Tik Tok : ah non, l’empire médiatique récidive encore

https://www.ledevoir.com/politique/canada/783365/ottawa-bannit-tiktok-des-telephones-cellulaires-de-ses-fonctionnaires

Ça recommence, coin, coin, que chantaient les Baronnets

Ça ne se peut pas que je me suis dit. Hélas, mon petit Léo, c’est reparti de plus belle. Après s’être éternisé sur le conflit militaire en Ukraine, voilà que nos merveilleux médias objectifs et indépendants, tels que le Journal de Montréal (avec en tête de liste l’hystérique chroniqueur sous influence, Loic Tassé, et aussi le petit Mario de plâtre), Le Devoir (avec son boss, qui est une honte pour ce vénérable journal, Brian Myles et ses chroniqueurs enchantés  Jean-François Lisée et François Brousseau) et Radio-Canada (avec la commis-voyageur Céline Galipeau) récidivent avec leur petite propagande de fond de poubelle. Ces informateurs répètent inlassablement les récits et même les contes du gouvernement canadien et de ses agences, comme celle du SCRS (Service canadien du renseignement de sécurité), qui reprennent textuellement la rhérotique et les missives des Etats-Unis, tels la CIA et le NSA. Après ils se demandent pourquoi les gens ne font plus confiance au trio d’oligarques associés que sont  le patronat, qui mène, les médias et les politiciens. C’est aussi pourquoi une majorité de gens ne croit plus que nous vivons vraiment en démocratie, dans laquelle, théoriquement, du moins, les élus sont prioritairement au service du peuple, du bien commun et de l’intérêt collectif. Et ce jugement ne date pas de hier, comme en font foi ces articles remontant aux années 2006 et 2004 : «La démocratie en crise (seulement 3 personnes sur 10 croient que leur pays supposément démocratique est gouverné selon la volonté de la population)» et «Les médias canadiens influencés par les riches et les puissants» (Le Devoir, 27 mars 2006 et La Presse, 15 juin 2004). Mais alors, nos politiciens sont au service de qui? Qui gouverne vraiment? Et nos médias sont principalement au service de qui? Ben oui, tout le monde sait bien que nos prétendues démocraties ne sont qu’un fantasme et une illusion. En fait, ceux qui mènent et qui imposent leur agenda ce sont les transnationales et leurs actionnaires comme le démontre cet article datant de 2008 : «Sondage réalisé dans plusieurs pays. Les grandes entreprises ont trop de pouvoir» (La Presse, 3 janvier 2008). Et mes tendres amis, depuis 2008, les grandes compagnies sont devenues plus grandes grâce aux fusions et acquisitions sans précédant aux traités de libre-échange et à la déreélementation à tout crin. Les grands capitalistes détiennent les médias, financent les partis politiques et les experts universitaires en les dotant de fonds de recherche et de belles grosses chaires; créent de faux organismes communautaires et ONG comme la Fédération canadienne des contribuables, l’Alliance voie nouvelle, Fier Québec, etc., afin d’imposer non seulement leurs politiques économiques mais également leurs diktats environnementaux, fiscaux, sociaux et autres. Le bonhomme sept-heures n’est rien comparé à la ChineOn nous prend tout le temps pour des valises afin de mieux nous «éduquer» et mieux nous «convertir» à leur cause et à leurs intérêts. Aie, après le bannissement de la 5G d’Huwaei et à l’arrestation au Canada de sa dirigeante  à la demande express des Etats-Unis (ce que d’autres pays ont refusé de s’abaisser à faire ça sans motif valable); le travail forcé des Ouighours; l’évacuation de la démocratie du peuple à Kong Kong; l’attaque en devenir de Taïwan (qui de fait est partie intégrante de la Chine); les ballons «d’espionnage» abattus en grande pompe par l’armée américaine; le vol systématique de toutes nos découvertes scientifiques; l’ingérence dans toutes nos élections et le financement de candidats libéraux de Justin Trudeau, et même de Donald Trump, voilà que maintenant nos politiciens et nos médias nous mettent chaleureusement en garde contre le danger d’infiltration que représente la chinoise Tik Tok. Partout en Occident on veut l’interdire. Le problème postulé est est Tik Tok espionne chacune des huit milliards d’individus sur la terre. Mais pas du tout Facebook, Google, Intragram, What apss, Twitter et jamais le SCRS au Canada et la CIA et le NSA aux States. Dans la semaine du 27 février 2023, la Russie a eu droit à un «break» de la part de nos rigoureux médias et plus particulièrement du Devoir qui lui, durant cette semaine, a jugé bon de mobiliser ses milices journalistiques sur la Chine avec en tête de liste des attaques intensives et intempestives contre Tik Tok et le financement d’un élu libéral à Ottawa. Prenons juste l’exemple probant et révélateur de mon cher DevoirAu cours de la semaine du 27 février 2023, la Chine a eu droit à chaque jour dans Le Devoir à plusieurs articles, éditoriaux, chroniques et même des caricatures, comme ceux-ci faisant l’objet de pages complètes : –       «Sécurité informatique (et sécurité nationale du pays!). Tik Tok banni des téléphones des fonctionnaires (Ottawa et Québec)» (Le 28 février 2023);-       «Les déboires de Tik Tok (de quels déboires parle-t-on et causés par qui?). Les politiciens encore synchronisés à Tik Tok (on devrait emprisonner ces traitres à la patrie)» (2 mars 2023);-       «Les Etats-Unis s’approchent d’une interdiction totale de Tik Tok (après China mobile, Huawei et d’autres. Là on comprend ce qui a incité le Canada à agri promptement)» (2 mars 2023);-       «La France songe à proscrire Tik Tok pour ses fonctionnaires (une vraie maudatide farce pour laquelle nous sommes les otages» (2 mars 2023);-       «Réseaux sociaux. Faut-il retirer Tik Tok de nos cellulaires (qui soulève des craintes selon la communauté du renseignement militaire)» (2 mars 2023);-       «Chine. Trudeau sous pression pour une enquête publique (NPD, Bloc et les Conservateurs de Poiièvre)» (2 mars 2023). Ah oui, j’oubliais mes amis, le gouvernement américain vient de ressortir, pour la énième fois, que «La COVID-19 serait issue d’une fuite de laboratoire en Chine» (Le Devoir, 27 février 2023). En plus, dans la semaine du 27 février 2023, il n’y a pas 1, ni 2, mais 3 caricatures parlantes de Godon sur la Chine. Ah que c’est drôle. Même le caricaturiste embarque dans cette farce médiatique du Devoir. Et puis, à lire les éditoriaux de Brian Myles, on en vient à se demander s’il n’est pas, lui aussi, à l’emploi du SCRS du Canada ou de la CIA et du NSA chez l’Oncle Sam?: «Ingérence de la Chine. C’est l’heure d’une enquête publique» (Le Devoir, 3 mars 2023). Deux autres de Brian pour vous faire rire. Le monsieur n’aime pas la Chine et la Russie, entre autres : «Ingérence de la Chine (mais jamais des States). Le Canada n’est pas assez alerte» et «Ballon espion. Les indiscrétions de la Chine» (Le Devoir, 21 et 14 février 2023). Même le chroniqueur vedette Lisée est monté au combat durant cette semaine fatidique : «Des innocents et la Chine (sic)» (Le Devoir, 1er mars 2023). Quand Jean-François Lisée parle «d’innocents», croyez-moi, il parle en connaissance de cause. Incapable de soutenir la concurrence chinoise, il faut donc l’éliminerComme pour le 5G d’Huawei, pour Tik Tok et d’autres compagnies chinoises, il faut les faire disparaître sous de faux prétextes car elles menacent l’hégémonie américaine dans le domaine des réseaux sociaux. Faisons donc accroire au monde qu’ils espionnent. –       «Le Devoir, 3 août 2020 : «Pour Washington, Tik Tok doit être vendue ou bloquée»;-       Le Devoir, 31 juillet 2020 : «Microsoft (Meta) souhaite acheter Tik Tok»;-       «Facebook a financé une compagne de dénigrement contre Tik Tok (comme nos gouvernements et médias occidentaux le font régulièrement)» (Radio-Canada, 3 mars 2022). Mais Facebook et Google sont nos amis, mais Tik Tok et la Chine, nos ennemis.

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