Ces politiciens qui nous prennent pour des imbéciles

Pour une poignée de votes et de comtés, ils se prostituent

Imbus d’eux-mêmes tout en étant des ignorants, tel est la marque de commerce de beaucoup de nos politiciens. Pour se faire élire, ils sont prêts à faire et à dire n’importe quoi. Par exemple, les libéraux du Québec vont toujours affaiblir la langue française au Québec et défendre bec et ongles l’usage de l’anglais afin de protéger en priorité leur mainmise sur la vingtaine de comtés anglophones et allophones. Toujours contre le renforcement de la loi 101; contre la loi sur la laïcité; contre l’abolition des commissions scolaires anglophones; pour le financement accru des universités anglophones en nombre disproportionné dans la province (McGill, Concordia et Bishop). Jamais les Québécois auront droit à une émancipation légitime avec le Parti libéral du Québec au pouvoir. Idem pour les conservateurs au Canada, qui sont le pendant des républicains aux États-Unis. Un parti sous la férule des seigneurs féodaux et de la grosse entreprise avec des membres et de l’énoncé de politiques qui nient le réchauffement climatique, qui rendent l’avortement illégal, qui prêchent une religion conservatrice rétrograde, etc. En plus, ils sont tellement hypocrites. À cet effet, vous n’avez qu’à regarder aller Erin O’Toole, le chef du Parti conservateur du Canada. Aussi pire que Stephen Harper malgré ses airs trompeurs de progressiste et d’allié du Québec.

La perle d’Yves-François Blanchet du Bloc québécois

Ça prend tout un numéro pour venir nous dire, comme ça, toujours avec une assurance primaire du gars trop «cool» : «Blanchet croit au potentiel et à la vertu écologique du troisième lien» et aussi «Blanchet : favorable à un troisième lien routier entre Québec et Lévis. Le chef du Bloc est même convaincu que le projet peut être écologique» (Le Journal de Montréal, 24 août et Le Devoir, 25 août 2021). Il faut être vraiment con pour larguer de telles inepties. Dire que monsieur Blanchet a été ministre de l’Environnement au sein du Parti québécois, lui qui se plaisait à ignorer ou à contourner les avis du BAPE. La seule «vertu» du 3e lien est de nature électoraliste.

Je suggère à monsieur Blanchet de mieux s’informer sur ce projet écologique. Je lui recommande de lire cet article : «Pour seulement 12 000 déplacements quotidiens : des milliards$ (plus de 10) pour un tunnel à Québec» (Le Journal de Montréal, 28 juin 2019). À cet effet, sur le plan écologique, le Bloc et les conservateurs, c’est du pareil au même : «Les conservateurs misent sur le tunnel (écologique) Québec-Lévis» (Le Devoir, 18 août 2021). À certains égards, le Bloc et les conservateurs ont des atomes crochus : l’ancien chef du Bloc, Michel Gauthier, n’a-t-il pas transféré au parti conservateur du Canada?

Plusieurs politiciens sont des girouettes et des visages à deux faces

Combien de politiciens n’ont-ils pas, comme ça, changer de partis politiques, démontrant ainsi la superficialité de leurs valeurs morales et sociales. Pour avoir plus de chances de se faire élire et de se faire voir, ils sont interchangeables : la caquiste Claire Samson qui rejoint le parti conservateur d’Éric Duhaime et les Barrette, Proulx, Blais, Anglde et cie qui sont passés de l’ADQ au PLQ et inversement. Aussi, pour se faire élire, ils changent souvent d’opinions et d’avis et essaient de maladroitement nous convaincre de leur cheminement intellectuel avec des arguments boiteux qui font vraiment durs.  Comme cet ex-chroniqueur au Journal de Montréal, Jean-Denis Garon, un économiste conservateur de droite qui, du temps où il chroniquait au JDM s’était vivement opposé à la protection de la gestion de l’offre dans la production laitière. Comme le vire-capot se présente aux prochaines élections sous la bannière du Bloc québécois et comme le Bloc est favorable à la gestion de l’offre, monsieur Garon a donc changé d’idée. Il défend maintenant la gestion de l’offre. Naturellement, son chef, monsieur Yves-François Blanchet, a dit que monsieur Garon a évolué et qu’après une mûre et profonde réflexion, il a tout bonnement changé d’idées. Il a vu la lumière! Monsieur Blanchet a dit qu’il lui arrive lui-même de changer d’idée. Ne dit-on pas que seuls les fous ne changent pas d’idées?

Deux bonnes de la CAQ : Hélas, le Bloc québécois n’a pas le monopole du racolage

C’est vraiment du n’importe quoi, comme lorsqu’en 2019, Legault et son bucheron ministre des Forêts et de la Faune, Pierre Dufour, afin de faire plaisir à l’industrie forestière, nous ont dit, comme ça, sans rire, que : «Le gouvernement Legault veut couper plus de forêts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES)» (Le Journal de Montréal, 30 septembre 2019). Comme le dit le poète, pousse mais pousse égal. Je suppose aussi que détruire les milieux humides c’est écologique?

Puis, en 2018, la CAQ qui donne accès à nos parcs nationaux aux motoneiges, appréciées par la faune, la flore et la tranquillité : «La CAQ ouvre le parc du Mont-Tremblant aux motoneiges» (Le Devoir, 24 novembre 2018). Bah, c’est quoi le problème? Oui, les ski-doo c’est vert et très écolo. D’ailleurs, je ne serais pas surpris que Greta Thunberg soit une adepte de motoneiges, de motomarines, de VTT, de VUS, etc. On devrait demander à Greta de venir inaugurer le tunnel écologique du troisième lien à Québec. Que pensez-vous de mon idée que ma mère trouve géniale? Pour les irréductibles qui rejettent les qualités écologiques de la motoneige, puis-je vous référer aux dires d’une sommité dans le domaine écolo? C’est en 2004 que notre ex-premier ministre libéral, devenu lobbyiste comme plusieurs autres libéraux, dont Raymond Bachand, a dit ces belles paroles émouvantes le plus sérieusement du monde : «Selon Jean Charest. La motoneige serait compatible avec le développement durable» (Le Journal de Montréal, 18 décembre 2004). Blanchet, Charest, Legault et cie sont souvent sur la même longueur d’ondes sur plusieurs sujets, ce qui me fait dire que, dans les faits, nos quelques partis politiques ne font qu’un. Tiens une dernière drôle pour détendre l’atmosphère : «Uber : bon pour l’environnement, plaide François Legault» (Le Journal de Montréal, 9 octobre 2019). Des politiciens vraiment conscientisés et engagés que l’on ne retrouve pas en Russie, en Chine, à Cuba, et en Afghanistan.

Les «plusses» pires sont les conservateurs

Oui, le Bloc et la CAQ sont des dangers publics pour la protection de l’environnement avec leurs idées et leurs politiques qui nient vraiment le problème et l’urgence d’agir afin de laisser aux générations futures une planète vivable. Il est criminel de leur léguer une gigantesque merde environnementale. Les jeunes devraient pouvoir poursuivre en justice les élus actuels pour pillage de leur bien commun et de leur héritage environnemental. Mais en termes de climatonégationnistes crasse, les conservateurs canadiens et les républicains américains sont imbattables.

C’est en 2013 que l’ex-ministre conservateur des Ressources naturelles, l’exécrable Joe Oliver, et d’autres ministres avaient affirmé cette énormité : «Ottawa (le gouvernement conservateur) qualifie les sables bitumineux de ressource renouvelable» (Le Devoir, 4 mai 2013). Ayoye! Encore pire, il y a cette affirmation mensongère et grossière de l’Environnement : «Fixer un plafond de gaz à effet de serre serait dangereux, selon John Baird» (Le Devoir, 6 avril 2011). Ce ti-coune comme ministre de l’Environnement à Ottawa, c’est pire que le loup dans la bergerie. Une autre succulente provenant de gens qui vous rient en pleine face. Cette fois, il s’agit de propos tenus par l’actuel premier ministre de l’Alberta, monsieur Jason Kenney, tenus en 2019 : «Pour l’Alberta (que monsieur Blanchet nous a aussi dit qu’il faudrait que le Québec aide financièrement l’Alberta dans le futur si elle ne produit plus de pétrole sale issu des sables bitumineux et de gaz obtenu par voie de fracturation), resserrer les évaluations environnementales menace l’unité canadienne» (Radio-Canada, 2 mai 2019). Moi je propose d’abolir toutes les évaluations environnementales, qui prennent du temps, qui font intervenir dans le débat des écologistes radicaux et qui sont un irritant ainsi qu’un frein à la liberté d’entreprendre et de créer de la richesse. Des lois et des règlements environnementaux, c’est communiste, qu’on se le dise une fois pour toutes.

Il faut se calmer le pompon que nous dit Legault

«Réchauffement climatique : c’est maintenant ou jamais, avertit le GIEC» (Radio-Canada, 9 août 2021). Et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, d’ajouter : «Il n’y a pas de temps à perdre ni d’excuses à trouver». Mais, François Legault n’est pas du tout du même avis : «Pas de protection de l’environnement aux dépens de l’emploi, dit Legault» (Le Devoir, 13 août 2021). Monsieur Legault, pourquoi continuer à subventionner la création d’emplois? Ne prétendent-ils pas qu’il y a grave pénurie d’emplois? De toute façon, la CAQ en a rien à cirer de l’ONU et du GIEC : «Québec (CAQ) n’a pas l’intention de suivre les recommandations du GIEC (Le Devoir, 6 février 2020). La CAQ préfère suivre les recommandations pragmatiques du patronat.  

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s