
Toujours les mêmes chanceux qui héritent des sanctions
Oui, je sais bien que ceux qui ont droit régulièrement aux embargos et aux sanctions de l’Europe, des États-Unis, du Canada et de l’Australie, que nos médias privés d’intoxication, nous présentent toujours pour le summum de la démocratie et de la liberté, les bons quoi, sont toujours ceux que les mêmes organes de presse qualifient de méchants, en l’occurrence la Russie, l’Iran, l’Afghanistan, le Venezuela, la Corée du Nord, Cuba, la Chine, le Nicaragua, etc. Pour justifier ces sanctions, politiciens, médias et experts nous servent toujours leur même cassette d’arguments pour le moins folichon. Juste comme ça, en passant, pour les Occidentaux qui sentent que leur domination mondiale leur échappe, tranquillement et vite, il est correct qu’Israël possède plusieurs armes nucléaires mais pas l’Iran et la Corée du Nord. Et bang, les sanctions pleuvent encore et de plus belle envers ces deux pays vraiment méchants. Dites-mois pourquoi il en est ainsi et c’est quoi la logique des pays occidentaux qui sous-tendent leur position?
L’hypocrisie crasse des States et de l’Union européenne
Tout de même curieux et bizarre, je n’ai jamais vu passer l’ombre d’une salve de sanctions levées contre disons Israël, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis par les pays occidentaux, même si… Pourquoi donc? Est-ce par amitié fraternelle? Ou est-ce que ces pays n’ont jamais rien fait de mal? Les sanctions et embargos levés par l’Occident sont-ils à géométrie variable?
Ma petite revue de presse sur Israël : ne me taxez pas svp d’antisémite
Mes amis, peut-être que je me trompe encore une fois, que je divague et que j’erre mais en consultant certains articles portant sur Israël dans mes dossiers de journaux, j’ai remarqué que certains gestes posés par ce pays à ses voisins sont peut-être de nature criminelle et illégaux et auraient probablement dû être condamnés et sanctionnés par les pays occidentaux même si ce sont leurs amis. Ne pas les relever et le punir fait de l’Occident un complice de ces actes criminels et explique pourquoi plusieurs ne prennent pas les pays occidentaux et les États-Unis au sérieux. Je jupon dépasse.
Israël envahit la Cisjordanie depuis 1967 et rien
Israël envahit illégalement la Cisjordanie depuis 1967 et y commet des meurtres gratuits, et aucune sanction larguée par ses amis occidentaux. Si les Russes ou les Iraniens avaient fait le dixième de ce que Israël a fait aux Palestiniens, croyez-moi, les sanctions auraient plu sur ces deux vilains pays et nos médias partiaux et nos experts inféodés se seraient défoulés et déchainés sur eux. Prenons le titre de cet article publié dans Le Devoir du 9 janvier 2020 : «Israël accélère (même si c’est illégal et correspond à une invasion) sa colonisation de la Cisjordanie. Le gouvernement israélien (rien que ça) en territoire palestinien d’ici dix ans». C’est l’ex-ministre de la droite radicale, devenu président d’Israël, Naftali Bennet, qui s’exprimait ainsi. Pourquoi Justin Trudeau n’a-t-il pas condamné ça?
Israël et les USA se foutent de l’ONU et de la CPI
Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et sa présidente Navanethem Pillaw l’ont affirmé clairement encore une fois en 2022 : «L’occupation des territoires palestiniens par Israël et la discrimination (et encore plus que ça) envers la population palestinienne (dans leur propre pays) sont la cause principale des tensions récurrentes et de l’instabilité» (Le Devoir, 8 juin 2022). Israël a alors accusé madame Pillaw d’être une militante anti-Israël et taxé la commission de l’ONU de diaboliser Israël.
Les crimes de guerre ne sont pas tous pareils
Même qu’en 2021, le rapporteur de l’ONU sur la situation de droits de l’homme dans les territoires palestiniens, monsieur Michael Lynk, a demandé que les colonies israéliennes illégales soient classées comme des crimes de guerre (Le Devoir, 10 juillet 2021). Plus facile pour les occidentaux de dédouaner à cet effet leur fidèle ami Israël et de condamner la Russie de crimes de guerre pour avoir aidé à libérer la région du Donbass en Ukraine et ses millions d’habitants russophones dont le seul mal est de vouloir leur indépendance de l’Ukraine. Pour de belles aspirations légitimes, ils ont été bombardés par l’armée ukrainienne de leur propre pays qui ne veut rien savoir de cette idée folichonne d’indépendance. Pour Zelensky et son maître américain, l’Ukraine doit être complétement pro-occidentale et anti-russe. Pas question qu’une région de l’Ukraine, le Donbass russophone, soit pro-russe.
Apartheid et illégalité
Et puis, il y a eu Amnistie Internationale, qui a accusé Israël «d’apartheid» (Le Devoir, 1er février 2022) et la haute-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, qui a dit ceci en 2020 : «Le projet israélien d’annexion de la Cisjordanie est illégal» (Le Devoir, 30 juin 2020). Illégal tant que vous voulez, c’est toujours le silence radio de l’Europe, des States et du Canada qui sont trop occupés à s’occuper de la Russie et de la Chine. Il faut les comprendre, ils n’ont pas le temps de tout faire en même temps. Il faut juste bien établir ses priorités de même que nos médias d’endoctrinement.
États-Unis : rendre légal ce qui est illégal
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire si simple, voilà la devise des États-Unis d’Amérique : «Les colonies israéliennes (en Cisjordanie) conformes au droit international, selon Washington» (Radio-Canada, 18 novembre 2019). Bien effrayant d’interpréter le droit ainsi afin de justifier des gestes criminels commis par un allié. Ainsi sont faits les États-Unis. Justin Trudeau n’a pas répliqué à ces interprétations frivoles, futiles et abusives du droit international effectuées par son maître américain.
Et ça se poursuit avec l’annexion du Golan et de Jérusalem-est
En 2019, de façon unilatérale et illégale, Israël annexe le Golan qui fait partie de la Syrie. Et au lieu de condamner cet autre geste illégal commis par Israël, les States endossent et le Canada ne dit pas un mot afin de ne pas créer de vagues et de ne pas déplaire : «Les États-Unis reconnaissent la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan» (Le Devoir, 26 mars 2019). Et nos médias n’en font pas de cas de ce geste illégal préférant s’attaquer, avec l’aide de ses chroniqueurs et de ses experts, à la Russie, quitte à tordre la vérité et à mentir sur ce qui se passe vraiment en Ukraine. Le pire parmi tous c’est Le Devoir : une vraie honte journalistique.
Et ça continue les gestes illégaux et les crimes sans que…
«Les États-Unis reconnaissent officiellement Jérusalem comme capitale d’Israël (même si cela est illégal)» (Le Journal de Montréal, 6 décembre 2017). Le Canada ne condamne pas l’Oncle Sam sauf l’ONU : «Washington au banc des accusés lors d’un vote à l’ONU sur Jérusalem» (Le Devoir, 19 décembre 2017). Pour l’Europe et le Canada, toujours pas question de sanctions contre les States et Israël. Pourquoi est-ce toujours la politique de deux poids deux mesures?
Et puis voilà que face à l’invasion systématique de la Cisjordanie par Israël : «La Cour pénale internationale (dont les États-Unis et Israël ont toujours refusé de faire partie) ouvre une enquête sur de potentiels crimes de guerre commis par Israël dans les territoires palestiniens occupés» (Le Devoir, 4 mars 2021). Ah oui, en 2011, les 194 États membres de l’UNESCO ont voté pour l’adhésion de la Palestine (107 pour, 14 contre (dont USA et Israël) et 52 abstentions). Obama, pas content du tout, suspend alors la contribution financière des États-Unis et puis en 2017, oh surprise : «Les États-Unis et Israël quittent l’UNESCO accusée d’être anti-israélienne» (Le Devoir, 13 octobre 2017). Et en 2018 : «Washington quitte le Conseil des droits de l’homme de l’ONU» (Le Devoir, 20 juin 2018).
La meilleure pour la fin
Les States et l’Union européenne accent la Russie en bloquant supposément les exportations de céréales ukrainiennes. Ils ont accusé, à cet effet, la Russie de crimes de guerre et d’utiliser la nourriture comme arme (Le Devoir, 21 juin 2022). Aie, vous autres les hypocrites à la mémoire courte et sélective, votre embargo de médicaments sur l’Irak a provoqué la mort de millions de personnes et d’au moins 500 000 bébés, chiffres confirmés alors par Madeleine Albright, alors secrétaire d’État des États-Unis (La Presse, 27 septembre 2000).