La dictature de la rapace bancaire

https://lautjournal.info/20190318/la-fiscalite-des-banques-est-repenser

La dictature de la minorité capitaliste

Je le répète : en Occident, la démocratie dans laquelle c’est le peuple qui est souverain est un mirage et une illusion. Voyons donc, je suppose que c’est la population qui a demandé à ses élus, ramenés à de simples preneurs de commandes, de baisser substantiellement l’impôt des compagnies; de privatiser, sans débat, Air Canada, Pétro-Canada, Canadien National, Téléglobe, Télésat, Canadair, etc.; d’attendre 24 heures à l’urgence et des années avant d’être opérés ou le privilège d’avoir un médecin de famille; de subventionner des transnationales très rentables; d’accroître davantage les monstrueuses inégalités économiques; d’adopter des mesures d’austérité afin de couper dans tous les services publics, comme les garderies, la santé et l’éducation, mais pas dans les écoles, les garderies et les hôpitaux privés; de s’épandre toujours plus dans la corruption et dans le financement privé des partis politiques, etc.? Tous les principaux partis politiques se ressemblent et font qu’un. Observez au fédéral et au Québec ce que les conservateurs et les libéraux, les péquistes et les caquistes ont fait sur une période d’environ 50 ans et vous allez constater empiriquement que c’est pas mal la même chose.

La dictature des syndicats et des minorités culturelles

Il y a encore des ignorants crasses qui croient toujours que ce sont les syndicats qui mènent au pays, entretenus dans leurs mythes par des représentants de notre presse libre, mais toujours détenue par des milliardaires et subventionnée par des fonds publics, comme les Mario Dumont, Joseph Facal, Richard Martineau, Alain Dubuc et André Pratte de ce monde. Dans les faits, ce sont les propriétaires privés de TVA, du JDM, de Noovo, de plusieurs postes de radios (comme ceux détenus par Bell et Cogeco) et les ex-propriétaires de La Presse et du Soleil, soit Power Corp., qui mènent et qui fixent l’agenda à suivre par leurs élus qui, pour plusieurs ministres importants, proviennent du privé et sont alors considérés comme des politiciens vedettes très compétents.

Avez-vous remarqué que dans nos relaxantes et très éducatives «pauses» publicitaires à la télé, il y a de plus en plus d’asiatiques, de personnes de couleur noire, de Pakistanais et d’Indiens d’impliqués afin de renforcir les vertus de l’inclusion, du multiculturalisme et de l’immigration? Et ben, qui prône comme toujours pour plus de «cheap labor», d’immigrants et de travailleurs temporaires, qui souvent sont permanents, sinon le patronat, c’est-à-dire la classe dominante et possédante? C’est pourquoi, avec leurs élus, les gens d’affaires vous font la morale et vante les vertus de l’inclusion, du multiculturalisme et de l’intégration tout en dramatisant, de pair avec leurs médias, la pénurie de travailleurs. On n’a pas le choix qu’ils nous disent : sans la venue en masse d’immigrants, le pays va faire faillite. Bien évidemment qu’il faut faire appel à l’immigration. Mais comme notre langue est vraiment en danger, on doit obliger et ne retenir que ceux qui, avant d’arriver au Québec, maîtrisent adéquatement le français. Il ne faut pas se laisser endormir au gaz par le patronat et le PLQ qu’ils vont apprendre le français au travail ou suivre des cours une fois débarqués au Québec.

Ce qui menace la dictature de la minorité capitaliste occidentale

Les tyrans économiques occidentaux, représentés par les grandes compagnies et les milliardaires, sont favorables à l’immigration en grand nombre et nous demandent d’être inclusifs, accueillants, tout en s’opposant à la laïcité afin de ne pas brimer les droits individuels des nouveaux arrivants venus nous sauver de la banqueroute. Mais ils sont énergiquement contre la Chine et la Russie qui menacent leur hégémonie économique et politique dans le monde, et donc leur bien-être, leur domination, leur pouvoir et leur puissance. C’est pourquoi ils ont appelé leurs mercenaires, c’est-à-dire leurs politiciens supposément démocratiques et leurs médias et journalistes prétendument libres, de dénigrer et de «blaster» continuellement la Chine, la Russie et les pays qui sont accusés d’être trop près d’eux comme le Venezuela, Cuba, la Biélorussie, la Syrie et l’Iran, qui sont pour cette minorité possédante une menace, quitte à inventer des histoires, des «fake news», des vérités parallèles et alternatives et à impliquer des organismes comme la CIA, la NSA, le FBI, la GRC, etc.

Les banques crapuleuses font partie de la classe dominante

Commençons par un fait : les cinq grandes banques canadiennes représentent, dans les faits, un puissant cartel dans lequel elles fixent les prix; augmentent leurs frais et taux d’intérêt toutes en même temps; font toutes affaire dans les paradis fiscaux; ont plusieurs de leurs dirigeants en politique active à titre de ministres influents; achètent des espaces et des reportages dans les médias et des universitaires et réalisent chaque année des profits records. Parmi les cinq grandes banques canadiennes, il n’y a jamais de perdants, toujours que des gagnants.

Ce n’est pas moi qui dis ça, mais bel et bien la prestigieuse revue internationale The Economist qui, en 2010, affirmait qu’au Canada : «Elles forment un oligopole confortable. Les cinq grandes banques se sont partagé un marché intérieur lucratif et elles ont mis fin aux guerres de prix. Il en résulte que les Canadiens paient plus cher que les autres leurs services financiers» (Les Affaires, 22 mai 2010).

Encore des profits records au dernier trimestre terminé le 31 juillet 2021

C’est abject et immoral de constater qu’en pleine pandémie, la Royal Bank a réalisé au dernier trimestre un profit net de 4,3 milliards de dollars$; la Toronto Dominion Bank de 3,6 milliards$; la Scotia de 2,5 milliards$; la Montreal Bank de 2,3 milliards$ et la Canadian Imperial Bank de 1,7 milliard$, pour un grand total de 14,4 milliards$ en 2021 contre 9,1 milliards$ de bénéfices trimestriels en 2020, soit une hausse «modérée» de 60%. Cela représente de véritables impôts sur le revenu que vous devez payer aux mafias bancaires, d’Internet, pharmaceutiques, pétrolières et autres dans vos pays démocratiques mais capitalistes.

Attention : pas question pour elles de fermer leurs sociétés affiliées dans les paradis fiscaux et de payer plus d’impôts sur le revenu. Non, au contraire, elles veulent continuer à recevoir des subventions publiques et à faire venir au pays des travailleurs étrangers, temporaires ou permanents, plus conciliants, plus dévoués et payés moins chers. Dire que Michel Girard d’oppose à ceux qui veulent hausser l’impôt des banques dans sa chronique du JDM du 31 août 2021. Michel Girard, un ancien de La Presse, toujours égal à lui-même. J’y reviens dans mon prochain article.

Et des profits records en 2007, même en pleine crise financière mondiale

En 2007, les banques ont été responsables de la crise financière mondiale en spéculant sur n’importe quoi afin de «booster» leurs profits. Des millions de travailleurs ont alors perdu leur emploi, leur pension de retraite et leurs maisons et plusieurs États ont frôlé la faillite. Comme c’est la minorité capitaliste dominante qui mène et qui dirige, crise financière ou pas, nos grandes banques canadiennes ont réalisé des profits records, comme elles l’ont fait durant la pandémie : «Banques. Crise ou pas, encore des profits records… 19,5G$» (Le Journal de Montréal, 7 décembre 2007).

Pour éviter la faillite, nos gouvernements occidentaux ont coupé des milliards de dollars dans tous nos services publics, mais ont, par contre, subventionné les banques, sous prétexte de l’argument «too big to fall», même si ce sont elles qui étaient entièrement responsables de la crise financière : «Crise financière de 2007-2009. Les banques canadiennes ont reçu des milliards en aide gouvernementale (même si en 2007 elles ont engrangé des profits records)» et «200 milliards aux banques. La face cachée du budget Flaherty» (La Presse, 1er mai 2012 et l’Aut Journal, janvier 2009).

Mes amis, comme ma fille Martine me «contingente» sévèrement dans la longueur de mes textes, je préfère revenir sur le sujet de la mafia bancaire canadienne dans mon prochain texte, si je tiens à vivre vieux…

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