
Un autre pétard mouillé et une autre menterie «démocratique»
Malgré le fait que c’est dramatique et pas drôle du tout, il faut bien en rire un peu du fait que nous sommes les dindons de la farce et que l’on nous ment une fois de plus avec la complicité de nos médias. Avec le système capitaliste, que l’on associe à la démocratie, rien ne changera, bien au contraire : les inégalités économiques, la pollution, les paradis fiscaux, le prix des aliments, de l’essence et des métaux, la pauvreté, etc., s’accroitront toujours plus au profit des oligarques et des transnationales qui ont fait main basse sur les pays, pompeusement appelés «démocraties», et sur les élus qui sont enchainés à leur autorité et à leur financement. Ce n’est pas non plus en changeant de partis politiques au pouvoir à tous les quatre ans que le rapport de force entre les potentats et la population sera modifié pour la peine. Va venir un jour où les gens vont brasser la cage dorée des ploutocrates et de leurs politiciens.
Des accords historiques bidons sur l’environnement, en voulez-vous, en voilà
Décembre 2022 : «Accord historique (sic) sur la biodiversité adopté à la COP15 tenue Montréal» et «COP15 : une entente ambitieuse, historique, forte et transformationnelle qui pourrait changer le sort de la biodiversité. Une réalisation significative (même si rien n’a été réalisé dans les faits)» (Le Journal de Montréal et Le Devoir 20 décembre 2022). Nos journalistes et éditorialistes se sont énervés le poil des jambes.
Remarquez qu’en 2002 on disait la même chose du traité de Kyoto, que Stephen Harper avait qualifié de «complot socialiste» (Le Devoir, 31 janvier 2007) et en 2015, de l’Accord de Paris dont les États-Unis se sont retirés en 2017 : «Accord de Paris. Le monde se désole (mais pas plus) du retrait américain» (Le Devoir, 2 juin 2017). Suite à Kyoto et à l’Accord de Paris, loin de se résorber, le niveau de pollution a explosé, n’est-ce pas? Mais, l’important, est de «scanner» les cervelles afin qu’elles croient en ces vœux pieux que les élus et les transnationales savent très bien qu’ils ne seront jamais réalisés et que ce ne sont que des belles paroles en l’air. La complicité des médias vient du fait de leur emballement à publier de gros titres ronfleurs et à reprendre textuellement les chimères de nos seigneurs féodaux.
Prix des aliments : l’entente internationale historique de 2011
Juin 2011 : «Conclusion du G20. Entente historique (une autre!) pour stabiliser les prix des aliments» (Le Devoir, 25 juin 2011). En fait, nos élus n’ont rien stabiliser et le prix des aliments a explosé plusieurs fois depuis au profit des multinationales et des spéculateurs, sous les prétextes coutumiers des conflits, des sécheresses, des pénuries de travailleurs, des problèmes d’approvisionnement, etc., servis par le patronat et ses experts et repris mot pour mot par nos médias qui se sont rabattus sur le mécanisme des lois naturelles du marché même s’il n’y a ni loi, ni nature et ni marché. Il n’y a que des oligopoles et des cartels qui imposent leurs propres lois. La concurrence vive entre agents économiques est une fable.