
Tous les partis politiques ne font qu’un
À chaque compagnes électorales provinciale, fédérale et municipale, on a droit au buffet à volonté et au bar ouvert de belles promesses servies par les différents partis politiques au Québec, au Canada, aux States et partout en Occident. Je le répète, et cela est un fait pour quiconque gratte un peu et se creuse les méninges, au Canada, au Québec et aux États-Unis, nous sommes véritablement en présence d’un parti unique. Oui, chez l’Oncle Sam, il y a deux grands partis politiques, au Canada quatre ainsi qu’au Québec nais ils tous, à part quelques variations secondaires, inféodés aux volontés des dominants (transnationales et oligarques) qui les financent et qui leur fournit plusieurs ministres. Pour preuve, regardez du côté des récentes hausses fulgurantes du prix des aliments et du pétrole qui ont permis aux entreprises d’engranger des profits jugés illégaux si on vivait en démocratie plutôt que sous le joug de la classe dominante. Aucun parti politique n’a osé suggérer comme remède la nationalisation, le plafonnement des prix et la hausse de l’impôt corporatif. Ben non, au contraire, les gouvernements assujettis ont plutôt accédé aux exigences du patronat en baissant ses impôts et leurs taxes afin d’aider les consommateurs pris en otage par ces dictateurs corporatifs. Évidemment, moins d’impôts et de taxes pour l’État rime avec moins de recettes fiscales et inévitablement moins d’agent pour financer la santé, l’éducation, le transport collectif, etc. Viens ensuite la privatisation afin de faire entrer mos pays démocratiques dans le modernisme, de faire faire preuve de pragmatisme et de faire obstacle à l’immobilisme. La belle affaire! Pour les dernières augmentations du prix de l’essence et des aliments, elle est où votre «liberté» dont êtes si fiers. Avez-vous le choix? Avez-vous votre mot à dire? Non, les ploutocrates l’imposent, avec la complicité de leurs alliés au parlement.
Revenons au Carnaval des promesses
Comme je ne veux pas que l‘on se chicane pour si peu entre amis et camarades, passons au sujet exaltant des promesses électorales dont la majorité ne sont pas tenues et qui constituent des mensonges délibérés afin de leurrer et de tromper les gens. Cela découle de notre hctage et fait partie des mœurs politiques en Occident dans lequel les politiciens mentent comme ils respirent. Ils mentent aussi en cachant plein de choses ou en maquillant les faits. Pas besoin de chercher ben loin pour encore une fois me donner raison. Vous avez juste à me faire une petite revue de presse et le tour est joué!
Les promesses « pragmatiques» et «réalistes» de François Legault
En 2019, le chef de la CAQ l’a affirmé, et vous prié de le croire sur parole, il est une personne intègre et honnête : «Legault respectera tous ses engagements» (Le Devoir, 14 mars 2019). Faire plein de promesses pour les politiciens représente pour eux un sport national, une façon de vivre en société dite démocratique. C’est structurel et démocratiques. C’est structurel et systémique chez eux et ça revient tout le temps pour eux à un sport national, une façon de vivre en société, dite démocratique et systémique chez eux et ça revient tout le temps. Eh ben, en 2012, François Legault avait dit la menterie que nos humoristiques ont clamé au peuple : «Legault ne reniera aucune promesse. Le programme de la CAQ sera financé en partie en taxant davantage les mieux nantis» (Le Devoir, 19 aout 2012). Au pouvoir, la CAQ, a plutôt détaxé les mieux nantis et a refusé de taxer les profits records immoraux des grosses compagnies. Pour accommoder le patronat, il y a, enfin de les enrichir plus, privatiser davantage la santé, l’énergie éolienne et Hydro-Québec, etc. Sur la photo de cet article du Devoir publié le 19 aout 2012, on voit à ses côtés les deux larrons socialistes provenant du secteur privé, soit Christian Dubé, le père des «mini» hôpitaux privés, et oh, surprise, l’ex-consultante de McKinsey, Dominique Anglade, la mère de l’austérité avant son déménagement de la CAQ au PLQ.