Santé : Trêve de préjugés, il faut tous féliciter Cuba

Nos médias : trop centrés et concentrés sur certains horribles pays et faits triés avec soin

Ah ben chose, nos merveilleux médias trop portés à canaliser leurs ressources journalistiques et leurs espaces et temps d’antenne à des pays vraiment méchants comme la Chine, la Russie, l’Iran et le Venezuela ont oublié de nous rapporter cette bonne nouvelle sur Cuba que j’ai dénichée dans Courrier International, un article publié le 19 août 2022 sous le titre de : «Italie. Cinq cents médecins à la rescousse du système de santé calabrais». Tout de même étonnant, c’est le gouvernement de la grosse droite de la région de Calabre, Forza Italia, représenté par son président, Roberto Occhuito, qui a signé cette entente avec le gouvernement de Cuba.

J’ai une question pour vous : la pénurie. Permanente de médecins en Italie, en France, au Québec et ailleurs en Occident, fait-elle partie intégrante de notre modèle politique dit démocratique fondé sue le capitalisme? Comment se fait-il qu’un petit pays socialiste (pas communiste, car le privé et des firmes étrangères sont présents dans plusieurs secteur) comme Cuba, appauvri à dessein depuis 60 ans par l’odieux et criminel embargo américain, est en mesure de former autant de médecins compétents qui, durant leurs études, n’ont pas eu à défrayer des gros frais de scolarité. Ils ont plutôt été payé par le gouvernement par le gouvernement pour fréquenter l’université.

Et si l’Italie l’a fait, comme d’autres pays dans le monde, pourquoi au Québec le gouvernement caquiste ne ferait-il pas venir ici dans la province, pas seulement des médecins cubains, mais aussi des infirmières, des thérapeutes et autres spécialistes cubains? Si d’autres le font, pourquoi le Québec ne le fait-il pas afin d’améliorer notre système de santé déficient et soigner les malades? Pourtant, la santé et l’environnement sont les priorités de la population. Pas l’exportation à perte de notre électricité aux States et pas la production en serre subventionnée de fraises et de cannabis. Le Québec et le Canada ne se vantent-ils pas d’être des vertus démocratiques dans lesquels l’intérêt collectif prime et dans lequel le pouvoir revient au peuple et non à une certaine élite?

La priorité à géométrie variable des faits à couvrir de nos médias privés très portés sur la propagande

Si nos médias privés, mais subventionnés généreusement par l’État et mis sous tutelle par les très riches et gros annonceurs, ont «oublié» de rendre compte de l’envoi récent de cinq cent médecins en Italie, il sont par contre rapporté cette importante nouvelle, en tout cas à leurs yeux : «La communauté cubaine rassemblée à Ottawa» (Le Journal de Montréal, 17 juillet 2021). Tellement misérable et minable. Dans le titre dudit reportage idéologique, on parle de la «communauté cubaine» comme s’il s’agissait de l’ensemble du peuple cubain. En fait, il s’agissait du regroupement d’une poignée d’exilés cubains (environ une centaine) s’agitant vigoureusement devant le Parlement à Ottawa afin de supposément défendre les droits de onze millions de Cubains, opprimés et oppressés et pour réclamer une transition «démocratique» dans leur ancien pays. Transition démocratique, voilà le mot magique passe-partout auquel s’abreuvent nos médias privés. Dans ce publireportage idéologique, jamais on ne fait évidemment allusion à l’impact néfaste de l’embargo américain et de la confiscation militaire de Guantanamo par l’Oncle Sam qui y a installé une prison pour étrangers avec au menu de la torture. Ben oui, voter aux quatre ans pour des partis politiques qui se ressemblent et qui sont tous subornés à la dictature des transnationales occidentales constitue pour ces innocents le comble suprême de la démocratie sur terre.

La question qui tue

Vous allez m’expliquer, comment se fait-il que si es Cubains vivent toute leur vie sous le joug de cette violente dictature qui les opprime, les oppresse et les emprisonne et qu’ils vivent dans la pauvreté, alors pourquoi ils ont l’espérance de vie la plus élevée en Amérique latine (79,5 ans), légèrement supérieure à celle des States, le pays le plus riche du monde? Allez, ne tournez pas autour du pot et donnez-moi des explications claires et précises. Et, de plus, comment se fait-il que, toujours selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Cuba a un taux de mortalité infantile (4) inférieur à celui des États-Unis (5)? Cuba, toute une dictature qui instruit son peu, qui compte 8,4 médecins par mille habitants (contre 2,4 au Canada et 2,6 aux États-Unis) et 5,3 lits d’hôpitaux par 1000 habitants contre 2,5 au Canada et 2,9 aux États-Unis. Ah, il est vrai que, pour certains, la santé publique et l’éducation publique coûte trop cher : il faut donc privatiser afin d’optimiser les ressources comme le disent si bien les charlatans de la transnationale américaine McKinsey, des non élus payés grassement, qui guident l’État.

Nos médias : trop centrés et concentrés sur certains horribles pays et faits triés avec soin

Ah ben chose, nos merveilleux médias trop portés à canaliser leurs ressources journalistiques et leurs espaces et temps d’antenne à des pays vraiment méchants comme la Chine, la Russie, l’Iran et le Venezuela ont oublié de nous rapporter cette bonne nouvelle sur Cuba que j’ai dénichée dans Courrier International, un article publié le 19 août 2022 sous le titre de : «Italie. Cinq cents médecins à la rescousse du système de santé calabrais». Tout de même étonnant, c’est le gouvernement de la grosse droite de la région de Calabre, Forza Italia, représenté par son président, Roberto Occhuito, qui a signé cette entente avec le gouvernement de Cuba.

J’ai une question pour vous : la pénurie. Permanente de médecins en Italie, en France, au Québec et ailleurs en Occident, fait-elle partie intégrante de notre modèle politique dit démocratique fondé sue le capitalisme? Comment se fait-il qu’un petit pays socialiste (pas communiste, car le privé et des firmes étrangères sont présents dans plusieurs secteur) comme Cuba, appauvri à dessein depuis 60 ans par l’odieux et criminel embargo américain, est en mesure de former autant de médecins compétents qui, durant leurs études, n’ont pas eu à défrayer des gros frais de scolarité. Ils ont plutôt été payé par le gouvernement par le gouvernement pour fréquenter l’université.

Et si l’Italie l’a fait, comme d’autres pays dans le monde, pourquoi au Québec le gouvernement caquiste ne ferait-il pas venir ici dans la province, pas seulement des médecins cubains, mais aussi des infirmières, des thérapeutes et autres spécialistes cubains? Si d’autres le font, pourquoi le Québec ne le fait-il pas afin d’améliorer notre système de santé déficient et soigner les malades? Pourtant, la santé et l’environnement sont les priorités de la population. Pas l’exportation à perte de notre électricité aux States et pas la production en serre subventionnée de fraises et de cannabis. Le Québec et le Canada ne se vantent-ils pas d’être des vertus démocratiques dans lesquels l’intérêt collectif prime et dans lequel le pouvoir revient au peuple et non à une certaine élite?

La priorité à géométrie variable des faits à couvrir de nos médias privés très portés sur la propagande

Si nos médias privés, mais subventionnés généreusement par l’État et mis sous tutelle par les très riches et gros annonceurs, ont «oublié» de rendre compte de l’envoi récent de cinq cent médecins en Italie, il sont par contre rapporté cette importante nouvelle, en tout cas à leurs yeux : «La communauté cubaine rassemblée à Ottawa» (Le Journal de Montréal, 17 juillet 2021). Tellement misérable et minable. Dans le titre dudit reportage idéologique, on parle de la «communauté cubaine» comme s’il s’agissait de l’ensemble du peuple cubain. En fait, il s’agissait du regroupement d’une poignée d’exilés cubains (environ une centaine) s’agitant vigoureusement devant le Parlement à Ottawa afin de supposément défendre les droits de onze millions de Cubains, opprimés et oppressés et pour réclamer une transition «démocratique» dans leur ancien pays. Transition démocratique, voilà le mot magique passe-partout auquel s’abreuvent nos médias privés. Dans ce publireportage idéologique, jamais on ne fait évidemment allusion à l’impact néfaste de l’embargo américain et de la confiscation militaire de Guantanamo par l’Oncle Sam qui y a installé une prison pour étrangers avec au menu de la torture. Ben oui, voter aux quatre ans pour des partis politiques qui se ressemblent et qui sont tous subornés à la dictature des transnationales occidentales constitue pour ces innocents le comble suprême de la démocratie sur terre.

La question qui tue

Vous allez m’expliquer, comment se fait-il que si es Cubains vivent toute leur vie sous le joug de cette violente dictature qui les opprime, les oppresse et les emprisonne et qu’ils vivent dans la pauvreté, alors pourquoi ils ont l’espérance de vie la plus élevée en Amérique latine (79,5 ans), légèrement supérieure à celle des States, le pays le plus riche du monde? Allez, ne tournez pas autour du pot et donnez-moi des explications claires et précises. Et, de plus, comment se fait-il que, toujours selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Cuba a un taux de mortalité infantile (4) inférieur à celui des États-Unis (5)? Cuba, toute une dictature qui instruit son peu, qui compte 8,4 médecins par mille habitants (contre 2,4 au Canada et 2,6 aux États-Unis) et 5,3 lits d’hôpitaux par 1000 habitants contre 2,5 au Canada et 2,9 aux États-Unis. Ah, il est vrai que, pour certains, la santé publique et l’éducation publique coûte trop cher : il faut donc privatiser afin d’optimiser les ressources comme le disent si bien les charlatans de la transnationale américaine McKinsey, des non élus payés grassement, qui guident l’État.

Pendant que l’on verse des milliards aux transnationales américaines Pfizer et Moderna

Depuis le début de la pandémie, il y a plus de deux ans, le gouvernement démocratique libéral du Canada a acheté au gros prix, sans aucun appel d’offres et en toute opacité, des vaccins pour traiter la COVID-19 des firmes américaines Pfizer et Moderna : «Le coût des vaccins explose sans explication» et «Le patron de Pfizer défend le prix élevé de son vaccin (même s’il est subventionné par l’État» (Le Journal de Montréal, 20 et 15 avril 2021). Une drôle pour détendre l’atmosphère et vous montrer, à l’aide d’un exemple concret, les mérites du capitalisme et de sa supériorité sur le socialisme : «Le pdg de Pfizer vend ses actions le jour de la nouvelle sur son vaccin contre la COVID-19» (Le Devoir, 12 novembre 2020).

Ah ben, comment se fait-il qu’un pays riche comme le Canada, supposément souverain et avec beaucoup de privé en santé, n’a-t-il pas été capable de créer son propre vaccin COVID-19? Pourquoi est-il obligé de s’en remettre, comme dans plusieurs secteurs, aux bons soins de multinationales américaines dans un domaine aussi important que la santé publique? Elle est où sa souveraineté? Le Canada un pays dépendant de l’Oncle Sam dans tout. Aie, pourquoi le Canada n’a-t-il pas fait comme plusieurs autres pays dans le monde et mis en concurrence les vaccins des pharmaceutiques américaines avec ceux produits en Chine et en Russie afin d’épargner des milliards de dollars en fonds publics? Peut-être que le gouvernement libéral fédéral de Justin Trudeau a suivi les précieux et judicieux conseils de McKinsey, à qui il a versé ces dernières années plus de 100 millions en honoraires de consultation, et qui a comme clients Pfizer er Moderna. Ah que le hasard fait souvent bien les choses, surtout pour certains.

Cuba produit son propre vaccin. Non, pas vrai!

Si Cuba est un pays pauvre et autoritaire de seulement 11 millions d’habitants, comment se fait-il qu’il ait réussi à inventer son propre vaccin anti-COVID, qu’il a exporté à l’étranger, et par le Canada? Allez, répondez-moi en toute franchise : «Cuba espère produire 100 millions de doses de son vaccin anti-COVID» et «Un vaccin cubain à la rescousse (sic) des pays pauvres?» (Le Journal de Montréal, 20 janvier 2021 et La Presse, 25 janvier 2021).

L’impérialisme criminel des États-Unis

Les États-Unis ne veulent absolument pas que le socialisme soit une réussite éclatante comme ce fut le cas en Chine au cours des quarante dernières années. Et pour ne pas que cette doctrine politique s’avère bénéfique dans sa propre cour pour satisfaire les diktats de la puissante mafia de la diaspora cubaine exilée en Floride (afin de remporter l’élection dans cet important État) et pour sauvegarder les intérêts de ses pharmaceutiques et hôpitaux privés, les États-Unis ont instauré, comme ils l’ont fait si souvent ailleurs, un blocus sur Cuba, qui lui coûte des milliards de dollars chaque année et qui est condamné par la vaste majorité des pays du monde (sauf les USA et Israël) à l’ONU : «Embargo américain contre Cuba : les 60 ans d’un échec total (mais qui a fait souffrir le peuple cubain» (La Presse, 5 février 2022).

Il ne faut pas abolir cet abominable embargo, sinon plusieurs Américains vont aller à Cuba en touristes et pour se faire soigner pour beaucoup moins cher. Et enfin, Cuba pourrait exporter ses produits aux States. Il faut absolument protéger les firmes américaines contre la concurrence économique cubaine et obéir aux doléances de la communauté cubaine vivant en Floride afin d’être en mesure de se faire élire dans cet État.

Et pendant ce temps au pays souverain du Canada

Le Canada, un vrai pays en voie de développement. Aie, on est rendu à manquer d’analgésiques comme Tylenol et Advil et de sirop pour la toux : «La pénurie de médicaments est un signal d’alarme disent les pharmaciens» (Radio-Canada, 7 janvier 2023). Signal d’alarme peut-être, mais qui dure depuis toujours.

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