Le poste de gouverneur général attire les opportunistes

Qu’attend-on pour abolir le Sénat et les fonctions de gouverneur général?

La rigolade continue au Sénat et chez le gouverneur général, deux institutions ridicules et inutiles qui coûtent plus de cent millions de dollars par année aux contribuables canadiens. Preuve de sexisme ambiant à Ottawa, les dernières gouverneures générales ont toutes été des femmes. Tout le monde sait bien que cette fonction date d’une autre époque où la Reine d’Angleterre, une autre job archaïque, régnait sur le Canada. Dire que les élus fédéraux et provinciaux se prêtent à cette comédie burlesque en prêtant serment à ladite reine. De vrais colonisés qui en redemandent. Quant à moi, j’abolirais aussi les hymnes nationaux.

Sachant que cette fonction de gouverneur est la risée de la majorité, il me semble que celles et ceux nommés à titre de gouverneur général devraient au moins adopter un profil bas et y aller mollo sur le compte de dépenses. Ben non, c’est tout le contraire qui se produit. La nomination à ce poste pathétique monte à la tête de ces petites gens qui se prennent pour d’autres et qui ont très peu de conscience sociale. C’est drôle, plusieurs gouvernements fédéral et provinciaux ont adopté des mesures radicales, comme varger dans les programmes sociaux, privatiser des joyaux publics (Air Canada, CN, Canadair, Pétro-Canada, etc.), baisser l’impôt des nantis, etc., afin disaient-ils de sortir de notre immobilisme et de moderniser l’État. Je suppose que le Sénat et les postes de gouverneur général ça fait moderne, voilà pourquoi nos élus les ont conservés!

Son excellence Julie Payette

Coup de marketing : Justin Trudeau nomme en 2017 l’astronaute Julie Payette à titre de gouverneure générale du Canada, même si la dame n’a aucune expérience protocolaire. Et Julie s’empresse alors de nommer sa bonne amie Assunta Di Lorenzo à titre de secrétaire. Les deux font la paire. Jouant les dures, elles se mettent à faire régner de façon irrespectueuse un climat de peur en criant et en humiliant leurs employés, dont plusieurs ont quitté. Le dossier d’enquête journalistique de la CBC est à cet effet rigoureux. Et voilà que le Bureau du Conseil privé vient d’allumer et va examiner de près l’affaire Payette à la tête d’un autre vestige colonial canadien. Je dirais à Julie de respirer par le nez, sa job de gouverneure n’est qu’une illusion.

Son excellence Michaëlle Jean

L’ancienne journaliste de Radio-Canada, Michaëlle Jean, a le goût du luxe et de la folie des grandeurs. Quel merveilleux coup de théâtre! En 2005, Stephen Harper nomme à la tête de gouverneure générale une femme, bien élevée et aussi noire, On fait alors une pierre deux coups. Et puis, en 2014, la princesse est nommée secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Dans les deux cas, ce fut un fiasco impérial et les caprices de Michaëlle Jean ont couté cher aux contribuables. Dès le départ, en 2005, son arrivée dans ses nouvelles fonctions de gouverneure générale à Ottawa a «coûté plus de 1,3 millions aux contribuables, soit jusqu’à sept fois plus que toutes les autres personnes qui ont occupé ce poste au cours des 22 dernières années» (Le Journal de Montréal, 14 novembre 2017).  

Et pour ses vacances personnelles, la diva utilisait fréquemment, de 2006 à 2010, les avions de l’État avec son pantin de conjoint, le «cinéaste» Jean-Daniel Lafond. Êtes-vous fous de demander à la pacha d’utiliser des avions commerciaux, même en première classe? Voyons donc, voyager avec le monde ordinaire, passer les douanes et attendre ses bagages avec la populace, vous n’y pensez pas de lui faire subir un tel calvaire? «Michaëlle Jean en vacances avec les avions de l’État. L’ex-gouverneure générale a souvent utilisé les appareils gouvernementaux (sur notre bras) à des fins personnelles» (La Presse, 1er septembre 2011).

Et sentant sa fin à titre de gouverneure générale, la duchesse a entrepris en 2013 une campagne de «sensibilisation» afin de mettre sa personne en haut en valeur pour être promue secrétaire générale de l’OIF. Mais pendant qu’elle était encore gouverneure générale, la dame, avec peu de scrupule, a mené sa campagne d’information sur sa divine personne encore aux frais des contribuables : «Une campagne aux frais de l’État. Michaëlle Jean en tournée mondiale (sur notre bras) pour décrocher le poste de secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF)» (La Presse, 20 octobre 2014).

Et les foleries continuent à l’OIF

Nommée en 2014 secrétaire générale de l’OIF, on ne sait pas trop pourquoi et comment Michaëlle Jean n’allait surtout pas modifier son gros train de vie. La dame a des principes.

  • «Des rénos a un demi-million$. La Francophonie a aménagé à grands frais l’appartement parisien de Michaëlle Jean» (Le Journal de Montréal, 13 juin 2017). Vous ne vouliez tout de même pas qu’elle loge avec son «darling» dans un taudis?
  • «La croisière appuyée par Michaëlle Jean coûtera 1M$ (plutôt que 445 000$), dit la ministre libérale Christine St-Pierre (une autre ancienne de Radio-Canada)» (Le Journal de Montréal, 27 avril 2018). La croisière s’amuse, à nos frais.
  • Mais ma meilleure est celle-ci : «Un chauffeur privé pour le mari (qui n’avait aucune fonction officielle) de Michaëlle Jean» (Le Journal de Montréal, 15 mars 2018). Ben quoi, vous ne vouliez tout de même pas que son «lover» voyage en taxi ou pire encore, en autobus?

Il faut quand même garder sa bonne humeur

Comme le ridicule ne tue pas, sinon il y en a plusieurs qui seraient morts, Michaëlle Jean déclare ceci le plus sérieusement du monde : «Je ne suis pas une princesse» (98.5 FM, 13 juin 2017). Ayoye! Mais malgré tout ça : «Couillard affirme qu’il appuiera Michaëlle Jean à l’OIF» et «Lisée (ex-chef du PQ) appuie la réélection de Michaëlle Jean» et enfin «Francophonie : Ottawa (Justin Trudeau) réaffirme son appui à Michaëlle Jean» (Le Journal de Montréal, 24 mai 2018, 25 septembre 2018 et 23 mai 2018).

Et sans surprise, Michaëlle Jean fut battue à plate couture au profit de Louise Mushikiwabo du Rwanda (Le Devoir, 13 octobre 2018). Il était temps de la mettre à la porte. Au niveau international, on se demande après pourquoi le Canada et le Québec ne font pas du tout sérieux en appuyant de telles candidatures loufoques et en se comportant en tout temps comme le valet des États-Unis.

Son excellence Adrienne Clarkson

En 1999, Jean Chrétien a nommé une autre tête enflée à titre de gouverneure générale, soit madame Adrienne Clarkson, dont l’époux était le non moins célèbre écrivain philosophe économique, John Ralston Saul, qui pondait des livres qui critiquaient sévèrement la mondialisation capitaliste heureuse, les injustices sociales, etc. Et les journalistes, qui se voient comme faisant partie intégrale de la cavalerie huppée des intellectuels, ont rédigé de nombreuses critiques et revues de livres tout en louange pour cet auteur «progressiste» de salon qui toutefois aime vivre dans le confort et avec le grand monde mais en utilisant notre carte de crédit.

Oh, oh, comme Michaëlle Jean, Adrienne et John Ralston Saul aimaient bien utiliser les avions de l’État à des fins personnelles : «Les voyages à New-York (au moins 10) coûtent cher aux contribuables canadiens» (Le Journal de Montréal, 17 août 2004). Et puis, comme autre amusement de la noble gouverneure : «Le périple nordique d’Adrienne Clarkson a coûté cinq millions» (La Presse, 15 février 2004). Et en plus de plusieurs autres dépenses cocasses, il va falloir payer publiquement une généreuse retraite à cette dinosaure : «Adrienne Clarkson touchera une retraite annuelle de 116 800$ supérieure à son salaire de gouverneure» (La Presse, 25 septembre 2005). Même à la retraite, Adrienne facture chaque année à l’État 100 000$ de frais connexes et divers afin de couvrir le coût de ses précieux conseils et services. À lire la chronique du 27 juillet 2020 de Jean-François Nadeau du Devoir intitulée : «Un grand pied»… Aie, quand va-t-on abolir le Sénat et le poste de représentant de la reine?

Et la petite excellence Lise Thibault

Lise Thibault fut seulement lieutenante-gouverneure, représentant la Reine d’Angleterre pour le Québec seulement, mais elle est celle qui s’est payée le plus la traite pour des fins strictement personnelles aux frais des payeurs de taxes : «Lise Thibault avait un train de vie royal : 700 000$ de dépenses non justifiées» (La Presse, 13 juin 2007). Et comme ce n’est pas assez, elle a réclamé que le gouvernement lui rembourse ses frais de relations publiques et d’avocats : «Québec paie la défense de Lise Thibault» (Le Devoir, 13 juin 2017). Et la madone refuse d’expliquer ses dépenses personnelles qu’elle s’est fait rembourser et trouve, la pauvre, toutes ces critiques bien tristes (Le Journal de Montréal, 30 juin 2006 et 9 février 2007). «Dix-huit mois de prison pour Lise Thibault» (Le Devoir, 1er octobre 2015).

Et ma dernière drôle pas comique du tout pour finir en beauté : «Lise Thibault : j’ai été honnête toute ma vie» (Le Journal de Montréal, 29 juillet 2014).

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