
https://scfp.ca/la-hausse-du-cout-de-lassurance-maladie-privee
Mes questions à 100 points pour commencer du bon pied
Vous savez bien qu’aux Etats-Unis, la santé privée qui fait place à des transnatonales qui détiennentles cliniques et les hôpitaux accompagnés de grosses compagnies d’assurance lucratives qui agissent comme intermédiaires entre le patient et les médecins et hôpitaux privés. Aux States, la santé est une marchandise comme les crottes de fromage qui est livrée au marché avec ses pseudo-lois supposément naturelles et sa vigoureuse concurrence entre agents économiques qui, selon la théorie, est censée toujours déboucher sur le plus bas prix au bénéfice des consommateurs. Dans l’économie de marché, les oligopoles, les cartels, les ententes informelles entre compétiteurs, la collusion et la corruption sont absents en raison du rigoureux code de déontologie et de responsabilité sociale naturelle des joueurs économiques. En aucun cas ces derniers s’immiscent dans les affaires politiques et s’ils détiennent la très grande majorité des médias d’information, jamais, ils s’interviennent dans les salles de nouvelles et auprès des journalistes. Voilà pourquoi j’aime profondément le modèle capitaliste qui rime forcément avec démocratie «full proof» et liberté totale. Mais, attention, oui les grosses compagnies avec leurs paradis fiscaux sont plus riches et plus grosses que l’État mais rappelez-vous que c’est le peuple qui mène et qui est souverain. Voilà pourquoi on dit que le capitalisme est supérieur au socialisme. Léo, je t’en prie, arrête de dire des conneries grand niaiseux. Aie, pas si grand que ça! Seulement 5’8!
Ma première question aux ti-joe connaissants
Bon voilà ma première question : si le privé est tellement bon et nettement supérieur au public, alors pourquoi le système de la santé privée chez l’Oncle Sam est-il, et de loin, soit environ le double le plus cher par habitant de tous les pays occidentaux et autres où prévalent des systèmes majoritairement publics? Les ti-counes à Éric Duhaime, Maxime Bernier, Pierre Fitzgibbon, Mario Dumont et Richard Martineau sont aimablement et amicalement invités à répondre à ma première question mais ils ne le feront pas, préférant associer leurs dogmes et leurs «charlatanisme» sur la répétion aveugle et sans fondement sérieux du «le privé c’est mieux que le public». Mais du privé très subventionné par l’État s’entend et qui, pour être plus concurrentiel, transfère certaines activités et filiales dans leurs paradis fiscaux que nos démocraties tolèrent et encouragent même : «Soigner un cancer du côlon coûte deux fois plus aux Etats-Unis qu’au Canada» (Le Journal de Montréal, 1er juin 2018). Pourquoi?
Ma deuxième question aux démagigues ambulants
Les fanatiques du privé claironnent toujours qu’il y a trop de bureaucratie dans la fonction publique comme en matière d’environnement et de santé et sécurité au travail. Alors pourquoi dans le système de santé privée aux States, l’ajout de l’intermédiaire que sont les compagnies d’assurance à but lucratif fait-il exploser les coûts de la bureaucratie comparativement au système public daqns lequel ils sont absents puisque c’est le gouvernement qui s’occupe de la santé que nous payons par le biais de nos impôts plutôt que via les grosses primes d’assurance versées aux assureurs privés. Dans le système de santé publique, la relation est gouvernement-patient alors que dans le modèle privé, la structure économique est assureurs privés-hôpitaux et cliniques privés-patients.
Les mensonges véhiculés à l’effet que c’est au Québec que les impôts sont les plus élevés
Ah oui, nos experts en fiscalité présents dans nos médias, nos universités, nos entreprises et nos partis politiques vont toujours prétendre que nous, au Québec, payons plus d’impôts sur le revenu que partout au Canada et aux Etats-Unis, ce qui est intégralement faux. Oui, au Québec, on paie plus d’impôts qu’aux States aux gouvernements car nous recevons plus de services publics (santé, éducation, garderies, eau, etc.) mais les individus américains paient au total plus d’impôts que nous, si on prend en compte, comme on devrait honnêtement le faire, les impôts payés là-bas à l’État et ceux payés au privé, que nous on paie aux gouvernements pour leurs services privés comme la santé, les garderies, l’eau, les autoroutes, l’éducation, etc. Pour comparer les impôts payés par le contribuable dan différents pays et provinces, il faut comparer ce qu’il paie tant au privé qu’aux gouvernements pour le même panier de services rendus par l’État et le privé. Il me semble que ça prend pas une cent watts pour comprendre ça!
La santé privée fait saliver les arrivistes comme dan les cas du cannabis et de l’éolien
Au Québec, la privatisation de la santé fait l’envie des affairistes et des compagnies d’assurance comme Great West, London Life, Canada Life de Power Corp. Et Sun Life. C’est cette dernière compagnie qui, par esprit patriotique, a fui le Québec lors de la première élection du Parti québécois et qui a eu à sa tête la très vendeuse de sa propre personne, Isabelle Hudon. Elle a quand m^me été nommée par Justin Trudeau ambassadrice du Canada en France (une vraie honte) et depuis peu présidente de la Banque de développement du Canada (BDC) qui, pour la conseiller, a versé des millions de dollars à la multinationale américaine McKinsey. Ah oui, elle se fait accompagner par son chauffeur, même lors de déplacements à l’étranger. La dame a des principes. Alors il ne faut pas se suprendre que la privatisation de la santé attire les rapaces comme Sun Life, Power Corp. Et les assureurs qui ont, à cet effet, nettement affiché leurs couleurs et embauché plusieurs lobbyistes comme la fille de Jean Charest, lui aussi devenu lobbyiste : «La Financière Power investira dans les services publics (ça ne peut pas êttre plus clair)» et «Santé privée : les assureurs sont prêts (pas par charité mais pour l’argent) à prendre le relais de Québec (comment ne pas les haïr, sauf Duhaime, Dumont, Martineau et cie)» (La Presse, 16 mai 1997 et Le Devoir, 1er nnovembre 2002). Vous voyez par la date des articles cités, 1997 et 2002, que ça fait longtemps que les fripouilles travaillent ardemment afin de satisfaire leurs propres intérêts, eux qui peuvent compter sur la compréhension de politiciens qui proviennent du privé et qui y retournent après leur séjour temporaire en politique : Lucien Bouchard, François Legault, Jean Charest, Philippe Couilard, Christian Dubé, Pierre Fitzgibbon, Raymond Bachand, Guy Chevrette, etc.
Ma troisième question à mes visionnaires pragmatiques à mes autoproclamés chéris
Certains malins et futés vont me dire que j’exagère et que la santé privée aux Etats-Unis ne coûte pas si chère aux Américains. Alors, s’il en est véritablement ainsi, pourquoi chez nos amis Yankees, et cela depuis toujours, comme le démontre mon article du 18 août 2003 paru dans Le Devoir, en est-ilo ainsi? «L’hospiptalisation, cause première des faillites aux Etats-Unis. Un groupe de 8000 médecins américains réclame la création d’un système de santé universel et gratuit (ça doit être des socialistes invétérés)».
La suite dans mon prochain article
Dans mon prochain article, vous allez voir que la santé privée au Québec attire toute la fripouille et implique Alexandra Charest, la fille du frisé de Sherbrooke, à titre de lobbyiste, elle qui l’a été aussi pour le cannabis privé; les assureurs privés comme Sun Life et Power Corp.; de firmes incorporées dans les paradis fiscaux et des fonds spéculatifs dont le caquiste éthicien et omnubulant Pierre Fitzgibbon fut jusqu’à récemment actionnaire. La CAQ et le PLQ soont tellement favorables à la santé privée qu’ils ont même dit à la Caisse de dépôt et placement et à Investissement Québec d’aider le privé et d’y investir notre argent public. Vraiment dégueulasse, on paie pour se faire hara-kiri.