Non taxation des GAFAM et l’hypocrisie crasse des libéraux

https://www.lapresse.ca/elections-federales/2019-10-01/taxer-les-geants-du-web-du-protectionnisme-dit-un-expert

Les GAFAM et l’impérialiste de l’Empire

Comme vous le savez, notre allié et ami, les États-Unis, ne veut absolument pas qu’aucun pays occidental ne taxe ses géants du numérique Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft afin que ses transnationales dominent partout, perpétuent et amplifient leur contrôle dans le monde, comme le font aussi leurs pharmaceutiques et leurs OBNL. Les GAFAM renforcissent la mainmise de l’Oncle Sam sur la planète car ces monstres corporatifs opèrent dans un domaine très névralgique, soit les renseignements et les informations colligés sur tous les individus, gouvernements et corporations. Alors, comme ces GAFAM sont sous contrôle du gouvernement américain et obligés de «collaborer» avec ce dernier au nom de la sécurité nationale, ça fait que… Ne venez pas me dire que les GAFAM sont intégralement indépendants du gouvernement américain, de la CIA, du NRS, etc. sinon…

Et pour assurer la domination américaine, il faut donc que leurs GAFAM deviennent toujours plus riches et plus puissantes. Il faut absolument tenir à l’écart les gros compétiteurs chinois et russes et les empêcher de s’implanter en Asie, en Afrique, en Europe, en Amérique et en Océanie. Le renseignement et les GAFAM sont une composante du militaire et en font partie prenante.

Nos médias de propagande sont des mercenaires au service de l’Empire

Nos médias occidentaux se comportent comme leurs fantassins et leurs mercenaires en diabolisant et en satanisant tout le temps les Chinois et les Russes. Comme nos médias canadiens appartiennent à de grosses firmes capitalistes qui font beaucoup d’argent, ils ne veulent pas eux aussi (Bell, Québecor, Telus, Power, Rogers, etc.) que les compagnies chinoises et russes viennent s’établir en Occident et au Canada et qu’elles leur fassent une véritable concurrence, même si cela ferait baisser les prix stratosphériques qu’ils pratiquent éhontément (internet, sans fil et autres comme le pharmaceutique) au profit des consommateurs canadiens. Dites-mois quand avez-vous entendu ou lu quelque chose de bien (comme sur leurs programmes sociaux supérieurs aux nôtres et sur la véritable égalité des chances) sur la Chine et la Russie au JDM, à la Presse, à TVA, au Devoir, à Noovo, etc.? Toujours des choses très négatives répétées quotidiennement sur ces pays afin de vous «bainwasher» et que vous les détestiez et les craigniez. Ainsi, vous n’êtes plus véritablement libres, car pour être libres, il faut être informé objectivement par des organismes neutres et indépendants de ceux qui détiennent le pouvoir, soit les milliardaires, les transnationales et leurs élus qui eux aussi, comme nos médias, défendent l’hégémonie occidentale dans le monde. Voilà pourquoi ils ne veulent pas taxer les GAFAM, s’attaquer aux échappatoires et aux paradis fiscaux.

Une petite pause, juste pour rire

Quand j’ai lu cette nouvelle en page frontispice du Devoir, le 6 janvier 2022 : «Quand les mascottes se mêlent de la contestation politique». Je me suis dit, tout content, qu’enfin il y avait un article dans lequel les journalistes font leur autocritique. Mais non, hélas, je me suis énervé pour rien.

Un exemple concret : il ne faut pas taxer les GAFAM et Netflix

Quelle nouvelle intéressante, communiquée par Radio-Canada le 1er janvier 2022 : «Ottawa (Trudeau et Freeland) va taxer les GAFA… mais seulement à compter de 2024». Décodé, ça veut dire jamais. Pourtant, l’hypocrite ministre libérale des Finances, Chrystia Freeland, avait, dans son budget 2021, affirmé que la taxe sur les services numériques appliquée aux GAFAM entrerait en vigueur le 1er janvier 2022. Encore une fois, elle mentait car elle sera «supposément» et «hypocritement» appliquée seulement qu’en 2024. Une taxe de 3% prélevée sur les recettes de seulement quelques services numériques comme la publicité et les marchés en ligne. Et croyez-moi, en 2024, elle sera de nouveau reportée. Il faut dire que le Canada n’est pas pire que les pays européens occidentaux. Et pour vous mentir et vous endormir encore plus, comme ils l’ont déjà fait pour la fiscalité internationale des transnationales et les paradis fiscaux, ils vont concocter une politique dite multilatérale qui, dans les faits, ne changera absolument rien. Je vous l’ai dit : pour les occidentaux, les GAFAM font partie du nerf de la guerre afin de contrer les Russes et les Chinois. Et qui fait les frais de cette approche «structurelle»? Les consommateurs et les contribuables des pays occidentaux.

Les élucubrations des mascottes politiques

Afin de «relativiser» les choses et de vous calmer, le gouvernement libéral fédéral de Justin Trudeau va tripoter les chiffres afin de vous dire qu’enfin de compte, taxer les GAFAM et Netflix ne rapportera pas beaucoup d’argent au gouvernement fédéral. C’est le directeur du budget (DPB) à Ottawa (on devrait en avoir un au Québec, mais les caquistes, comme les libéraux provinciaux, n’en veulent absolument pas, afin de…) qui l’a dit : «Ottawa (PLC) sous-estime les recettes d’une taxe sur les géants du Web, soutient le DPB» (Le Devoir, 24 février 2021). Ils disent la même chose pour ne pas taxer les riches : il n’y en a pas beaucoup et donc ça rapporterait peu.

Steven Guilbeault et Mélanie Joly sont pareils : gros parleurs, petits faiseurs. Mélanie n’a jamais voulu taxer l’américaine Netflix et Steve adopte la même approche pour les GAFAM même s’il s’est fait aller souvent les baguettes et les babines dans le passé, comme il le fait si souvent. C’est dans sa nature : «Gouvernement fédéral. Guilbeault veut taxer les géants américains du Web aussitôt que possible» (Le Devoir, 12 décembre 2019). Et comme cela ne sera pas possible de sitôt, ça fait que… Au moins, Steven Guibeault est moins fendant que Chrystia Freeland et moins tête enflée que Mélanie Joly mais tout aussi soumis au maître américain que Justin Trudeau.

C’est vraiment du n’importe quoi. En plus de s’écraser fiscalement devant les GAFAM, Netflix et autres, voilà que le gouvernement libéral de Justin Trudeau joue au gros. Cela a beaucoup amusé la galerie des géants du numérique : «Discours haineux. Le fédéral veut (c’est uniquement un vœu) mettre les réseaux sociaux au pas. Les libéraux comptent (un autre souhait) forcer Facebook et consorts à mieux modérer les contenus» (Le Devoir, 30 juillet 2021). Réponse de Facebook : «calme-toi le pompom mon petit Justin». Si Facebook et les autres commencent à modérer leurs contenus, peut-être que cela va pénaliser et exclure certains élus qui nous mentent à tour de bras. Bon, Guilbeault a dit au mois de décembre 2019 qu’il voulait «taxer rapidement les géants du web» (Le Journal de Montréal, 10 décembre 2019). Et un mois plus tard, soit janvier 2020, voilà que l’ex-ministre des Finances, Bill Morneau, dit le contraire de Steven : «Bill Morneau n’est plus pressé de taxer les GAFA» (Le Journal de Montréal, 25 janvier 2020). Mais Bill a-t-il seulement déjà été «pressé» de taxer les GAFA? Telle est la question.

Encore plus drôle, raison de plus de réaliser que vous êtes les dindons de la farce. Le 11 décembre 2019, Guilbeault promet de taxer rapidement les GAFAM et deux jours plus tard, Justin Trudeau s’excuse auprès des géants corporatifs américains et corrige Steven en disant : «Trudeau moins pressé de taxer les géants du web» (Le Journal de Montréal, 14 décembre 2019). On devrait faire une téléréalité sur le sujet, qu’en pensez-vous?

Et Facebook qui ridiculise Trudeau

Pour taxer les GAFAM sur leurs revenus bruts, vous conviendrez avec moi qu’il faut obtenir ce renseignement. Alors comment voulez-vous les taxer quand elles prétendent que : «Facebook soutient ne pas connaître ses revenus annuels au Canada. La multinationale campe sur ses positions dans le dossier de la taxation des GAFAM» (Le Journal de Montréal, 30 mars 2021). On a ce qu’on mérite en tant que colonisé.

Le patronat le dit : il ne faut pas taxer les gros riches

Le patronat, leurs experts, leurs universitaires et leurs journalistes nous le répètent constamment : il ne faut pas taxer les compagnies et les individus très riches car ils sont très mobiles et ce sont eux qui créent la richesse. Sans eux, point de salut. Ça, François Legault et son ministre des Finances, Éric Girard, un ex-banquier à la Banque Nationale (deux individus qui s’y connaissent en évasion fiscale dans les paradis fiscaux) l’ont dit clairement : «Pas de nouvelle taxe (comme s’il y en avait déjà une) pour les géants du web» (Le Journal de Montréal, 18 décembre 2018). Et le mot pour rire à la fin revient à François Legault : «Legault prend garde d’effaroucher Google et vie. Taxer les GAFAM… serait risqué, dit-il» (Le Devoir, 11 décembre 2019).

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