Auteur : Léo-Paul Lauzon

Promesses et mensonges des politiciens : une réalité structurelle en démocratie

https://www.ledevoir.com/politique/quebec/750333/legault-promet-la-plus-importante-baisse-d-impot-de-l-histoire-du-quebec

Tous les partis politiques ne font qu’un

À chaque compagnes électorales provinciale, fédérale et municipale, on a droit au buffet à volonté et au bar ouvert de belles promesses servies par les différents partis politiques au Québec, au Canada, aux States et partout en Occident. Je le répète, et cela est un fait pour quiconque gratte un peu et se creuse les méninges, au Canada, au Québec et aux États-Unis, nous sommes véritablement en présence d’un parti unique. Oui, chez l’Oncle Sam, il y a deux grands partis politiques, au Canada quatre ainsi qu’au Québec nais ils tous, à part quelques variations secondaires, inféodés aux volontés des dominants (transnationales et oligarques) qui les financent et qui leur fournit plusieurs ministres. Pour preuve, regardez du côté des récentes hausses fulgurantes du prix des aliments et du pétrole qui ont permis aux entreprises d’engranger des profits jugés illégaux si on vivait en démocratie plutôt que sous le joug de la classe dominante. Aucun parti politique n’a osé suggérer comme remède la nationalisation, le plafonnement des prix et la hausse de l’impôt corporatif. Ben non, au contraire, les gouvernements assujettis ont plutôt accédé aux exigences du patronat en baissant ses impôts et leurs taxes afin d’aider les consommateurs pris en otage par ces dictateurs corporatifs. Évidemment, moins d’impôts et de taxes pour l’État rime avec moins de recettes fiscales et inévitablement moins d’agent pour financer la santé, l’éducation, le transport collectif, etc. Viens ensuite la privatisation afin de faire entrer mos pays démocratiques dans le modernisme, de faire faire preuve de pragmatisme et de faire obstacle à l’immobilisme. La belle affaire! Pour les dernières augmentations du prix de l’essence et des aliments, elle est où votre «liberté» dont êtes si fiers. Avez-vous le choix? Avez-vous votre mot à dire? Non, les ploutocrates l’imposent, avec la complicité de leurs alliés au parlement.

Revenons au Carnaval des promesses

Comme je ne veux pas que l‘on se chicane pour si peu entre amis et camarades, passons au sujet exaltant des promesses électorales dont la majorité ne sont pas tenues et qui constituent des mensonges délibérés afin de leurrer et de tromper les gens. Cela découle de notre hctage et fait partie des mœurs politiques en Occident dans lequel les politiciens mentent comme ils respirent. Ils mentent aussi en cachant plein de choses ou en maquillant les faits. Pas besoin de chercher ben loin pour encore une fois me donner raison. Vous avez juste  à me faire une petite revue de presse et le tour est joué!

Les promesses « pragmatiques» et «réalistes» de François Legault

En 2019, le chef de la CAQ l’a affirmé, et vous prié de le croire sur parole, il est une personne intègre et honnête : «Legault respectera tous ses engagements» (Le Devoir, 14 mars 2019). Faire plein de promesses pour les politiciens représente pour eux un sport national, une façon de vivre en société dite démocratique. C’est structurel et démocratiques. C’est structurel et systémique chez eux et ça revient tout le temps pour eux à un sport national, une façon de vivre en société, dite démocratique et systémique chez eux et ça revient tout le temps. Eh ben, en 2012, François Legault avait dit la menterie que nos humoristiques ont clamé au peuple : «Legault ne reniera aucune promesse. Le programme de la CAQ sera financé en partie en taxant davantage les mieux nantis» (Le Devoir, 19 aout 2012). Au pouvoir, la CAQ, a plutôt détaxé les mieux nantis et a refusé de taxer les profits records immoraux des grosses compagnies. Pour accommoder le patronat, il y a, enfin de les enrichir plus, privatiser davantage la santé, l’énergie éolienne et Hydro-Québec, etc. Sur la photo de cet article du Devoir publié le 19 aout 2012, on voit à ses côtés les deux larrons socialistes provenant du secteur privé, soit Christian Dubé, le père des «mini» hôpitaux privés,  et oh, surprise, l’ex-consultante de McKinsey, Dominique Anglade, la mère de l’austérité avant son déménagement de la CAQ au PLQ.

Tik Tok : ah non, l’empire médiatique récidive encore

https://www.ledevoir.com/politique/canada/783365/ottawa-bannit-tiktok-des-telephones-cellulaires-de-ses-fonctionnaires

Ça recommence, coin, coin, que chantaient les Baronnets

Ça ne se peut pas que je me suis dit. Hélas, mon petit Léo, c’est reparti de plus belle. Après s’être éternisé sur le conflit militaire en Ukraine, voilà que nos merveilleux médias objectifs et indépendants, tels que le Journal de Montréal (avec en tête de liste l’hystérique chroniqueur sous influence, Loic Tassé, et aussi le petit Mario de plâtre), Le Devoir (avec son boss, qui est une honte pour ce vénérable journal, Brian Myles et ses chroniqueurs enchantés  Jean-François Lisée et François Brousseau) et Radio-Canada (avec la commis-voyageur Céline Galipeau) récidivent avec leur petite propagande de fond de poubelle. Ces informateurs répètent inlassablement les récits et même les contes du gouvernement canadien et de ses agences, comme celle du SCRS (Service canadien du renseignement de sécurité), qui reprennent textuellement la rhérotique et les missives des Etats-Unis, tels la CIA et le NSA. Après ils se demandent pourquoi les gens ne font plus confiance au trio d’oligarques associés que sont  le patronat, qui mène, les médias et les politiciens. C’est aussi pourquoi une majorité de gens ne croit plus que nous vivons vraiment en démocratie, dans laquelle, théoriquement, du moins, les élus sont prioritairement au service du peuple, du bien commun et de l’intérêt collectif. Et ce jugement ne date pas de hier, comme en font foi ces articles remontant aux années 2006 et 2004 : «La démocratie en crise (seulement 3 personnes sur 10 croient que leur pays supposément démocratique est gouverné selon la volonté de la population)» et «Les médias canadiens influencés par les riches et les puissants» (Le Devoir, 27 mars 2006 et La Presse, 15 juin 2004). Mais alors, nos politiciens sont au service de qui? Qui gouverne vraiment? Et nos médias sont principalement au service de qui? Ben oui, tout le monde sait bien que nos prétendues démocraties ne sont qu’un fantasme et une illusion. En fait, ceux qui mènent et qui imposent leur agenda ce sont les transnationales et leurs actionnaires comme le démontre cet article datant de 2008 : «Sondage réalisé dans plusieurs pays. Les grandes entreprises ont trop de pouvoir» (La Presse, 3 janvier 2008). Et mes tendres amis, depuis 2008, les grandes compagnies sont devenues plus grandes grâce aux fusions et acquisitions sans précédant aux traités de libre-échange et à la déreélementation à tout crin. Les grands capitalistes détiennent les médias, financent les partis politiques et les experts universitaires en les dotant de fonds de recherche et de belles grosses chaires; créent de faux organismes communautaires et ONG comme la Fédération canadienne des contribuables, l’Alliance voie nouvelle, Fier Québec, etc., afin d’imposer non seulement leurs politiques économiques mais également leurs diktats environnementaux, fiscaux, sociaux et autres. Le bonhomme sept-heures n’est rien comparé à la ChineOn nous prend tout le temps pour des valises afin de mieux nous «éduquer» et mieux nous «convertir» à leur cause et à leurs intérêts. Aie, après le bannissement de la 5G d’Huwaei et à l’arrestation au Canada de sa dirigeante  à la demande express des Etats-Unis (ce que d’autres pays ont refusé de s’abaisser à faire ça sans motif valable); le travail forcé des Ouighours; l’évacuation de la démocratie du peuple à Kong Kong; l’attaque en devenir de Taïwan (qui de fait est partie intégrante de la Chine); les ballons «d’espionnage» abattus en grande pompe par l’armée américaine; le vol systématique de toutes nos découvertes scientifiques; l’ingérence dans toutes nos élections et le financement de candidats libéraux de Justin Trudeau, et même de Donald Trump, voilà que maintenant nos politiciens et nos médias nous mettent chaleureusement en garde contre le danger d’infiltration que représente la chinoise Tik Tok. Partout en Occident on veut l’interdire. Le problème postulé est est Tik Tok espionne chacune des huit milliards d’individus sur la terre. Mais pas du tout Facebook, Google, Intragram, What apss, Twitter et jamais le SCRS au Canada et la CIA et le NSA aux States. Dans la semaine du 27 février 2023, la Russie a eu droit à un «break» de la part de nos rigoureux médias et plus particulièrement du Devoir qui lui, durant cette semaine, a jugé bon de mobiliser ses milices journalistiques sur la Chine avec en tête de liste des attaques intensives et intempestives contre Tik Tok et le financement d’un élu libéral à Ottawa. Prenons juste l’exemple probant et révélateur de mon cher DevoirAu cours de la semaine du 27 février 2023, la Chine a eu droit à chaque jour dans Le Devoir à plusieurs articles, éditoriaux, chroniques et même des caricatures, comme ceux-ci faisant l’objet de pages complètes : –       «Sécurité informatique (et sécurité nationale du pays!). Tik Tok banni des téléphones des fonctionnaires (Ottawa et Québec)» (Le 28 février 2023);-       «Les déboires de Tik Tok (de quels déboires parle-t-on et causés par qui?). Les politiciens encore synchronisés à Tik Tok (on devrait emprisonner ces traitres à la patrie)» (2 mars 2023);-       «Les Etats-Unis s’approchent d’une interdiction totale de Tik Tok (après China mobile, Huawei et d’autres. Là on comprend ce qui a incité le Canada à agri promptement)» (2 mars 2023);-       «La France songe à proscrire Tik Tok pour ses fonctionnaires (une vraie maudatide farce pour laquelle nous sommes les otages» (2 mars 2023);-       «Réseaux sociaux. Faut-il retirer Tik Tok de nos cellulaires (qui soulève des craintes selon la communauté du renseignement militaire)» (2 mars 2023);-       «Chine. Trudeau sous pression pour une enquête publique (NPD, Bloc et les Conservateurs de Poiièvre)» (2 mars 2023). Ah oui, j’oubliais mes amis, le gouvernement américain vient de ressortir, pour la énième fois, que «La COVID-19 serait issue d’une fuite de laboratoire en Chine» (Le Devoir, 27 février 2023). En plus, dans la semaine du 27 février 2023, il n’y a pas 1, ni 2, mais 3 caricatures parlantes de Godon sur la Chine. Ah que c’est drôle. Même le caricaturiste embarque dans cette farce médiatique du Devoir. Et puis, à lire les éditoriaux de Brian Myles, on en vient à se demander s’il n’est pas, lui aussi, à l’emploi du SCRS du Canada ou de la CIA et du NSA chez l’Oncle Sam?: «Ingérence de la Chine. C’est l’heure d’une enquête publique» (Le Devoir, 3 mars 2023). Deux autres de Brian pour vous faire rire. Le monsieur n’aime pas la Chine et la Russie, entre autres : «Ingérence de la Chine (mais jamais des States). Le Canada n’est pas assez alerte» et «Ballon espion. Les indiscrétions de la Chine» (Le Devoir, 21 et 14 février 2023). Même le chroniqueur vedette Lisée est monté au combat durant cette semaine fatidique : «Des innocents et la Chine (sic)» (Le Devoir, 1er mars 2023). Quand Jean-François Lisée parle «d’innocents», croyez-moi, il parle en connaissance de cause. Incapable de soutenir la concurrence chinoise, il faut donc l’éliminerComme pour le 5G d’Huawei, pour Tik Tok et d’autres compagnies chinoises, il faut les faire disparaître sous de faux prétextes car elles menacent l’hégémonie américaine dans le domaine des réseaux sociaux. Faisons donc accroire au monde qu’ils espionnent. –       «Le Devoir, 3 août 2020 : «Pour Washington, Tik Tok doit être vendue ou bloquée»;-       Le Devoir, 31 juillet 2020 : «Microsoft (Meta) souhaite acheter Tik Tok»;-       «Facebook a financé une compagne de dénigrement contre Tik Tok (comme nos gouvernements et médias occidentaux le font régulièrement)» (Radio-Canada, 3 mars 2022). Mais Facebook et Google sont nos amis, mais Tik Tok et la Chine, nos ennemis.

Prix des aliments et du pétrole et l’évasion fiscale : ce n’est pas leur faute qu’ils disent

https://www.latribune.ca/2023/03/07/profits-des-epiciers-discutes-en-comite-parlementaire-les-deputes-interpelles-409af76b0eb50b417b2ff66699047812

Il ne faut pas brimer la liberté des voleurs et il faut défendre la liberté individuelle

Pas besoin en démocratie de brimer la liberté des agents économiques en règlementant les prix et les tarifs et en créant une société à propriété collective qui veillerait à superviser les prix d’achat à l’importation et mettre vraiment en concurrence tous les producteurs de tous les pays du monde. Il faut briser les cartels de l’alimentation et du pétrole dans lesquels les vendeurs au détail sont aussi propriétaires des producteurs dans différents pays du monde dits démocratiques mais qui se font piller eurs terres agricoles et leurs ressources naturelles comme au Nigeria, au Congo, en Irak, en Lybie et même au Canada. Il faut également absolument interdire la spéculation en Bourse des aliments, comme le blé, l’avoine, le maïs, le café, le sucre, etc., et du pétrole, du gaz et des minéraux responsables d’une bonne partie de l’augmentation des prix provoquée par des fripouilles corporatives pplus grosses et plus riches que l’État. Au lieu de dire en vérité que la hausse des prix c’est du vol institutionnalisé et légalisé, plus commode pour nos médias et pour nos politiciens d’appeler ça «inflation» dont personne n’est responsable. C’est juste la nature économique avec ses lois dites naturelles qui s’est déchainée furieusement sur tout le monde, appauvrissant au passage le monde ordinaire, mais enrichissant les gros agents économiques. Drôle de nature, n’est-ce pas?

En démocratie, on préfère les simulacres

Je vous le dit tout de suite : c’est presque fini, et pour toujours, la hausse du prix des aliments grâce à l’intervention musclée et courageuse de nos élus tant à Ottawa, avec le Parti libéral du Canada, et à Québec avec la Coalition avenir Québec et même le défunt Parti libéral du Québec. Êtes-vous pas contents? Allez, trépignez et dansez de joie. Vous voulez des preuves? En voici quelques-unes. Oui, nos gouvernements vont mettre au pas une fois pour toutes les transnationales afin qu’elles arrêtent de nous manger la laine et la peau pas juste sur le dos. Je vais vous donner les preuves objectives que nous vivons en véritable démocratie dans laquelle c’est l’État qui mène et qui gouverne pour le bien commun et l’intérêt collectif.

Une commission provinciale s’en vient à petits pas

Premièrement, on va avoir pour bientôt à Québec une grosse commission qui va interroger les dirigeants (en vidéo car ils ne veulent pa se déplacer pour si peu) du cartel des épiciers au pays que sont Provigo-Loblaws, Sobeys-IGA, Métro, Walmart et Costco : «Prix des aliments : les libéraux veulent une commission parlementaire à Québec» (Le Journal de Montréal, 9 mars 2023). Attendez-vous à ce que les épiciers se fassent brasser, aient peur et s’amendent sur le champ en s’excusant.

La CAQ et le PLQ s’en mêlent : tadam

Et puis, en 2020, il y a eu le téméraire ministre caquiste de l’Agriculture, André Lamontagne, qui, fâché, s’est époumoner : «La CAQ veut dompter les géants de l’alimentation» (Le Journal de Montréal, 27 novembre 2020». Oui, ça fait deux ans et demi que notre intrépide ministre caquiste travaille ardemment à dompter ces géants alimentaires mais il faut être patient. Ça s’en vient. Les vilaines bêtes alimentaires prennent du temps à apprivoiser. Il faut faire preuve de patience et continuer à vous faire jovialement voler, Eh, oh, mais quel dommage que Dominique Anglade, ex-consultante à l’emploi de ‘cKinsey, ait quitté la chefferie du PLQ car elle voulait régler le cas du plus puissant des épiciers : «Anglade veut une loi pour dompter Walmart et cie» (Le Journal de Montréal, 10 novembre 2020). Voilà celle qui aurait pu les dompter plus vite que le caquiste André Lamontagne. Pourrait-on, par pitié pour nous, le supplier de revenir en politique et de nous pardonner pour toute l’ingratitude que nous avons fait preuve envers elle et aussi envers ces dignes représentants du peuple que furent Jean Charest et Philippe Couillard? Oui, la commission, Lamontagne et Anglade vont mettre KO ces truands.

Et le gouvernemnt fédéral intervient : autre bonne nouvelle

Et puis, deux bombes atomiques sont survenues au niveau fédéral en 2022. Premièrement, il y a eu ceci : «Alimentation. Les épiciers sous la loupe du Bureau de la concurrence. Il tentera de faire la lumière sur le rôle de la dynamique (elle est où justement la dynamique?). Le rapport se fait toujours attendre. À quoi sert d’être sous la loupe, souvent déformante et subordonnées, d’un organisme ou d’un individu qui souffre d’aveuglément volontaire et qui est inféodé?

Deuxièmement, toujours au mois d’octobre 2022, afin de frapper fort et de vaincre le monstre, le gouvernement fédéral a mis en place un comtié (un énième) composé d’élus de tous les partis et relevant du Parlement afin de faire la lumière sur la pseudo-inflation qui fait augmenter les prix des aliments au détriment des conservateurs mais qui engraissent les profits des épiciers à des niveaus records : «Les profits des épiceries seraient scrutés par Ottawa» (Le Journal de Montréal, 5 octobre 2022). Le bouffon à Éric Duhaime ne veut pas entendre parler de reglementer le prix du pétrole et des aliments de nos philantropiques épiceries et pétrolières. Sa recommandation est toute sinple afin d’aider les gens face aux dictateurs économiques : «Éric Duhaime réclame le plafonnement des taxes municipales (et de grosses baisses d’impôts)» (Radio-Canada, 17 février 2023). Voilà ce qui plait au patronat.

C’est pas la faute des épiceries : est-ce assez clair pour vous?

C’est au mois de mars 2023 que les boss des épiceries ont été entendus par ledit Comité de parlementaires à Ottawa, ils ont affirmé la main sur le cœur et sur l’Évangile que : «Inflation (c’est plutôt une hausse programmée et imposée par le cartel) du prix des aliments. Ce n’est pas de notre faute disent les épiciers» (Le Journal de Montréal, 8 mars 2023). Alors c’est la faute de qui? De personne mais bel et bien de la nature économique qui s’est défoulée sur vous, comme un ouragan, mais qui a épargné les transnationales. Faisant leurs petits rigolos, ils ont dit aux élus que leurs profits records ne sont aucunement responsables de la hausse du prix des aliments. Ah ben chose, vous m’en direz tant.

La même comédie s’est répétée pour les paradis fiscaux

Prenant leur courage exemplaire à deux mains, le gouvernement du Québec en 2015 et le gouvernement fédéral en 2017 ont chacun, à leur tour, mis en place deux grosses commissions parlementaires afin de faire la lumière et de stopper l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux en convoquant  les principaux acteurs de cette faudre légalisée pratiquée par les pachas et les bababs, qui prive chaque année les gouvernements de milliards de dollars en impôts et taxes, à venir s’expliquer. Nos élus ont invité à leur mascarade «commissionnale» les gros bureaux de comptables et les banquiers. Pourquoi ne pas avoir convoqué aussi les bureaux d’avocats et les transnationales qui sont partie prenante  de ce vol qui est banalisé et qui est presque considéré comme démocratique en ce sens qu’il ne brime pas la liberté des compagnies et des nantis de faire ce qu’ils veulent avec leur argent durement et honnêtement gagné? «Une commission parlementaire à Québec va se pencher (mais pas trop, il faut éviter les maux de dos) sur les paradis fiscaux» et aussi «Ottawa. Un comité du Parlement entend les témoignages sur les pratiques des banques» (Le Devoir, 11 juin 2015 et 8 jin 2017).

Comme pour les épiciceries : c’est pas leur faute et il faut les croire sur parole

Comme pour les marchés d’laimentation : «Paradis fiscaux. C’est pas notre faute disent les comptables» (Le Devoir, 13 mai 2016). Pplus effrontés encore furent les banquiers : «Les banquiers affirment freiner l’évasion et l’évitement fiscaux. Des avoirs canadiens de 300 milliards$ dorment à l’étranger à l’abri de l’impôt» (Le Journal de Montréal, 18 novembre 2015).

La morale de l’histoire est que dans nos pseudo-démocraties, nous vivons en fait sous la dictature de la classe dominante pour qui les élus sont leurs subordonnés. Les commissions et les comités des gouvernements relèvent du kolklore afin de vous faire croire que vous vivez dans une belle et vraie démocratie. Tout ça n’est que de la fumée et de la boucane pour endormir les innocents.

Politiciens, fonds spéculatifs, grosses firmes et paradis fiscaux dans la santé privée

https://www.ledevoir.com/politique/quebec/779360/fitzgibbon-veut-laisser-l-eolien-au-prive

La santé privée comme le cannabis et l’éolien attirent les mafiosos

C’est l’histoire de la clinique de télémédecine privée Dialogue impliquant des fonds spéculatifs, des paradis fiscaux, l’omniprésent ministre caquiste Pierre Fitzgibbon, Power Corp., la fille de Jean Charest comme lobbyiste, etc. Il y a matière à produire une télésérie ou un film. Et nos gouvernements supposément supposément démocratiques, entre autres le PLQ et la CAQ, non seulement tolèrent-ils cette arnaque, mais y sont favorables. Ils financent ces cliniques et hôpitaux privés avec notre argent et obligent en plus Investissement Québec et la Caisse de dépôt et placement à les soutenir financièrement. Nous sommes pris en otage par le puissant syndicat des médecins qui ne pense qu’à leurs grosses poches et qui s’incorpore afin de payer peu d’impôt. Comme pour l’éducation et les garderies, nos élus sous tutelle du grand patronat appliquent toujours la même scandaleuse recette : ils baissent les impôts des individus et des compagnies afin de réduire les recettes fiscales de l’État qui, et, se servant du prétexte qu’il n’a plus d’argent, coupent et sous-financent les services publics en masse. Et hop, c’est alors que ces gouvernements subornés disent qu’ils sont obligés de privatiser des pans entiers de nos programmes sociaux afin d’améliorer les services rendus à la population. Mais, dans les faits, la privatisation est justement le problème qui empire les choses. Ah oui, afin d’ajouter à cette farce grotesque, le privé en santé, en éducation et en garderie n’a de privé que le nom puisqu’il est majoritairement financé par des fonds publics. Les docteurs privés continuent d’être payés au gros prix par l’État qui, en plus, verse de gros honoraires à ces derniers afin d’assurer la rentabilité de leur business.

Les opportunistes débarquent

Pour des politiciens issus du privé, comme Legault, Fitzgibbon, Dubé, Charest, Bouchard et cie, l’État est toujours trop gros et le privé trop petit. Le privé peut tout faire dans tout avec efficacité et génie mais pas le gouvernement avec sa bureaucratie et ses fonctionnaires sclérosés. Pour faire valoir son idée suspecte de tout confier l’éolien au privé (mais encore une fois financé entièrement par le public) et non à Hydro-Québec, comme cela devrait être le cas et qui ferait économiser plusieurs millions de dollars aux contribuables, François Legault nous a servi au mois de janvier 2023 cet insignifiant argument : «Je trouve que l’État québécois est déjà impliqué dans beaucoup de choses, on va laisser l’éolien au privé» (Le Devoir, 28 janvier 2023). Très fort comme démonstration. Pas besoin d’études sérieuses : le privé subventionné intensivement par le public c’est par essence préférable. Ça, ce n’est pas du pragmatisme ou du réalisme, c’est de l’idéologie et de l’asservissement intéressé.

Monsieur Legault, pouvez-vous m’expliquer comment il se fait, comme d’ailleurs pour le cannabis et l’éolien, que la santé privée subventionnée attire des gens et des entreprises qui n’ont aucune expérience dans ce domaine? Voici quelques exemples que j’ai extrait de mes archives :

  • «Télus (télécommunications). Santé fait son chemin vers la bourse» (Le Devoir, 30 août 2022). Telus peut se substituer au public et exceller dans le domaine de la santé!
  • «Walmart veut ouvrir plus de cliniques médicales au Québec» (Le Journal de Montréal, 20 février 2021). On trouve de tout chez Walmart, même un toubib!
  • «Amazon se lance dans la pharmacie (et la vente de médicaments)» (Le journal de Montréal, 17 novembre 2020). Une autre belle grosse compagnie USA qui peut tout faire mais pas nous collectivement;
  • «Bombardier examine un projet de centre médical au DIX 30» (La Presse, 28 février 2008).
  • «Jean-Coutu veut être associé au projet de supercliniques. Une lobbyiste défend les intérêts du groupe auprès du gouvernement» (Le Devoir, 9 octobre 2014). Oui, notre ami Jean Coutu  veut avoir sa part du gâteau.

Et Power Corp. monsieur Legault?

Je le répète : pour certains, l’État en fait toujours trop mais jamais les transnationales. Ça c’est de la vraie idéologie calquée sur celle du patronat. Monsieur Legault, vous connaissez bien la famille Desmarais, propriétaire majoritaire de Power Corp., qui avait la gentillesse d’inviter Jean Charest, alors premier ministre, et sa petite famille à leur château dans Charlevoix. Alors monsieur Legault, pouvez-vous m’expliquer comment cette famille peut facilement opérer dans des domaines aussi variés que le pharmaceutique, les cliniques médiales, le pétrole, les fonds de pension, les autoroutes privées, l’eau, dans le domaine alimentaire, etc., mais pas nous?

  • «La Financière Power investira dans les services publics (à privatiser)» (La Presse, 16 mai, 1997);
  • «Power Corporation investit dans la distribution (et l’importation) de fruits et légumes» (Le Journal de Montréal, 20 décembre 2022);
  • «Une forme de télémédias privée (détenue en partie par la famille Desmarais) courtise Québec» (Le Journal de Montréal, 9 avril 2020).

Parlons du scandale de la firme Dialogue

Dialogue est une firme de télémédecine privée qui compte comme actionnaire la gang à Desmarais, Sun Life, HV Holtzbrinck Ventures Fund, un fond spéculatif incorporé au Luxembourg (un paradis fiscal notoire), WSC IV. L.P., enregistrée à Guenesey (autre paradis fiscal) et Wgite Star Capital dont, jusqu’à récemment, Pierre Fitsgibbbon était actionnaire. De la belle pette fripouille qui est sent la bonne affaire d’être entièrement financé par l’État.

  • «Le télémedecine privée a l’attention de Christian Dubé, le ministre caquiste de la santé» (Le Journal de Montréal, 26 avril 2022). Sur la «gamick» Dialogue, je vous invite à lire les excellents articles rédigés Françcois Halin duz FDM?

Devinez qui est lobbyistes pour Dialogue?

Dialogue a embauché une lobbyiste pour «obtenir un contrat de fournitures de services du gouvernement». Et qui est cette valeureuse lobbyiste prête à tout pour défendre les vautours du privé? Et oui, Alexandra Charest, fille de l’illustre Jean Charest. Alexandra Charestne défend que de nobles causes à titre de lobbyistes comme cette autre : «La fille de Jean Charest lobbyistes (après du gouvernent libéral de Philippe Couillard) pour du pot. Elle aide une compagnie qui veut vendre du cannabis» (Le Journal de Montréal, 13 juillet 2017).

Le PLQ et la CAQ ou le mépris des services publics

Aie, des ministres qualifient notre système de santé public de «monstre» démontre leur véritable nature de serviles préposés aux commandes pour l’intérêt privé et pour leur intérêt personnel :

  • «Le monstre (sic) doit être rendu plus efficace (en le privatisant?). François Legault promet de s’attaquer à la bureaucratie du système de santé» (Le Devoir, 14 mars 2014);
  • «Raymond Bachand du PLQ : Dompter (en privatisant) le monstre de la santé publique» (La Presse, 26 mai 2014).

Le Nigeria et le Congo riches en ressources mais pauvres : pouvez-vous m’expliquer?

https://afrique.lalibre.be/24612/rdcongnigeria-en-2050-40-des-tres-pauvres-dans-le-monde-vivront-en-rdc-et-au-nigeria/

Pauvreté extrême au Nigeria : ce n’est pas vrai, tu mens Léo

Dans un très court texte paru dans Le Devoir le 27 février 2023 intitulé : «Le Nigeria retient son souffle», on disait que ce pays d’Afrique, très riche en pétrole et en gaz, entre autres, «était plombé par une économie en berne, les violences récurrentes de groupes armés et de bandits (tannés de se faire arracher la leine sur le dos par certaines belles et grosses démocraties qui plaident pourtant pour la liberté de tous) ainsi qu’un appauvrissement généralisé de la population». En passant, le Nigeria est le pays le plus peuplé d’Afrique avec ses 216 millions d’habitants où l’espérance de vie est de seulement 54 ans pour les hommes et de 56 ans pour les femmes contre 78 ans et 81 ans respectivement à Cuba. Pouvez-vous, s’il-vous-plait, m’expliquer? (Larousse. Atlas socio-économique des pays du monde. Un livre pas cher à se procurer). On aurait aimé en savoir plus sur ce pays de 206 millions de personnes, mais hélas, Le Devoir, comme le Journal de Montréal et Radio-Canada sont occupés à couvrir d’autres événements ailleurs depuis un an et ce plusieurs fois par jour. Bah, après tout, c’est juste un pays d’Afrique : il ne faut pas en faire un plat, n’est-ce pas?

Gros producteur de pétrole et de gaz : mais où va le fric?

Comme vous le savez probablement, le Nigeria est parmi les 10 plus grands producteurs de pétrole et de gaz au monde avec aussi des produits miniers en masse. Comment alors expliquer cette pauvreté généralisée dans un pays si riche en ressources naturelles? Et cette misère ne date pas d’hier, comme le démontre clairement cet article de 2010 que j’ai trouvé dans mes dossiers : «La faim menace la moitié des Nigériens» (Le Devoir, 28 janvier 2010). Où va l’argent du pétrole et du gaz dont les prix ont explosé récemment? Qui détient le pétrole et le gaz de ce pays? Quand l’argent sort du pays, cela peut-il enrichir les Nigériens? Et pour mieux rire de vous, des pays occidentaux parlent du bienfait de l’investissement étranger et qui fait dans la corruption à grande échelle. Dans Le Devoir, on parle aussi de violences récurrentes de groupes armés et de bandits. C’est toujours ainsi que nos médias parlent de ceux qui veulent mettre fin à cette exploitation criminelle par la révolution. On dit d’eux que ce sont des bandits, des terroristes, des rebelles, des fanatiques, etc. Par contre, ceux qui sont du bon côté de leur pseudo pays démocratiques et qui ont toujours leur soutien indéfectible et pour la liberté lors de leurs coups d’État pratiqués ces dernières années en Ukraine, en Égypte, en Bolivie, au Pérou, etc. Les dominants n’aiment pas les révolutions du prolétariat. Ils préfèrent plutôt les manifestations pacifiques avec escorte policière en cas de débordement.

Idem pour la République démocratique du Congo

Ce grand pays d’Afrique comptant 90 millions d’habitants et dont l’espérance de vie à la naissance est de seulement 61 ans est bourré de ressources naturelles mais lè encore les gens vivent dans la pauvreté, comme le démontre le titre de mes vieux articles de journaux datés de 2001, 2006 et 2007. Malheureusement, la situation ne s’est guère améliorée depuis :

  • «Le pillage du Congo continue. Un rapport de l’ONU propose un Plan d’action international» (La Presse, 20 novembre 2001). Plan d’action international de l’ONU, de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international, de l’OCDE, etc., qui sont tous de la foutaise intégrale, dont les recommandations, qui singent celles du patronat, de consultants comme l’américain McKinsey et de riches pays occidentaux, vont empirer les choses au profit de la caste locale corrompue et des vautours étrangers en suggérant toujours plus de privatisations pour les spéculateurs d’ailleurs et moins de services publics. La solution est simple : il faut que les gens de ces pays reprennent la propriété de leurs biens et ressources qu’on leur a volé par voie de la nationalisation à grande échelle et aussi, s’il le faut, pour la révolution du peuple;
  • «Le Congo spolié de ses ressources naturelles (par qui?)» (Les Affaires, 15 avril 2006;
  • «République démocratique du Congo : une population pauvre dans un pays riche» (La Presse, 24 février 2007). Allô démocratie!

Bravo au pape François que nous aimons vous et moi

Lors de son dernier voyage en Afrique au mois de février 2023, le pape François, accueuilli par des millions de personnes a, au Congo, dit crûment la vérité sur les raisons qui expliquent la pauvreté de plusieurs pays d’Afrique, propos sur lesquels nos organes de presse, nos chroniqueurs et éditorialistes émérites n’ont rien eu à commenter. Je vous l’ait dit, nos journalistes , intellectuels et penseurs sont préoccupés par d’autres conflits ailleurs afin de défendre la démocratie, la liberté et les intérêts de leurs boss, publicitaires et gouvernements. Ah oui, le pape François que j’adore pour sa sincérité, son honnêteté et son audace a dit : «Cessez d’étouffer l’Afrique (en pensant à qui selon vous?) : elle n’est pas une mince à exploiter ni une terre à dévaliser. Il a aussi dénoncé le colonialisme économique (pratiqué par qui?» (Le Devoir, 1er février 2023. «Accueuil monstre pour le pape François à Kinshasa». Texte de seulement 5 lignes). Accueuil monstre pour le pape en Afrique mais pas dans nos médias qui préfèrent la vérité maquillée à la vraie vérité.

Ce fut la même chose en Irak

La rhétorique américaine et le récit du Royaume-Uni fabulent en disant que les States et la Grande-Bretagne ont bien fait d’envahir militairement l’Irak et en tuant beaucoup de monde innocent car cela a ramené la démocratie et la liberté dans ce pays, comme le prouve clairement le titre de ces articles :

  • «Un proche de Bush sera chargé des privatisations (au profit de qui?)» (Le Devoir, 9 août 2003);
  • «Irak. Les pétrolières occidentales salivent à la perspective de l’ouverture (je dirais plutôt le vol) du secteur de l’or noir» (Le Journal de Montréal, 24 août 2006);
  • «Irak. Retour des principales compagnies pétrolières mondiales» (La Presse, 20 juin 2008);
  • «Washington entend bien que la reconstruction (sic) de l’Irak soit exlusivement gérée par les Américains» (La Presse, 23 février 2003).

Mentir pour mieux régner et voler

Vous comprendrez alors que même très riche en pétrole, ce sont d’autres que les Irakiens qui vont profiter de la manne et qui vont passer à la caisse. Aie, que je n’en pogne pas un à dire du mal de notre maître bienfaiteur que sont les Etats-Unis. Bush l’a dit en 2004 : «Nous ne sommes pas une puissance impériale», même si «Les Etats-Unis possèdent au moins 576 bases militaires dans 40 pays» (Le Journal de Montréal, 14 avril 2004 et La presse, 15 avril 2015). Les Russes et les Chinois en ont combien? Les occidentaux et nos médias avaient le devoir de mentir pour défendre une bonne cause comme celle-ci : «Selon une étude britannique. L’Irak en voie de fabriquer une arme atomique» et «Mise au point d’armes chimiques. Washington affirme que l’Irak a collaboré avec Al-Quaïda» (Le Journal de Montréal, 25 et 26 septembre 2002). Aie, ça ne date pas d’hier que nos médias corrompus et subordonnés sont là pour répéter inlassablement les récits et les légendes des gouvernements américain et canadien et de leurs agences de renseignement.

Et maintenant, place à l’achat des terres agricoles en Afrique

Achat des terres en Afrique et même, oh surprise, en Ukraine par des Américains et des Français : «La conquête modniale des terres agricoles» et «Acheter des terres agricoles : un pari peu risqué» (Le Devoir, 8 septembre 2009 et La Presse, 5 avril 2010). Ça aide à comprendre l’empressement des Occidentaux à défendre leurs intérêts économiques en Ukraine. Et pour aiderles pays d’Afrique, le Canada, le Québec et cie vident les pays africains de leurs médecins, infirmières et autres professionnels et cela ne date pas d’hier, comme le démontre l’article suivant datant de 2003 : «Afrique : des médicaments mais aussi l’exode des médecins (et les infirmières)» (La Presse, 7 septembre 2003). Et pour mieux ridiculiser l’Afrique et ses habitants, quoi de mieux que l’initiative d’Emmanuel Macron : «(Un sommet (sic) pour sortir l’Afrique de la crise (plutôt sa dépossession)» (Le Devoir, 17 mai 2021). Un «sommet», il fallait y penser! Pourquoi faire compliqué quand la solution est si simple. Macron, à l’image du pape François.

Gibelotte environnementale : consultations, concours et défis au menu

https://www.ledevoir.com/environnement/770143/le-canada-accueille-trois-evenements-impliquant-l-industrie-des-energies-fossiles-a-la-cop27

Oui, on vit en démocratie : d’autres preuves probantes

Comme je suis obligé de faire mes textes plus courts, sur ordre de ma fille Martinosky (c’est son prénom en russe et un peu cubain), qui les dactylographie pas patiemment, laissons tomber les formules usuelles de politesse et passons de ce pas au vif du sujet afin de vous démontrer que nous vivons dans une démocratie totale et intégrale dans laquelle nous élisons des gouvernements qui ont toujours à cœur l’intérêt public et le bien commun, car c’est le peuple qui mène. Chanceux et privilégiés sommes-nous, car en Russie et en Chine, ce sont Poutine et Xi Jinping, qui décident tout seul sans jamais demander l’avis du peuple. Jamais, never, nunca, que je vous dis.

Première et deuxième verdoyantes nouvelles

Ah que je suis content et resplendissant de joie profonde et même spirituelle. Steven Guilbeault, notre sympathique ministre libéral de l’Environnement, vient de lancer une consultation nationale sur les changements climatiques afin d’obtenir l’avis du peuple. C’est pas démocratique ça? (Radio-Canada, 14 mai 2022). Aie, vous allez être consultés et vous allez pouvoir formuler vos recommandations au gouvernement. Plus démocratique que ça, tu meurs.

Puis, aux entreprises très polluantes, Steven a lancé le «défi carboneutre». Les lauréates environnementales recevront du gouvernement fédéral des trophées de différents niveaux, allant de «bronze» à «diamant» (Le Devoir, 27 août 2022). À moins de ne pas aimer notre pays, qui accueille en grand nombre certains réfugiés, comme les Ukrainiens, et moins d’autres comme les Houthis, les Rongyas, les Palestiniens, comment ne pas exulter de joie et de savoir que les générations futures hériteront grâce à Guibeault (qui parle aussi bien et autant que la charmante Mélanie Joly, notre adorable ministre libérale des Affaires étrangères), et aussi grâce à Justin Trudeau, d’une planète pétante de santé. Comme je sens que la foi de certains est peu profonde, voilà les objectifs clairs, nets et précis que Steven s’est fixé, et croyez-moi, il tiendra parole comme toujours : «Environnement. Steven Guilbeault veut réduire les GES de 40% (rien de moins) d’ici 2030 (soit dans 7 ans)» (Le Devoir, 18 juillet 2022). Alors les pollueurs invétérés n’ont qu’à bien se tenir. Comme il reste un gros sept ans, Steven et Justin ont aimablement demandé à nos pétrolières de les accompagner à la dernière conférence climatique de l’ONU (COP27) afin de leur parler dans le casque : «COP27. La présence de l’industrie fossile (sables bitumineux et gaz de schiste) canadienne à trois événements dérange» (Le Devoir, 10 novembre 2022). Dérange qui, exactement? Peut-être ces petits monstres à batterie qui ont jeté du ketchup, de la moutarde et de la purée sur des œuvres artistiques de Van Gogh, Monet et Goya. «Enbridge (gazoduc et pipelines) fait partie de la délégation du Canada à la COP27» (Le Devoir, 11 novembre 2022).

Je dis bravo à mes héros pour leur courage à défendre l’ordre établi par…

Ben ça leur apprendra à ces jeunes morveux d’agir de la sorte. Dans nos démocraties, ils doivent rigoureusement s’en tenir, afin de respecter la loi, les institutions et la propriété privée à des manifestations qui se doivent obligatoirement d’être pacifiques et se déroulées sous haute surveillance de la gendarmerie afin d’éviter les disgracieux débordements. Et ben tant pis pour ces petits jeunes écervelés car nos trois émérites chroniqueurs climatosceptiques du rigoureux JDM les ont passé au tordeur. Moi jMai fait laminer et encadrer ces trois homélies vivifiantes. Mais quelle éducation familiale ces jeunots ont-ils reçue?

  • «Des extrémistes écolos devenus zombies agressifs» (Le JDM, 29 octobre 2022). Les pétrolières et leurs banques sont quant à eux des extrémistes peut-être, mais. Verts et impitoyables défenseur du développement durable. On devrait exiger que leurs parents paient pour le gâchis perpétré par leur progéniture. Moi en tout cas, je ne voudrais pas que ma petite-fille Soliane les fréquente.
  • Dixit l’universitaire décoré des HEC, l’érudit Joseph Facal : «Les confortables (et luxueuses) pantoufles de la nouvelle gauche» (Le JDM, 31 octobre 2022). Joseph voit des gauchistes partout et tout le temps. C’est une obsession chez lui. Joseph, c’est quoi la «nouvelle» gauche par rapport à la «vieille» gauche?
  • Dixit celui qui est en mesure de parler, en toute connaissance de cause, sur tous les sujets. Richard Martineau n’a aucun complexe, surtout pas d’infériorité : «Œuvres d’art vandalisées : les nouveaux barbares (pire que les Chinois, les Russes et les Iraniens)» (Le JDM, 18 novembre 2022). Cré Richard!

Donner son avis sur des faits accomplis : hein, ouin

Faites pas vos fous, oui le gouvernement tient à avoir votre opinion, ce qui est très important pour lui en démocratie, mais tout en respectant les règles du jeu : «Réduire les émissions de GES sans changer le système» (Le Devoir, 2 juillet 2022). Tout ça sachant et postulant que le système capitaliste accorde un droit sacré à la liberté, surtout à celui des investisseurs transnationaux occidentaux qui font régner la justice et la fraternité dans le monde. Aie, faites pas vos socialistes avec vos interrogations perverses.

Oui, Steven veut absolument votre point de vue afin de l’aider à réduire les GES de 40% d’ici 2030. Mais entretemps : «Ottawa (PLC) approuve le projet pétrolier Bay du Nord. Plus de 300 millions de barils de pétrole seront exploités en milieu marin» et aussi «Bay du Nord devrait générer des millions de tonnes de GES» (Le Devoir, 7 et 9 avril 2022). Hé, ho, vous autres, il ne faut pas s’énerver et il faut garder son calme. Steven et Justin vont trouver d’autres projets ingénieux qui vont compenser et qui vont leur permettre de tenir leur promesse. Une promesse c’est une promesse et nos élus tiennent toujours parole. De toute façon il reste sept ans (2030) à Steven et à Justin afin de respecter leur engagement formel. Il faut leur faire confiance. Pis Steven l’a dit : le pétrole extrait en mer est du pétrole «propre» (Le JDM, 7 avril 2022).

Le fédéral veut votre opinion même si, et cela n’est pas négociable, en 2018, le Parti libéral du Canada a acheté le pipeline Trans Mountain, alors en faillite, afin d’exporter notre pétrole issu des sables bitumineux aux États-Unis, pour la modique somme de 7,4 milliards$, qui est rendue, quatre ans plus tard, à 2,4 milliards (Le Devoir, 19 avril 2022). Le PLC tient à votre opinion même si : «Ottawa (PLC) ne peut pas limiter la production de pétrole (mais il peut toutefois l’augmenter), selon Guilbeault» (Le Devoir, 2 avril 2022).

Donnons à Steven ce qui revient à Steven, c’est-à-dire son sens de l’humour spécial. Après que le PLC ait donné son accord pour l’extraction de pétrole en mer et pour l’achat avec notre argent du pipeline Trans Mountain, il vient d’en larguer une bonne en jouant la carte de l’hypocrite écologiste : «Troisième lien Québec-Lévis. Incompatible avec la lutte (laquelle) contre les changements climatiques, dit Guilbeault» (La Presse, 20 octobre 2022).

Et La CAQ en rajoute

Autre bonne nouvelle annoncée récemment par la CAQ et par son illustre ministre de l’Environnement, Benoît Charrette : «Un nouveau concours pour trouver des solutions climatiques» (La Presse, 30 janvier 2023). Des exemples de solutions climatiques appliquées par la CAQ sont du genre le troisième lien à Québec et aussi ces mesures écologiques :

  • «Gaz à effet de serre. Québec (CAQ) n’entend pas freiner (en les taxant comme ailleurs) la popularité des VUS (et des pick-up)» ( Le Devoir, 15 février 2023). Dans vos solutions proposées, pas touche aux VUS et au 3e lien, d’accord!;
  • «Caribous forestiers. Québec (CAQ) envisage des coupes dans des secteurs protégés» (La presse, 17 février 2023). Secteurs protégés pour les forestières, s’entend!;
  • «Milieux humides. Québec (CAQ) sera moins exigeant envers les promoteurs» (Le Devoir, 14 juin 2018).   

Ski alpin: canons subventionnés, tarifs bonbons et autres cadeaux

https://www.lequotidien.com/2023/02/01/canons-a-neige-laide-de-quebec-attendue-avec-impatience-502a9b89e3a0a6ce825de96e3c42a5fb

Fini le buffet à volonté de l’aide gouvernementale

Aux amateurs de ski alpin qui, parfois, se rendent à la montagne en gros VUS, il faut, pas élémentaire équité, appliquer le principe de l’utiliisateur-payeur. Il faut arrêter  de gaver les centres de ski de fonds publics afin qu’ils puissent commencer à fabriquer de la belle neige artificielle dès le mois d’octobre à l’aide de leurs canons qui consomment beaucoup d’électricité et qui nécessitent de grandes quantités d’eau. Et, avec le réchauffement climatique (on n’a plus les hiver d’antan) les canons à neige articielle seront sollicités plus souvent durant l’huver et le printemps. Plus important de financer nos services publics que de subventionner le ski alpin, les VUS et autres services privés. Encore une fois, je crois bien que de faire l’unanimité sur ce sujet. Que voulez-vous, je suis un rassembleur naturel toujouts porté sur le consensus, la concertatiion et le compromis. Et pourquoi pas partir les canons à neige dès la fin du mois d’août? Ça serait bon pour l’économie.

Stations de ski toujours suspendus aux mamelles de l’État

Pierre Fitzgibbon, l’actuel ministre de l’Économie et de l’Énergie, n’est pas à une demi-vérité, je dirais même un huitième de vérité, près. Au mois de janvier 2023, il a annoncé qu’en raison des «changements climatiques», il fallait absolument «que le gouvernement finance l’achat de canons à neige plus efficaces (pour tous les monts de ski du Québec)» (Le Journal de Montréal, 27 janvier 2023). Ça c’est sans compter les tarifs d’électiricité bonbons qui leurs sont gracieusement offerts sur le bras des consommateurs résidentiels, alors que le même ministre demande de ménager l’électricité et de faire votre vaisselle à minuit et de prendre votre douche la nuit. La sobriété électrique ne s’applique pas aux stations de ski, aux centres de données, aux serres, aux alumineries qui profitent de tarifs d’électricité très réduits et quien utilisent beaucooup frette pas frette. Oui il faut être juste et équitable dans la vie mes amis comme l’est la CAQ. Aie, si la CAQ subventionne des tours d’hélicoptère, très appréciés par la faune et pas perturbateurs pantoute, il faut bien aider l’industrie du ski (Le Devoir, 15 septembre 2022).

Fitz dit et fait n’importe quoi

Ce qu’a prétendu récemment Pierre Fitzgibbon à l’effet qu’il fallait aider les pauvres stations de ski à cause du réchauffement climatique est faux car déjà en 2004, où l’on parlait peu de réchauffement, voici l’article révélateur que j’ai ressorti de mes archives : «Hydro aidera les stations de ski à moderniser leurs canons à neige» (Le Journal de Montréal, 25 août 2004). Et en 2008, l’ex-ministre libéral Raymond Bachand, adepte de l’austérité, mais pas pour le ski alpin, a senti le besoin de les aider de nouveau avec notre argent pendant qu’il charcutait nos services publics et qu’il voulait hausser drastiquement les frais de scolarité au nom de la solidarité : «Bouffée d’air frais (56 millions$) pour l’industrie du ski» (Le Journal de Montréal, 27 juin 2008). La devise de Charest, Couillard, Leitao, Bachand, Coiteux, Jérôme-Forget et autres affectés au service de la classe dominante était : «Soyons solidaires et disons oui à l’austérité (appliquée dans tout ce qui est public mais pas aux écoles privées aux centres de ski, aux médecins incorporés, etc.). Une austérité à géométrie variable, quoi!». Oh, oh, j’en vois qui tiquent et qui me crient des noms en vociférant que les stations de ski ne commencent jamais à fabriquer de la neige artificielle en octobre. Juste pour vous mes adorables petits amis, j’ai ressorti de mes vieux dossiers cet article du Journal de Montréal daté du 20 octobre 2004 : «Saint-Sauveur : les canons à neige déjà en marche». Bah, au prix qu’ils paient pour leur électricité et qu’il n’y a pas au Québec de redevances sur l’eau qu’ils utilisent, pourquoi ne pas en profiter? On refilera la facture au peuple.

L’industrie de la neige artificielle

La neige artificielle full subventionnée coûte tellement peu chère à nos stations de ski qu’elles en vendent à profit de grosses quantités à l’industrie du cinéma, aux promoteurs privés d’événements, aussi loin que le Missouri aux Etats-Unis, à des particuliers, etc. Cela rapportait au seul Mont-Saint-Bruno plus de 100 000$ l’an au début des années 2000 et c’est encore le cas aujourd’hui : «Le Mont-Saint-Bruno (et les autres aussi) vend de la neige» (Le Journal de Montréal, 9 décembre 2002).

Jouer la carte du chantage et du pauvre tas en faillite

Comme plusieurs autrees entrepreneurs qui militent toujours pour moins d’État pour les autres et pour plus d’État pour eux, le chantage, les risques de faillite, les menaces de délocalisations ou de mises à pied, etc., les centres de ski alpin, avec leur montagne de lobbyistes, ont le tour d’avoir l’oreille et l’argent des politiciens. Naturellement, nos médias de désinformation et de propagande sont sensibles à leur détresse qu’ils se font un devoir de publier afin d’appeler un minimum de compassion chez leurs lecteurs et leurs auditeurs.

  • «L’industrie du ski réclame un tarif d’électricité (un autre) préférentiel» (Le Devoit, 8 juin 2012). Et ils l’ont eu. Hourra et bravo;
  • Bis en 2020 : «Les stations de ski demandent un (autre) allègrement des frais d’électricité» (Le Journal de Montréal, 27 octobre 2020);
  • Nouvelle triste : «L’industrie du ski déprime» (La Presse, 10 avril 2012). Vite appelez le 911;
  • À faire pleurer : «Ski. La situation financière est préoccupante» (Le Journal de Montréal, 15 novembre 2007). Au secours l’État et Hydro : «por favor»;
  • Triste à mourir : «Des stations de ski uas bas de la pente» (16 avril 2009). Pendant que le prix des aliments et de l’essence augmente, celui des aliments diminue grâce à l’aide gouvernementale;
  • 2001 : «Les centres de ski glissent sur l’or» (La Presse, 7 janvier 2001);
  • 2005 : «La mailleure saison de ski en 14 ans» (Le Journal de Montréal, 2 juin 2005);
  • 2002 : «Revenus records pour Saint-Sauveur en 2004» et «Mont-Saint-Sauveur. Sauveur rachète ses actions» (Le Devoir, 2 octobre 2002). Il faut donc les aider pour qu’ils en rachètent plus et versent plus de dividendes.

On appelle ça des profiteurs qui se plaignent toujours le ventre plein et ils ne sont pas les seuls. C’est drôle mais ces dernières années, les stations de ski ne rendent plus publiques leurs résultats financiers de peur d’irriter le monde et afin de continuer à mentir.

Oui la CAQ est un parti écologique pur et dur

En plus d’aider publiquement avec notre argent qui devrait plutôt être investi en santé et en éducation, voici une autre bonne nouvelle pour les sportifs invétérés : «La CAQ ouvre le parc du Mont-Tremblant aux motoneiges» (Le Devoir, 24 novembre 2018). Bernard Drainville a dit «lâchez-moi avec vos GES» afin de nous faire avaler le 3e lien vert. Alors moi je dis «lâchez-moi avec vos caribous», même s’ils sont en voie d’extinction : «Le caribou forestier menacé par la motoneige» (La Presse, 30 novembre 2007). Aie vous autrres les chialeux, l’écolo Jean Charest l’a dit : «La motoneige serait compatible avec le développement durable» (Le Journal de Montréal, 18 décembre 2004).    

Ukraine, Devoir, JDM et R/C, sous tutelle des gouvernements et leurs agences

https://www.lemonde.fr/international/live/2023/03/04/guerre-en-ukraine-en-direct-le-bilan-des-tirs-de-missiles-russes-a-zaporijia-est-monte-a-onze-morts_6164103_3210.html

Entendons-nous tout de suite sur ces points afin de ne pas se chicaner

Bon, on s’entend là-dessus : on est tous pour la paix et contre le conflit armé entre l’Ukraine d’un côté et les Ukrainiens russophones et ses alliés de la Russie. Comme souvent dans les guerres, les perdants sont le monde ordinaire qui en fait les frais et les gagnants sont la classe dominante composée d’oligarques et de transnationales qui en sous main mènent à leur guise les politiciens inféodés. Même qu’en situation  de guerre, ça engraisse les profits des grosses compagnies privées comme celles œuvrant dans les domaines de l’armement, du pétrole, de l’alimentation, du pharmaceutique, etc. J’ai de la peine pour tous les Ukrainiens et pour tous les Russes embarqués dans ce conflit armé depuis plus d’un an. En cause aussi, le maintien absolu de l’hégémonie des pays occidentaux dans le monde qui, hélas, voit arriver de nouveaux prétendants comme la Chine, la Russie et l’Inde, tant sur les plans économique que militaiure. Ce fut des cas semblables récemment en Irak, en Lybie, en Afghanistan, au Yémen, en Palestine, au Bahreïn, au Soudan, au Myanmar et autres. Certains voient le tapis leur glisser sous les pieds.

Couverture des vrais faits ou des faits alternatifs

Vous êtes d’accord avec moi que pour la couverture de ces conflits sanglants et mortels, on s’attend de nos médias privés subventionnés par l’État à une information équilibrée, neutre et indépendante. Bon, encore une fois, vous allez reconnaître que ce n’est malheureusement pas à ça que l’on a droit de la part de Radio-Canada, du Devoir, du Journal de Montréal, etc., en ce qui concerne le conflit militaire qui sévit en Ukraine. À moins d’être borné, ignorant ou surbordonné à certains intérêts particuliers, vous allez encore une fois être d’accord avec moi que depuis le début du conflit, on a droit à tout le contraire de la part de nos médias, et ça saute aux yeux : désinformation, propagande, choix des événements à couvrir, des experts à consulter, des photos à prendre, choix des faits à ne pas couvrir et ceux traités qui sont maquillés et teintés, sans compter la pluie de mensonges. Nos médias publient des nouvelles qui sèment l’émotion et cultivent la haine envers tous ceux qui ne se laissent pas dominer et exploiter par les pays occidentaux. En passant je vous mets au défi de me trouver une bonne nouvelle publiée par le Journal de Montréal, le Devoir ou Radio-Canada impliquant des faits positifs survenus en Chine, en Russie, en Iran, à Cuba, au Venezuela, comme leurs services publics de santé, d’éducation et de transports en commun, leur espérance de vie, l’égalité des chances, les réussites et découvertes scientifiques, etc. Pis, croyez-vous avoir trouvé? Vous n’en trouverez pas seulement et toujours des mauvaises nouvelles qui, souvent, relèvent de la mauvaise foi. Vous le savez bien les Chinois et les Russes sont les seuls à s’adonner régulièrement à de l’ingérence politique dans le monde, à des cyberattaques, au financement de coups d’État (comme celui survenu en Ukraine au début des années 20000 qui donna lieu au reversement du gouvernement d’alors pro-russe élu démocratiquement. Un coup d’État sanglant mené par les très démocratiques milites patriotiques Azov et Svoboda) et aussi de l’espionnage politique et économique. Tout le monde devrait savoir que la Chine et la Russie seraient encore au stade préhistorique s’ils n’avaient pas volé les découvertes de nos joyaux comme Bombardier, SNC-Lavalin, Bell, Vidéotron, Nortel, Suncor, Desjardins, et autres emblèmes d’ici que nous chérissons. Oui Cuba a trouvé un vaccin COVID mais il nous a espionné en cachette.

Du 17 au 26 février, soit 10 jours, Le Devoir sort l’artillerie lourde

Là encore vous allez vous ranger derrière moi et me donner raison encore une fois peu importe votre opinion sur le conflit impliquant la Russie et l’Ukraine… à moins que vous soyez de mauvaise foi, ce que je doute. Aie, pendant au moins sept jours (du lundi 20 au dimanche 27 février 2023), pratiquement la moitié du journal Le Devoir, oui j’ai bien dit la moitié, a été consacrée à des nouvelles, des opinions, des rencontres, des éditoriaux, etc., tous biaisé à l’os et même la moelle. Les méchants sont évidemment les Russes et ses alliées, soit les six millions(environ) d’Ukrainiens russophones (qui veulent juste l’indépendance de leur patrie du Donbass et qui à cause de ça ont bombardés régulièrement par l’armée et les milices ukrainiennes depuis 2014 qui a fait des milliers de morts. Ça, nos médias, tiennent ça mort. Ces Ukrainiens russophones qui tiennent à leur langue et à leur culture.

Et les bons sont évidemment le reste de l’Ukraine (excluant le Donbass), innocentes victimes des vilains et cruels socialistes. Oui, il n’y a pas si longtemps, l’Ukraine était le  pays d’Europe le plus corrompu et le plus pauvre avec ses milices néofascistes comme Azov et Svoboda qui ont été intégrées à l’armée ukrainienne. Depuis, nos médias propagandistes n’en parlent plus : ils sont devenus des modèles patriotique, nationalistes et humanitaires!

Quelques exemples édifiants de textes dégoulinant de mauvaise foi

Pour bien partir le bal hebdomadaire de l’intoxication et de l’endoctrinement, Le Devoir «a reçu en entrevue l’ambassadrice d’Ukraine au Canada qui a fait le point un an après le début de l’invasion de son pays» (Le Devoir, 17 février 2023). Une pleine grosse page consacrée à cette entrevue afin de donner l’heure juste au lecteur, enrichir son raisonnement et développer son esprit critique que l’on veut indépendant. Et puis samedi le 18 février 2023, un cahier d’un gros 5 pages accompagné en page couverture d’une belle grosse photo triste à mourir qui m’a arraché plusieurs larmes. Attendez, ce n’est pas fini, 4 autres gros textes publiés le lundi 20 février 2023 avec la chronique de François Brousseau de Radio-Canada, un gars nettement sous influence, et le très beau article de 2 pages consacrés

Mes questions aux charlatans sur les prétendues vertus de la santé privée

https://scfp.ca/la-hausse-du-cout-de-lassurance-maladie-privee

Mes questions à 100 points pour commencer du bon pied

Vous savez bien qu’aux Etats-Unis, la santé privée qui fait place à des transnatonales qui détiennentles cliniques et les hôpitaux accompagnés de grosses compagnies d’assurance lucratives qui agissent comme intermédiaires entre le patient et les médecins et hôpitaux privés. Aux States, la santé est une marchandise comme les crottes de fromage qui est livrée au marché avec ses pseudo-lois supposément naturelles et sa vigoureuse concurrence entre agents économiques qui, selon la théorie, est censée toujours déboucher sur le plus bas prix au bénéfice des consommateurs. Dans l’économie de marché, les oligopoles, les cartels, les ententes informelles entre compétiteurs, la collusion et la corruption sont absents en raison du rigoureux code de déontologie et de responsabilité sociale naturelle des joueurs économiques. En aucun cas ces derniers s’immiscent dans les affaires politiques et s’ils détiennent la très grande majorité des médias d’information, jamais, ils s’interviennent dans les salles de nouvelles et auprès des journalistes. Voilà pourquoi j’aime profondément le modèle capitaliste qui rime forcément avec démocratie «full proof» et liberté totale. Mais, attention, oui les grosses compagnies avec leurs paradis fiscaux sont plus riches et plus grosses que l’État mais rappelez-vous que c’est le peuple qui mène et qui est souverain. Voilà pourquoi on dit que le capitalisme est supérieur au socialisme. Léo, je t’en prie, arrête de dire des conneries grand niaiseux. Aie, pas si grand que ça! Seulement 5’8!

Ma première question aux ti-joe connaissants

Bon voilà ma première question : si le privé est tellement bon et nettement supérieur au public, alors pourquoi le système de la santé privée chez l’Oncle Sam est-il, et de loin, soit environ le double le plus cher par habitant de tous les pays occidentaux et autres où prévalent des systèmes majoritairement publics? Les ti-counes à Éric Duhaime, Maxime Bernier, Pierre Fitzgibbon, Mario Dumont et Richard Martineau sont aimablement et amicalement invités à répondre à ma première question mais ils ne le feront pas, préférant associer leurs dogmes et leurs «charlatanisme» sur la répétion aveugle et sans fondement sérieux du «le privé c’est mieux que le public». Mais du privé très subventionné par l’État s’entend et qui, pour être plus concurrentiel, transfère certaines activités et filiales dans leurs paradis fiscaux que nos démocraties tolèrent et encouragent même : «Soigner un cancer du côlon coûte deux fois plus aux Etats-Unis qu’au Canada» (Le Journal de Montréal, 1er juin 2018). Pourquoi?

Ma deuxième question aux démagigues ambulants

Les fanatiques du privé claironnent toujours qu’il y a trop de bureaucratie dans la fonction publique comme en matière d’environnement et de santé et sécurité au travail. Alors pourquoi dans le système de santé privée aux States, l’ajout de l’intermédiaire que sont les compagnies d’assurance à but lucratif fait-il exploser les coûts de la bureaucratie comparativement au système public daqns lequel ils sont absents puisque c’est le gouvernement qui s’occupe de la santé que nous payons par le biais de nos impôts plutôt que via les grosses primes d’assurance versées aux assureurs privés. Dans le système de santé publique, la relation est gouvernement-patient alors que dans le modèle privé, la structure économique est assureurs privés-hôpitaux et cliniques privés-patients.

Les mensonges véhiculés à l’effet que c’est au Québec que les impôts sont les plus élevés

Ah oui, nos experts en fiscalité présents dans nos médias, nos universités, nos entreprises et nos partis politiques vont toujours prétendre que nous, au Québec, payons plus d’impôts sur le revenu que partout au Canada et aux Etats-Unis, ce qui est intégralement faux. Oui, au Québec, on paie plus d’impôts qu’aux States aux gouvernements car nous recevons plus de services publics (santé, éducation, garderies, eau, etc.) mais les individus américains paient au total plus d’impôts que nous, si on prend en compte, comme on devrait honnêtement le faire, les impôts payés là-bas à l’État et ceux payés au privé, que nous on paie aux gouvernements pour leurs services privés comme la santé, les garderies, l’eau, les autoroutes, l’éducation, etc. Pour comparer les impôts payés par le contribuable dan différents pays et provinces, il faut comparer ce qu’il paie tant au privé qu’aux gouvernements pour le même panier de services rendus par l’État et le privé. Il me semble que ça prend pas une cent watts pour comprendre ça!

La santé privée fait saliver les arrivistes comme dan les cas du cannabis et de l’éolien

Au Québec, la privatisation de la santé fait l’envie des affairistes et des compagnies d’assurance comme Great West, London Life, Canada Life de Power Corp. Et Sun Life. C’est cette dernière compagnie qui, par esprit patriotique, a fui le Québec lors de la première élection du Parti québécois et qui a eu à sa tête la très vendeuse de sa propre personne, Isabelle Hudon. Elle a quand m^me été nommée par Justin Trudeau ambassadrice du Canada en France (une vraie honte) et depuis peu présidente de la Banque de développement du Canada (BDC) qui, pour la conseiller, a versé des millions de dollars à la multinationale américaine McKinsey. Ah oui, elle se fait accompagner par son chauffeur, même lors de déplacements à l’étranger. La dame a des principes. Alors il ne faut pas se suprendre que la privatisation de la santé attire les rapaces comme Sun Life, Power Corp. Et les assureurs qui ont, à cet effet, nettement affiché leurs couleurs et embauché plusieurs lobbyistes comme la fille de Jean Charest, lui aussi devenu lobbyiste : «La Financière Power investira dans les services publics (ça ne peut pas êttre plus clair)» et «Santé privée : les assureurs sont prêts (pas par charité mais pour l’argent) à prendre le relais de Québec (comment ne pas les haïr, sauf Duhaime, Dumont, Martineau et cie)» (La Presse, 16 mai 1997 et Le Devoir, 1er nnovembre 2002). Vous voyez par la date des articles cités, 1997 et 2002, que ça fait longtemps que les fripouilles travaillent ardemment afin de satisfaire leurs propres intérêts, eux qui peuvent compter sur la compréhension de politiciens qui proviennent du privé et qui y retournent après leur séjour temporaire en politique : Lucien Bouchard, François Legault, Jean Charest, Philippe Couilard, Christian Dubé, Pierre Fitzgibbon, Raymond Bachand, Guy Chevrette, etc.

Ma troisième question à mes visionnaires pragmatiques à mes autoproclamés chéris

Certains malins et futés vont me dire que j’exagère et que la santé privée aux Etats-Unis ne coûte pas si chère aux Américains. Alors, s’il en est véritablement ainsi, pourquoi chez nos amis Yankees, et cela depuis toujours, comme le démontre mon article du 18 août 2003 paru dans Le Devoir, en est-ilo ainsi? «L’hospiptalisation, cause première des faillites aux Etats-Unis. Un groupe de 8000 médecins américains réclame la création d’un système de santé universel et gratuit (ça doit être des socialistes invétérés)».

La suite dans mon prochain article

Dans mon prochain article, vous allez voir que la santé privée au Québec attire toute la fripouille et implique Alexandra Charest, la fille du frisé de Sherbrooke, à titre de lobbyiste, elle qui l’a été aussi pour le cannabis privé; les assureurs privés comme Sun Life et Power Corp.; de firmes incorporées dans les paradis fiscaux et des fonds spéculatifs dont le caquiste éthicien et omnubulant Pierre Fitzgibbon fut jusqu’à récemment actionnaire. La CAQ et le PLQ soont tellement favorables à la santé privée qu’ils ont même dit à la Caisse de dépôt et placement et à Investissement Québec d’aider le privé et d’y investir notre argent public. Vraiment dégueulasse, on paie pour se faire hara-kiri. 

Éolien privé + lobbying = corruption légalisée

https://www.tvanouvelles.ca/2018/11/28/27-milliards–pour-brancher-des-parcs-eoliens-au-reseau-dhydro

Un fait indéniable : l’éolien privé coûte beaucoup plus cher

Ça prend pas un diplôme pour démontrer que l’éolien privé coûtera dans le futur aux Québécois des millions de dollars en plus que si on avait demandé à Hydro-Québec, notre bien collectif de le faire lui-même, lui qui le fait déjà pour les grands barrages et qui possède les ressources financières et l’expertise pour le faire, ce qui n’est pas le cas pour les affairistes privés. Aie, aucune entreprise privée ou aucun individu n’accepterait de faire appel à intermédiaire à but très lucratif s’il est en mesure de le faire lui-même. Avec l’éolien privé, on ajoute à la structure économique un agent économique superflu et inutile… à moins que l’on veuille délibérément privilégier l’intérêt de certains au détriment de l’intérêt public et du bien commun. Entrepreneurs mon œil!

L’éolien privé ne comporte aucun risque et ne demande aucune expertise

N’importe qui peut se lancer dans l’éolien, comme on l’a vu avec des papetières, des institutions financières, des caisses de retraite, des fonds spéculatifs, etc. qui ont diversifié leurs activités dans ce lucratif domaine. Vous n’avez qu’à acheter la structure toute faire par des firmes comme General Electric et bang Hydro-Québec va même payer pour le branchement à son réseau, en plus de s’engager à acheter toute votre électricité en tout temps à plus de 11 cents le kilowattheure (confirmé par Hydro-Québec) : «2,7 milliards$ pour brancher des parcs éoliens au réseau d’Hydro (défrayés par HQ)» (Le Journal de Montréal, 28 novembre 2018). Hydro est obligé par contrat à acheter à un prix démoniaque (plus de 11 cents le kWh) l’électricité produite par les éoliennes et les barrages privés même si durant la saison morte il est en surplus d’énergie. C’est alors qu’il doit fermer ou réduire la production d’électricité de ses propres barrages. Cela n’a aucun sens et on endure ça. Allô démocratie! Nos politiciens sont tellement corrompus que : «L’éolien privé le plus cher en Amérique du Nord est… au Québec» (Le Journal de Montréal, 17 mai 2018). Et qui paie pour ces cadeaux princiers? Oui, la population prise en otage à qui on impose cette folie : «Les Québécois paient les factures d’énergie éolienne les plus élevées. Les prix de l’électricité produite par des parcs éoliens privés ne baissent pas». Du vrai vol institutionnalisé et légalisé. Ce n’est pas les riches grosses compagnies, ni les serres, ni les centres de données, ni les centres de ski, etc. qui vont payer pour cette arnaque mais bel et bien les consommateurs résidentiels : «Énergie éolienne privée. Les grands consommateurs ne veulent pas payer» (La Presse, 11 mai 2013). En 1995, même les dirigeants d’Hydro l’avaient affirmé : «Hydro admet qu’elle perd beaucoup en achetant de l’électricité privée (des petits barrages privés et encore plus avec l’éolien privé)» (La Presse, 18 mai 1995). Et pourapporter plus de preuves : «Rapport-choc de la vérificatrice générale (madame Guylaine Leclec) : l’éolien privé a coûté 2,5 milliards de dollars (en trop) aux contribuables québécois en 8 ans» (Le Journal de Montréal, 9 mai 2018).

Tellement corrompus que l’on fait appel principalement à des étrangers

Ça c’est le summum de la servitude et du colonialiste volontaire car nos gouvernements cèdent ce klondike majoritairement à des firmes étrangères comme EDF (Électricité de France qui appartient à l’État français alors qu’ici, Legaults et Couillard, ont interdit à HQ de se lancer dans l’éolien privé afin de le laisser aux opportunistes), Invenergy des États-Unis, l’allemande Enercon, l’ontarienne Sky Power, même les papetières Kruger et Resolu, sans oublier la transnationale Power Corp., qui opère dans une multitude de domaines : «Éolien. La propriété étrangère des parcs éoliens n’inquiète pas Québec (PLQ de Couillard et de Charest)» (Le Journal de Montréal, 28 octobre 2017). Bah, ces vendus avaient même affirmé que la vente de Bombardier et de Rona à des étrangers enrichirait les Québécois.

Une autre preuve bétonnée

Mes amis, vous voyez bien que l’éolien privé qui ne nécessite aucune expertise et pas de ressources financières, c’est du vol. Pour preuve : en 2022, le gouvernement caquiste de Legault et de Fitzgibbon ont demandé à Hydro de lancer deux appels d’offres pour un bloc de 300 MW d’électricité de source éolienne et 480 MW de sources renouvelables comme le solaire. Et bien, HQ a reçu pas moins de 27 projets «d’entrepreneurs» privés totalisant 4205 MW alors que HQ en voulait 780 MV, soit 5,4 fois plus que désiré. Vous voyez bien que l’argent facile et assuré attire les faiseux qui vont s’enrichir à vos dépens : «Hydro devra choisir entre une vingtaine (27) de projets éoliens» (Le Journal de Montréal, 29 juillet 2022). Ne pas avoir confié l’éolien à Hydro-Québec, c’est du recel, je le répète.

L’éolien privé attire la canaille et la fripouille

«Des anciens du Parti libéral du Québec (PLQ) font la promotion (comme lobbyistes) de projets éoliens privés (bien évidemment)» (Le Journal de Montréal, 26 septembre 2018). Et interviewer par l’innocent journaliste du JDM, Pierre-Olivier Zappa, l’expert universitaire des HEC de Montréal qui a justement une chaire financée par des firmes énergétiques privées, Pierre-Olivier Pineau a tout simplement trouvé ça correct. Il a dit : «La filière éolienne privée recrute là où se trouve l’expertise (plutôt les profiteurs). C’est tout à fait légitime (même moral et vertueux)». Et que dites-vous de ces deux nouvelles : «Trois ex-patrons d’Hydro-Québec misent (à titre de lobbyistes) sur l’éolien… privé» et «Une ancienne v.-p. d’HQ inscrite comme lobbyiste (Stella Leney) pour Groupe Mondial Énergies Renouvelables» (Le Journal de Montréal, 12 septembre 2018 et 10 octobre 2019). Et Power Corp. qui se diversifie dans l’éolien, voilà une bonne nouvelle pour elle. Ça va l’aider à avoir des contrats fabuleux d’HQ : «Un ancien de power Corp. au CA d’Hydro» (Le Journal de Montréal, 13 septembre 2019). Que fait au juste cet individu, Luc Jobin, au conseil d’administration d’HQ?

Et Legault qui, après Fitzgibbon, en rajoute

La privatisation de nos services publics et de nos instruments collectifs, c’est dans les gênes de la CAQ, comme cela l’était pour le PLQ. La CAQ qui privatise à vitesse grand V notre système de santé publique et aussi les logements abordables, l’éducation, les garderies, etc.

Aie, je n’en revenais tout simplement pas lorsque j’ai lu ces propos décourageants formulés par François Legault : «Pas question pour Hydro-Québec d’exploiter ses propres parcs éoliens. Il faut laisser ça au privé. Je trouve que l’État québécois est déjà impliqué dans beaucoup de choses» (Le Devoir, 28 janvier 2023). Et le journaliste Alexandre Robillard qui ne pose pas de questions au premier ministre du genre :

1- Pourquoi l’éolien privé est préférable à Hydro? 2- Avez-vous des études démontrant que pour les Québécois l’éolien privé c’est mieux? 3- Pourquoi en Norvège la société d’État Equinor fait elle-même les forages en mer, et non le privé, ce qui lui a permis de créer le deuxième plus grand fonds d’investissement au monde? 4- Sur quoi vous basez-vous pour affirmer que l’État québécois est impliqué dans beaucoup de choses? Comme quoi? Pourquoi nous collectivement, par le biais de l’État, on ne peut pas être dans plusieurs activités alors que le privé peut lui opérer dans une multitude de domaines comme Power, Amazon, Ellon Musk? Et le franchisé du privé qui clôt le débat : «Fitzgibbon veut laisser l’éolien au privé» (Le Devoir, 27 janvier 2023). Encore là, le journaliste n’a pas demandé pourquoi! Allô journaliste d’enquête. Plutôt des haut-parleurs!