
L’inévitable déclin de la domination mondiale de l’Occident
Le Canada, les États-Unis et l’Europe font tout pour nuire, déstabiliser et écœurer la Russie depuis la fin de la deuxième guerre mondiale même si c’est la Russie qui a vraiment vaincu l’armée allemande, guerre qui a tué 26 millions de Russes. Au lieu d’avoir un minimum de reconnaissance et de se rapprocher de la Russie, les occidentaux en ont rajouté afin d’écarter cette puissance économique et militaire qui aurait pu «challenger» leur domination mondiale. L’Occident, les States et son faire-part le Canada n’y pourront rien à leur déclin international au profit de la Russie, de la Chine et d’autres pays comme l’Inde. Évidemment, cela les frustre au plus haut point. Les gouvernements et les transnationales occidentaux, afin de farcir la cervelle de leur population, ont mandaté leurs organes de presse détenus par des milliardaires et financés par l’État afin de verser abondamment dans la propagande et les mensonges pour stimuler le patriotisme national, de mettre en cause les dangers pour notre sécurité nationale et de créer de l’illusion. Tout ce que fait l’Occident, il faut faire croire aux gens que c’est pour le bien du monde entier. Les bons, c’est l’Occident, et les méchants sont les Russes et les Chinois. À cet effet, il faut dire que nos médias remplissent bien leur mandat de désinformation et d’intoxication. Et malgré l’évidence de leur asservissement idéologique, ils se prennent pour des modèles d’objectivité, d’indépendance et de liberté. Le traitement médiatique pathétique du conflit en Ukraine est une preuve à leur véritable nature.
Pas difficile à comprendre à moins d’être ignare et inféodé
Ben oui, ça prend pas la tête à Papineau pour comprendre pourquoi le Canada et les États-Unis financent à coups de milliards de dollars l’Ukraine (formation et armes fournies même au régiment néonazi d’extrême-droite Azov) afin que le conflit perdure longtemps. Il faut déstabiliser, appauvrir et diaboliser la Russie et l’écarter du marché mondial du commerce. Entre autres, du névralgique marché du pétrole et du gaz naturel. Ça adonne bien, les États-Unis et leurs transnationales pétrolières (Exxon Mobil, Conoco-Phillips, Chevron Texaco, BP Amoco, etc.) ont du pétrole à vendre ainsi que le Canada dont les pétrolières étrangères sont les propriétaires majoritaires de nos ressources naturelles. Et généreux et philanthropiques comme ils le sont, ils offrent à l’Europe de remplacer la Russie en approvisionnement de pétrole et de gaz.
L’asservissement prime même si ça va coûter plus cher
Soumis comme ils sont, les pays européens vont acheter leur pétrole et leur gaz naturel du Canada et de l’Oncle Sam à des prix nettement plus élevés, ce qui va appauvrir leurs populations et les rendre moins compétitifs sur le plan international par rapport à la Chine et l’Inde qui, eux, ont signé des contrats d’achats à long terme de pétrole et de gaz avec la Russie à des coûts inférieurs. En plus, tant pis pour l’environnement, les pays européens vont importer du pétrole et du gaz de schiste et aussi provenant des sables bitumineux du Canada et des États-Unis. Bah, pas grave de payer plus cher puisque c’est la population de ces pays qui va payer la note. Ils ont fait de même pour les vaccins anti-covid. Plusieurs pays dans le monde ont acheté leurs vaccins produits en Russie et en Chine à moindre coût. L’Europe et le Canada, soumis à leur maître américain, ont préféré acheter les vaccins des firmes américaines Pfizer et Moderna payés au moins deux fois plus chers que les vaccins russes et chinois. Intégralement débile. Plus une question idéologique que de dignité.
Une simple lecture du titre d’articles dit tout
Mes amis, je n’ai pas besoin d’épiloguer et de disserter très longtemps sur l’à-propos de mes arguments qui ont précédé. Lisez juste le titre de ces quelques articles de journaux récents et vous allez comprendre facilement la «game» qui se joue en Ukraine et comment le Canada et les États-Unis ont instrumentalisé la population ukrainienne, victime des intérêts égoïstes canadiens et américains qui feignent hypocritement exprimer de la compassion pour nos sœurs et frères ukrainiens dirigés par un pantin, Zelensky, comédien de formation, plus à son service et à celui des occidentaux que de son peuple.
- Journal de Montréal, 31 mai 2022 : «Washington salue l’embargo européen sur le pétrole». Ah ben chose!
- Le Devoir, 26 mars 2022 : «Les Américains (et les Canadiens) vont aider l’UE à réduire sa dépendance au gaz (et au pétrole) russe)».
L’entraide des intéressés dans toute sa splendeur. Comme par hasard, les USA et le Canada, dont le pétrole et le gaz appartiennent aux géants américains, en ont à vendre. Plus sales et plus chers pour l’Europe, mais ça provenir de deux pays amis démocratiques et libres, contrairement à la Russie communiste.
- Le Devoir, 25 mai 2018 : «Le gaz naturel (de schiste) américain prêt à conquérir le monde (et celui du Canada)». Comme le hasard fait bien les choses. Ça vient prouver que ce n’est qu’un slogan : «God bless America». Oui, le bon Dieu est en tout avec les States. D’ailleurs, en 2011, le candidat républicain d’alors à la présidentielle des États-Unis l’avait dit en toute franchise : «Dieu a créé les États-Unis pour qu’ils dominent le monde» (La Pesse, 8 octobre 2011). Propos repris en 2020 par Joe : «Biden et son équipe de sécurité nationale entendent mener le monde» (Radio-Canada, 24 novembre 2020).
Le conflit en Ukraine adonne aussi pour le Canada
- Le Devoir, 30 mars 2022 : «Passe-droit (accordé par Justin Trudeau et Steven Guilbeault) canadien aux énergies fossiles»;
- Le Devoir, 2 avril 2022 : «Ottawa (parti libéral) ne peut pas (en fait ne veut pas) limiter (au contraire) la production pétrolière, selon Guilbeault». Il faut en avoir en surplus pour venir en aide à l’Ukraine;
- Le Devoir, 5 avril 2022 : «Pas de plafond en vue (mais plutôt de hausses en vue) pour le pétrole canadien. Steven Guilbeault n’écarte pas l’idée d’approuver le mégaprojet Bay du Nord (ce qu’il a fait un jour plus tard, soit le 7 avril 2022, tel que rapporté dans le Devoir : «Ottawa approuve le projet pétrolier Bay du Nord. Plus de 300 millions de barils de pétrole seront exploités en milieu marin (en pleine mer et au milieu des baleines)»;
- Radio-Canada, 20 janvier 2022 : «Pétrole et gaz : les investissements canadiens devraient (au minimum) augmenter de 22% en 2022». Et malgré le discours vert et vertueux de nos banques canadiennes : «L’aide des grandes banques canadiennes aux énergies fossiles a bondi de 70% en 2021» (Le Devoir, 31 mars 2022). C’est ça la finance durable!
Et bien évidemment pour acheminer en Ukraine du pétrole et du gaz de l’Alberta, ça va prendre plus d’oléoducs et de pipelines qui devront traverser lacs, rivières, forêts et municipalités au Québec. Pierre Dubuc l’a bien signalé dans l’Aut’journal du mois de juin 2022 : «Pipelines à l’horizon. Il est stupéfiant d’entendre les chroniqueurs politiques nier la résurgence des projets de pipelines».
Alors comprenez maintenant pourquoi le Canada et les États-Unis et leurs riches industries pétrolière et gazière jubilent et font tout pour que le conflit en Ukraine dure longtemps. Et comme avantage collatéral, ça affaiblit la Russie. Face à tout ça, le comble de l’ironie et de la mesquinerie revient à Justin Trudeau et le PLC lorsqu’il a dit ceci : «Ottawa veut l’avis des citoyens sur les changements climatiques» (Le Devoir, 17 mai 2022). Plus hypocrite que ça, tu meurs!