirais même de Mario Dumont. Vous remarquez que intellectuellement j’en mène pas large.
Qu’à cela ne tienne, je veux arrêter drette-là de toujours être négatif et de m’acharner à critiquer les cerveaux de notre société. Peut-être que sans m’en apercevoir j’ai été contaminé idéologiquement par certains de mes amis très à gauche et je dirais même socialistes. Je n’ose pas dire le mot «communiste» afin de ne pas vous effrayer et de faire peur aux enfants. Fini les folies, dès aujourd’hui je me confesse, m’amende et je vous demande pardon pour les propos folichons et subversifs que j’ai prononcés et écrits dans le passé. Je vous en prie, soyez miséricordieux envers moi. Il est temps d’assurer mon avenir. Je ne veux pas que ma fille Martine et ma petite-fille Soliane se fassent crier des noms pas jolis à cause de moi. Je ne veux pas être un poids pour elles mais un modèle.
Recyclons les cardiologues et prenons l’Institut de cardiologie
Avec mes lucides et pragmatiques recommandations en santé visant à faire beaucoup plus avec moins, on va être en mesure de dire à nos cardiologues de se recycler ou de déménager et on va pouvoir fermer l’Institut de cardiologie de Montréal. Vous n’êtes pa contents? Pourquoi faire compliqué et coûteux quand c’est si simple. L’idée m’est venue, que j’ai fait brevetée, en retombant sur cet article du Devoir daté du 7 novembre 2012 intitulé : «Avoir l’air vieux serait un signe d’un cœur en mauvaise santé». Aie, vous autres, ne riez pas. C’est à cette scientifique et très sérieuse conclusion que sont arrivés des universitaires auréolés et des médecins bardés de diplômes du Danemark. C’est du sérieux puisqu’on a analysé 11 000 individus. Fini les cardiologues et fini le job pour de nombreux radiologistes. On va pouvoir louer sur Airbnb les chambres fermées et transformer les départements et les salles d’opérations en condos de luxe afin de financer davantage nos services publics, enrichir le Québec et baisser les impôts des notables et des compagnies. Fini de parler et de se pogner sur l’à-propos de privatisation le système de santé publique. On ne pourra pas, selon moi, privatiser la santé publique s’il n’y en a plus. Très songé Léo comme remarque : j’aime ta nouvelle attitude positive.
À l’avenir, à titre préventif, un préposé, genre ti-jos connaissance, vous recevra dans un local, disons chez Walmart, entre deux achats, afin de vous évaluer «médicalement», voir si vous avez des poches en dessous des yeux, regarder si vous perdez vos cheveux, si vous avez des rides, si vous avez une face de carême et un teint palette, si vous êtes totalement chauve, si vous avez l’air beaucoup plus vieux que votre âge et même voir si vous avez des idées socialistes. Non, pardon, dans ce dernier cas on va transférer le patient d’urgence au local psychiatrique. Vous voyez que c’est pas compliqué de diagnostiquer un quelconque problème cardiaque. Allez, housse, sortez-moi les machines et les cardiologiques de notre système de santé publique. En tout cas, ce sont les critères scientifiques énumérés dans l’étude universitaire afin d’évaluer et de sonder la santé de votre cœur. Aie, lassez-moi tranquille avec vos pressions du cœur. Moi, en tout cas, je n’ai pas de problème de ce côté-là, car je ne fais pas mon âge : j’ai 76 ans et on donnerait 75. Pis comment trouvez-vous ma nouvelle philosophie? Suis-je assez positif à votre goût?
Et moitié moins de toubibs et de spécialistes
Encore du sérieux puisque cela découle d’une étude de chercheurs scientifiques et de professeurs des universités Concordia et McGll, telle que publiée dans le très sérieux Journal de Montréal le 4 mars 2014 : «Une poignée de main pour évaluer les chances de survie d’un malade». Et même pour diagnostiquer un individu qui ne sait pas qu’il est malade. Formi, formidable, n’est-ce pas?. Si vous avez des amis, des parents ou des connaissances qui vous donnent une poignée de main molle, vite, composez le 911. Fini les tests annuels de santé chez le docteur et fini les scans, les colospies et autres trucs du genre. «Ça semble tout simple mais c’est une avancée médicale très importante» qu’a dit un des co-auteurs du rapport de recherche. À l’avenir, vous avez intérêt à y aller fermement dans vos poignées de main comme le font les voyageurs de commerce et les «peddleurs» de tous genre.
Les initiatives de l’ex-ministre péquiste Jean Rochon
On ne coupe jamais assez dans les services publics que ce soit en santé, en éducation, dans les transports en commun, dans les garderies, dans le logement, etc. N’ayez crainte, le privé sera toujours là pour nous aider en bon philanthrope qu’il est. Ouiz ce n’est pas seulement un mythe mais un vrai fait réel que je me suis dit en consultant et en relisant ce vieil article publié dans La Presse le 26 février 1997 et intitulé : «17000 postes en moins et un réseau de santé plus efficace. Selon le ministre péquiste de la santé, Jean Rochon, le virage ambulatoire a été «rentable». Rentable dans quel sens au juste? Alors par déduction et par extrapolation, pourrait-on, à des fins d’efficacité et pour plus de services, couper au moins 30 000 autres postes? Eh oh, l’ancien ministre et péquiste et président du Conseil du Trésor, le comptable Jacques Léonard, l’a confirmé : «La réforme de la santé péquiste a été un succès». Et le premier ministre d’alors, Lulu Bouchard, a renchéri en 1998 : «Bouchard estime que Rochon doit finir son œuvre» (Le Journal de Montréal, 26 août 1998).
Merci à Gaétan Barette d’avoir assuré la survie de la santé publique
Ah que je suis contente de vivre libre dans un pays démocratique lorsque je constate que chez nous tout est fait en fonction de l’intérêt collectif de façon réaliste en l’absence de toute idéologie. Bah, riez tant que vous voulez mais le système de santé publique que nous avons c’est le peuple qui l’a voulu ainsi. Voilà pourquoi il fait l’envie du monde entier. Pour assurer son efficacité, il faut toujours courageusement continuer à couper comme l’ont fait les péquistes, puis après les libéraux et maintenant les caquistes. Comme l’a dit intelligemment l’ex-ministre libéral de la Santé, le seul et unique Gaétan Barette : «Des coupes agressives (sic) pour garantir la survie du système de santé publique, dit Barette» (Le Devoir, 26 juin 2014). Allez, dites merci à Gétan Barette bande d’ingrats pour avoir sauvé notre système de santé publique, comme l’avait fait les péquistes Rochon et Bouchard, en vargant dans le gras et le superflu.
Le privé pour plus de santé publique
Ces sages paroles ont été formulé par une personne sérieuse et compétente, soit la docteure Diane Francoeur, ex-présidente du syndicat des médecins spécialistes qui a embauché Lucien Bouchard comme négociateur auprès du gouvernement : «Le privé peut servir à financer le public (sic) (Le Devoir, 22 avril 2014). Allez, dites aussi merci au privé et à ses entrepreneurs!