
Fini le buffet à volonté de l’aide gouvernementale
Aux amateurs de ski alpin qui, parfois, se rendent à la montagne en gros VUS, il faut, pas élémentaire équité, appliquer le principe de l’utiliisateur-payeur. Il faut arrêter de gaver les centres de ski de fonds publics afin qu’ils puissent commencer à fabriquer de la belle neige artificielle dès le mois d’octobre à l’aide de leurs canons qui consomment beaucoup d’électricité et qui nécessitent de grandes quantités d’eau. Et, avec le réchauffement climatique (on n’a plus les hiver d’antan) les canons à neige articielle seront sollicités plus souvent durant l’huver et le printemps. Plus important de financer nos services publics que de subventionner le ski alpin, les VUS et autres services privés. Encore une fois, je crois bien que de faire l’unanimité sur ce sujet. Que voulez-vous, je suis un rassembleur naturel toujouts porté sur le consensus, la concertatiion et le compromis. Et pourquoi pas partir les canons à neige dès la fin du mois d’août? Ça serait bon pour l’économie.
Stations de ski toujours suspendus aux mamelles de l’État
Pierre Fitzgibbon, l’actuel ministre de l’Économie et de l’Énergie, n’est pas à une demi-vérité, je dirais même un huitième de vérité, près. Au mois de janvier 2023, il a annoncé qu’en raison des «changements climatiques», il fallait absolument «que le gouvernement finance l’achat de canons à neige plus efficaces (pour tous les monts de ski du Québec)» (Le Journal de Montréal, 27 janvier 2023). Ça c’est sans compter les tarifs d’électiricité bonbons qui leurs sont gracieusement offerts sur le bras des consommateurs résidentiels, alors que le même ministre demande de ménager l’électricité et de faire votre vaisselle à minuit et de prendre votre douche la nuit. La sobriété électrique ne s’applique pas aux stations de ski, aux centres de données, aux serres, aux alumineries qui profitent de tarifs d’électricité très réduits et quien utilisent beaucooup frette pas frette. Oui il faut être juste et équitable dans la vie mes amis comme l’est la CAQ. Aie, si la CAQ subventionne des tours d’hélicoptère, très appréciés par la faune et pas perturbateurs pantoute, il faut bien aider l’industrie du ski (Le Devoir, 15 septembre 2022).
Fitz dit et fait n’importe quoi
Ce qu’a prétendu récemment Pierre Fitzgibbon à l’effet qu’il fallait aider les pauvres stations de ski à cause du réchauffement climatique est faux car déjà en 2004, où l’on parlait peu de réchauffement, voici l’article révélateur que j’ai ressorti de mes archives : «Hydro aidera les stations de ski à moderniser leurs canons à neige» (Le Journal de Montréal, 25 août 2004). Et en 2008, l’ex-ministre libéral Raymond Bachand, adepte de l’austérité, mais pas pour le ski alpin, a senti le besoin de les aider de nouveau avec notre argent pendant qu’il charcutait nos services publics et qu’il voulait hausser drastiquement les frais de scolarité au nom de la solidarité : «Bouffée d’air frais (56 millions$) pour l’industrie du ski» (Le Journal de Montréal, 27 juin 2008). La devise de Charest, Couillard, Leitao, Bachand, Coiteux, Jérôme-Forget et autres affectés au service de la classe dominante était : «Soyons solidaires et disons oui à l’austérité (appliquée dans tout ce qui est public mais pas aux écoles privées aux centres de ski, aux médecins incorporés, etc.). Une austérité à géométrie variable, quoi!». Oh, oh, j’en vois qui tiquent et qui me crient des noms en vociférant que les stations de ski ne commencent jamais à fabriquer de la neige artificielle en octobre. Juste pour vous mes adorables petits amis, j’ai ressorti de mes vieux dossiers cet article du Journal de Montréal daté du 20 octobre 2004 : «Saint-Sauveur : les canons à neige déjà en marche». Bah, au prix qu’ils paient pour leur électricité et qu’il n’y a pas au Québec de redevances sur l’eau qu’ils utilisent, pourquoi ne pas en profiter? On refilera la facture au peuple.
L’industrie de la neige artificielle
La neige artificielle full subventionnée coûte tellement peu chère à nos stations de ski qu’elles en vendent à profit de grosses quantités à l’industrie du cinéma, aux promoteurs privés d’événements, aussi loin que le Missouri aux Etats-Unis, à des particuliers, etc. Cela rapportait au seul Mont-Saint-Bruno plus de 100 000$ l’an au début des années 2000 et c’est encore le cas aujourd’hui : «Le Mont-Saint-Bruno (et les autres aussi) vend de la neige» (Le Journal de Montréal, 9 décembre 2002).
Jouer la carte du chantage et du pauvre tas en faillite
Comme plusieurs autrees entrepreneurs qui militent toujours pour moins d’État pour les autres et pour plus d’État pour eux, le chantage, les risques de faillite, les menaces de délocalisations ou de mises à pied, etc., les centres de ski alpin, avec leur montagne de lobbyistes, ont le tour d’avoir l’oreille et l’argent des politiciens. Naturellement, nos médias de désinformation et de propagande sont sensibles à leur détresse qu’ils se font un devoir de publier afin d’appeler un minimum de compassion chez leurs lecteurs et leurs auditeurs.
- «L’industrie du ski réclame un tarif d’électricité (un autre) préférentiel» (Le Devoit, 8 juin 2012). Et ils l’ont eu. Hourra et bravo;
- Bis en 2020 : «Les stations de ski demandent un (autre) allègrement des frais d’électricité» (Le Journal de Montréal, 27 octobre 2020);
- Nouvelle triste : «L’industrie du ski déprime» (La Presse, 10 avril 2012). Vite appelez le 911;
- À faire pleurer : «Ski. La situation financière est préoccupante» (Le Journal de Montréal, 15 novembre 2007). Au secours l’État et Hydro : «por favor»;
- Triste à mourir : «Des stations de ski uas bas de la pente» (16 avril 2009). Pendant que le prix des aliments et de l’essence augmente, celui des aliments diminue grâce à l’aide gouvernementale;
- 2001 : «Les centres de ski glissent sur l’or» (La Presse, 7 janvier 2001);
- 2005 : «La mailleure saison de ski en 14 ans» (Le Journal de Montréal, 2 juin 2005);
- 2002 : «Revenus records pour Saint-Sauveur en 2004» et «Mont-Saint-Sauveur. Sauveur rachète ses actions» (Le Devoir, 2 octobre 2002). Il faut donc les aider pour qu’ils en rachètent plus et versent plus de dividendes.
On appelle ça des profiteurs qui se plaignent toujours le ventre plein et ils ne sont pas les seuls. C’est drôle mais ces dernières années, les stations de ski ne rendent plus publiques leurs résultats financiers de peur d’irriter le monde et afin de continuer à mentir.
Oui la CAQ est un parti écologique pur et dur
En plus d’aider publiquement avec notre argent qui devrait plutôt être investi en santé et en éducation, voici une autre bonne nouvelle pour les sportifs invétérés : «La CAQ ouvre le parc du Mont-Tremblant aux motoneiges» (Le Devoir, 24 novembre 2018). Bernard Drainville a dit «lâchez-moi avec vos GES» afin de nous faire avaler le 3e lien vert. Alors moi je dis «lâchez-moi avec vos caribous», même s’ils sont en voie d’extinction : «Le caribou forestier menacé par la motoneige» (La Presse, 30 novembre 2007). Aie vous autrres les chialeux, l’écolo Jean Charest l’a dit : «La motoneige serait compatible avec le développement durable» (Le Journal de Montréal, 18 décembre 2004).