
Il ne faut pas brimer la liberté des voleurs et il faut défendre la liberté individuelle
Pas besoin en démocratie de brimer la liberté des agents économiques en règlementant les prix et les tarifs et en créant une société à propriété collective qui veillerait à superviser les prix d’achat à l’importation et mettre vraiment en concurrence tous les producteurs de tous les pays du monde. Il faut briser les cartels de l’alimentation et du pétrole dans lesquels les vendeurs au détail sont aussi propriétaires des producteurs dans différents pays du monde dits démocratiques mais qui se font piller eurs terres agricoles et leurs ressources naturelles comme au Nigeria, au Congo, en Irak, en Lybie et même au Canada. Il faut également absolument interdire la spéculation en Bourse des aliments, comme le blé, l’avoine, le maïs, le café, le sucre, etc., et du pétrole, du gaz et des minéraux responsables d’une bonne partie de l’augmentation des prix provoquée par des fripouilles corporatives pplus grosses et plus riches que l’État. Au lieu de dire en vérité que la hausse des prix c’est du vol institutionnalisé et légalisé, plus commode pour nos médias et pour nos politiciens d’appeler ça «inflation» dont personne n’est responsable. C’est juste la nature économique avec ses lois dites naturelles qui s’est déchainée furieusement sur tout le monde, appauvrissant au passage le monde ordinaire, mais enrichissant les gros agents économiques. Drôle de nature, n’est-ce pas?
En démocratie, on préfère les simulacres
Je vous le dit tout de suite : c’est presque fini, et pour toujours, la hausse du prix des aliments grâce à l’intervention musclée et courageuse de nos élus tant à Ottawa, avec le Parti libéral du Canada, et à Québec avec la Coalition avenir Québec et même le défunt Parti libéral du Québec. Êtes-vous pas contents? Allez, trépignez et dansez de joie. Vous voulez des preuves? En voici quelques-unes. Oui, nos gouvernements vont mettre au pas une fois pour toutes les transnationales afin qu’elles arrêtent de nous manger la laine et la peau pas juste sur le dos. Je vais vous donner les preuves objectives que nous vivons en véritable démocratie dans laquelle c’est l’État qui mène et qui gouverne pour le bien commun et l’intérêt collectif.
Une commission provinciale s’en vient à petits pas
Premièrement, on va avoir pour bientôt à Québec une grosse commission qui va interroger les dirigeants (en vidéo car ils ne veulent pa se déplacer pour si peu) du cartel des épiciers au pays que sont Provigo-Loblaws, Sobeys-IGA, Métro, Walmart et Costco : «Prix des aliments : les libéraux veulent une commission parlementaire à Québec» (Le Journal de Montréal, 9 mars 2023). Attendez-vous à ce que les épiciers se fassent brasser, aient peur et s’amendent sur le champ en s’excusant.
La CAQ et le PLQ s’en mêlent : tadam
Et puis, en 2020, il y a eu le téméraire ministre caquiste de l’Agriculture, André Lamontagne, qui, fâché, s’est époumoner : «La CAQ veut dompter les géants de l’alimentation» (Le Journal de Montréal, 27 novembre 2020». Oui, ça fait deux ans et demi que notre intrépide ministre caquiste travaille ardemment à dompter ces géants alimentaires mais il faut être patient. Ça s’en vient. Les vilaines bêtes alimentaires prennent du temps à apprivoiser. Il faut faire preuve de patience et continuer à vous faire jovialement voler, Eh, oh, mais quel dommage que Dominique Anglade, ex-consultante à l’emploi de ‘cKinsey, ait quitté la chefferie du PLQ car elle voulait régler le cas du plus puissant des épiciers : «Anglade veut une loi pour dompter Walmart et cie» (Le Journal de Montréal, 10 novembre 2020). Voilà celle qui aurait pu les dompter plus vite que le caquiste André Lamontagne. Pourrait-on, par pitié pour nous, le supplier de revenir en politique et de nous pardonner pour toute l’ingratitude que nous avons fait preuve envers elle et aussi envers ces dignes représentants du peuple que furent Jean Charest et Philippe Couillard? Oui, la commission, Lamontagne et Anglade vont mettre KO ces truands.
Et le gouvernemnt fédéral intervient : autre bonne nouvelle
Et puis, deux bombes atomiques sont survenues au niveau fédéral en 2022. Premièrement, il y a eu ceci : «Alimentation. Les épiciers sous la loupe du Bureau de la concurrence. Il tentera de faire la lumière sur le rôle de la dynamique (elle est où justement la dynamique?). Le rapport se fait toujours attendre. À quoi sert d’être sous la loupe, souvent déformante et subordonnées, d’un organisme ou d’un individu qui souffre d’aveuglément volontaire et qui est inféodé?
Deuxièmement, toujours au mois d’octobre 2022, afin de frapper fort et de vaincre le monstre, le gouvernement fédéral a mis en place un comtié (un énième) composé d’élus de tous les partis et relevant du Parlement afin de faire la lumière sur la pseudo-inflation qui fait augmenter les prix des aliments au détriment des conservateurs mais qui engraissent les profits des épiciers à des niveaus records : «Les profits des épiceries seraient scrutés par Ottawa» (Le Journal de Montréal, 5 octobre 2022). Le bouffon à Éric Duhaime ne veut pas entendre parler de reglementer le prix du pétrole et des aliments de nos philantropiques épiceries et pétrolières. Sa recommandation est toute sinple afin d’aider les gens face aux dictateurs économiques : «Éric Duhaime réclame le plafonnement des taxes municipales (et de grosses baisses d’impôts)» (Radio-Canada, 17 février 2023). Voilà ce qui plait au patronat.
C’est pas la faute des épiceries : est-ce assez clair pour vous?
C’est au mois de mars 2023 que les boss des épiceries ont été entendus par ledit Comité de parlementaires à Ottawa, ils ont affirmé la main sur le cœur et sur l’Évangile que : «Inflation (c’est plutôt une hausse programmée et imposée par le cartel) du prix des aliments. Ce n’est pas de notre faute disent les épiciers» (Le Journal de Montréal, 8 mars 2023). Alors c’est la faute de qui? De personne mais bel et bien de la nature économique qui s’est défoulée sur vous, comme un ouragan, mais qui a épargné les transnationales. Faisant leurs petits rigolos, ils ont dit aux élus que leurs profits records ne sont aucunement responsables de la hausse du prix des aliments. Ah ben chose, vous m’en direz tant.
La même comédie s’est répétée pour les paradis fiscaux
Prenant leur courage exemplaire à deux mains, le gouvernement du Québec en 2015 et le gouvernement fédéral en 2017 ont chacun, à leur tour, mis en place deux grosses commissions parlementaires afin de faire la lumière et de stopper l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux en convoquant les principaux acteurs de cette faudre légalisée pratiquée par les pachas et les bababs, qui prive chaque année les gouvernements de milliards de dollars en impôts et taxes, à venir s’expliquer. Nos élus ont invité à leur mascarade «commissionnale» les gros bureaux de comptables et les banquiers. Pourquoi ne pas avoir convoqué aussi les bureaux d’avocats et les transnationales qui sont partie prenante de ce vol qui est banalisé et qui est presque considéré comme démocratique en ce sens qu’il ne brime pas la liberté des compagnies et des nantis de faire ce qu’ils veulent avec leur argent durement et honnêtement gagné? «Une commission parlementaire à Québec va se pencher (mais pas trop, il faut éviter les maux de dos) sur les paradis fiscaux» et aussi «Ottawa. Un comité du Parlement entend les témoignages sur les pratiques des banques» (Le Devoir, 11 juin 2015 et 8 jin 2017).
Comme pour les épiciceries : c’est pas leur faute et il faut les croire sur parole
Comme pour les marchés d’laimentation : «Paradis fiscaux. C’est pas notre faute disent les comptables» (Le Devoir, 13 mai 2016). Pplus effrontés encore furent les banquiers : «Les banquiers affirment freiner l’évasion et l’évitement fiscaux. Des avoirs canadiens de 300 milliards$ dorment à l’étranger à l’abri de l’impôt» (Le Journal de Montréal, 18 novembre 2015).
La morale de l’histoire est que dans nos pseudo-démocraties, nous vivons en fait sous la dictature de la classe dominante pour qui les élus sont leurs subordonnés. Les commissions et les comités des gouvernements relèvent du kolklore afin de vous faire croire que vous vivez dans une belle et vraie démocratie. Tout ça n’est que de la fumée et de la boucane pour endormir les innocents.