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Il faut évoluer et s’adapter qu’a dit la ministre caquiste : vers et à quoi?

https://www.ledevoir.com/societe/791043/habitation-a-qui-revient-le-financement-du-logement-social-au-quebec

La ministre n’a pas de complexe, sauf de…

France-Élaine Duranceau est l’actuelle ministre caquiste de l’Habitation en charge du logement social. Madame est fière de dire qu’elle provient du secteur privé, soit la firme de service-conseil en immobilier commercial Cushman & Wakefield où elle était vice-présidente. Madame n’est donc pas n’importe qui a sa propre vision de ce que devrait être l’État et les services sociaux. Dans le privé, elle était affectée à l’immobilier commercial et là, au gouvernement, c’est elle qui gère le logement social. Immobilier commercial et logement social c’est du pareil au même dans le sens que le logement social doit se convertir à l’immobilier commercial afin d’évoluer et de s’adapter.

Le privé est mieux dans tout afin de moderniser l’État

Comme pour régler les problèmes récurrents de la santé publique, la CAQ, le PQ et le PLQ ont opté pour faire beaucoup de place à l’expertise des cliniques et des hôpitaux privés. Le privé est nettement plus cher mais c’est plus que du bonbon. Et face à la pseudo-pénurie d’énergie, Legault et son ultra ministre Pierre Fitzgibbon ont opté pour la privatisation partielle d’Hydro-Québec en confiant au gros prix l’éolien privé à des affairistes comme Boralex, Innergex et Énergir. Oui, ça va coûter beaucoup plus cher aux consommateurs et moins cher aux entreprises, mais il faut se moderniser dans la vie :

  • «Santé : Québec (la CAQ) veut l’aide du privé» (Le Devoir, 18 février 2021);
  • «Santé : le privé en renfort pour réduire l’attente en radiologie (et pour les chirurgies)» (Le Devoir, 22 juillet 2021);
  • «Santé : jusqu’à 150% plus cher pour une opération au privé (données colligées par l’IRIS, vérifiées et authentifiées par le journaliste du Devoir)» (Le Devoir, 24 avril 2023);
  • «Gitzgibbon et Legault veulent laisser l’éolien au privé (et non à Hydro-Québec)» (Le Devoir, 27 et 28 janvier 2023).

Et pour solutionner les problèmes du logement social?

Et oui, la ministre caquiste de l’Habitation l’a affirmé et l’a confirmé, comme si cela était une évidence : «Le privé à la rescousse du logement accessible. La nouvelle ministre de l’Habitation, France-Élaine Duranceau explique qu’elle veut trouver d’autres façons de faire afin d’atteindre la promesse caquiste de 1170 nouveaux logements sociaux» (Le Devoir, 17 décembre 2022). D’autres vieilles et hypocrites façons de faire : privatiser. Et elle se pense originale.

Nos élus ont le don de nous emberlificoter et nos médias libres et impartiaux répètent inlassablement leurs âneries et en rajoutent même, spécialement les éditorialistes et les chroniqueurs du genre Martineau, Facal, Dumont et Bock-Côté. Observez le titre des articles que je viens de vous citer : «Santé : le privé en fenfort (sic)», «Québec (CAQ) veut l’aide (sic) en santé» et «Le privé à la rescousse (sic) du logement social». Alors même si ce sont des entreprises privées à but lucratif qui vont faire beaucoup d’argent avec la privatisation de nos services publics et de nos instruments collectifs, elles sont quand même perçues comme des bienfaiteurs, des humanistes et des sauveurs même si dans les faits elles sont des profiteuses à qui nos gouvernements asservis donnent, sur notre bras, des «opportunités» d’investissements dans les services publics sans prendre aucun risque comme dans l’éolien, le logement social et la santé.

Madame nous prend pour des morons

Aille, France-Élaine Duranceau nous prend pour des imbéciles quand elle affirme, dans toute sa condescendance, que la solution à la pénurie du logement social passe par des firmes privées à but lucratif comme la banque Desjardins et le Fonds de solidarité (sic) FTQ qui, nécessairement, vont faire de l’argent en étant fortement subventionnés par l’État comme le sont les cliniques et hôpitaux privés, les écoles et garderies privées et barrages et éoliennes privés. C’est ça la réingénierie de l’État mise en place par les libéraux avec leurs saines mesures d’austérité sous l’influence de l’ex-ministre libéral Martin Coiteux, celui-là même qui avait accusé George W. Bush d’être socialiste : «Coiteux annonce l’État du XXIe siècle. La transformation passe par la réduction des effectifs de la fonction publique» (Le Devoir, 26 novembre 2014). Et toujours selon le petit monsieur, pour moderniser l’État : «La pensée magique ne suffit plus, dit Martin Coiteux» (Radio-Canada, 25 novembre 2014). La pensée magique, c’est quoi d’après les libéraux, les caquistes et la ministre France-Élaine Duranceau, selon vous?

Savoir évoluer et progresser dans la vie selon la pensée de madame Duranceau

Alors aux dinosaures et aux fossiles qui s’obstinent, à des fins idéologiques, démagogiques et par ignorance crasse, à s’opposer à la privatisation du logement social et autres services publics, la lucide et visionnaire ministre caquiste Duranceau les a ainsi apostrophés : «Ceux qui insistent pour dire que c’est Accèslogis (service géré par l’État et les commis d’État) qui était la meilleure chose (plutôt que le privé), c’est parce qu’ils ne veulent pas être agiles (sic), ils ne veulent pas évoluer (sic). Il faut s’adapter (sic), lance la ministre caquiste à l’endroit des groupes communautaires qui critiquent la création du Programme d’habitation abordable Québec (quel nom vide de sens), son bébé qui va privatiser le logement social au Québec» (À qui revient le financement du logement social au Québec? Le Devoir, 15 mai 2023). Ben effrayant de larguer autant d’inepties et on les laisse faire.

Et la brillante ministre de poursuivre son homélie primaire et pathétique : «Tout le monde est d’accord (sic) pour dire que c’était trop long de faire du logement social (avec une instance gouvernementale), donc on a demandé l’aide (sic) à Desjardins et au Fonds de solidarité FTQ (pas si solidaire que ça quand vient le temps de privilégier ses propres intérêts). Ils mettent de l’argent et on a des bras (avant il n’y en avait pas pantoute) pour analyser les projets (ce que ne pouvaient pas faire les commis d’État)». La banque Desjardins et le Fonds FTQ vont mettre de l’argent dans le logement social mais pour le rentabiliser il va falloir que l’État les subventionne généreusement comme pour les écoles, les hôpitaux, l’éolien, les garderies, etc. privés. Franchement consternant d’entendre de tels propos venant de cette ministre caquiste plus portée sur l’intérêt privé que sur le service public et le bien commun.

Alors pour évoluer, selon ladite ministre caquiste, il faut absolument s’adapter à moins d’État et plus de privé; s’adapter et non s’attaquer aux changement climatiques et aux inégalités économiques; s’adapter à l’attente aux urgences et à l’obtention d’un médecin de famille; à l’augmentation du prix des aliments eu du pétrole commandée par les transnationales; à faire son lavage et à laver la nuit, etc.

Les démagogues et les idéologues selon Drainville

Les fumistes qui changent de partis comme on change de chemises

Nos partis politiques pullulent d’arrivistes qui changent de partis politiques pour la seule et unique raison d’être motivés par le pouvoir, la renommée, les kodaks et la limousine du ministre. La CAQ pullule de ce genre de vire-capots dont François Legault et son tapageur et pleurnichard ministre de l’Éducation Bernard Drainville. Il me semble que les principes vrais et profonds sont importants dans la vie. Mais pas pour ces opportunistes de première classe. Comment pouvez-vous faire confiance à ces gens? Cela constitue la vraie nature de nos pseudo-démocraties : tous les partis politiques sont semblables et sont interchangeables à quelques exceptions près. Tous sont financièrement attachés au système capitaliste qui, selon son essence, donne toujours priorité aux détenteurs de capitaux et à leur liberté de tout faire, ou presque. Au menu déterminé par ces puissants capitalistes et par les partis politiques qu’ils financent et qu’ils pourvoient en députés et ministres, il y a évidemment le moins d’État et plus de privé, mais subventionné par l’État, le libre-échange, les baisses d’impôts, l’absence d’irritants réglementaires, le pragmatisme et réalisme environnemental, l’économie de marché composée d’oligopoles et de transnationales qui font la pluie pour les consommateurs et le beau temps pour eux, le maintien des paradis fiscaux, la privatisation des services publics et des ressources naturelles, la corruption, l’acceptation des opinions divergentes et des manifestations contrôlées et surveillées afin de prévenir les abus, l’acceptation de la théorie du ruissellement de la richesse et du fait inventé que les inégalités économiques sont un phénomène naturel et sont nécessaires afin que roule l’économie.

Drainville change de principes comme ils changent de bobettes

Prenons juste un exemple démontrant le vrai visage de Bernard Drainville. En 2009, alors député péquiste dans Marie-Victorin, il rédige et fait paraître cette opinion dans La Presse du 18 septembre 2009 intitulée : «Nationalisons l’éolien. Hydro-Québec (et la population) doit en devenir le maître-d ’œuvre comme pour l’hydro-électricité». On se disait alors voilà un véritable nationalisme qui a à cœur l’intérêt collectif et le bien commun. C’était mal connaître la girouette.

Dans son hypocrite opinion, il écrivait même que : «Les contrats de production sont donnés (sans aucun risque assumé) à des compagnies privées (souvent étrangères). C’est inacceptable (sic). Les profits (et des gros en plus de ça) que l’énergie éolienne génère doivent appartenir aux Québécois». Beau parleur et beau menteur.

Le gouvernement caquiste a fait exploser l’éolien privé et pas un mot de Bernard Drainville. Il a probablement évolué et, par pragmatisme et réalisme, il s’est adapté à la modernisation de l’État. Pas aucune objection formulée par Bernard Drainville, même si son chef a récemment largué cette insanité : «On va laisser l’éolien au privé. Je trouve que l’État québécois est déjà impliqué dans beaucoup de choses» (Le Devoir, 28 janvier 2023). Et Bernard n’a pas non plus rabroué le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, très porté sur l’éthique, la chasse aux faisans sur une île privée détenue par ses chums et les grosses subventions aux entreprises, lorsque celui-ci dans sa suffisance coutumière a affirmé et confirmé que : «Fitzgibbon veut laisser l’éolien a privé» (Le Devoir, janvier 2023).  

Les démagogues selon Bernard Drainville

Lundi le 18 mai 2023, Bernard Drainville a rencontré les journalistes et éditorialistes du Devoir et a traité de démagogue le meilleur journaliste politique du Québec, Michel David, qui lui avait tout simplement demandé d’expliquer l’iniquité entre le salaire des enseignants et celui des députés. Avec raison, monsieur David a souligné cette absence de justice, probablement pragmatique et réaliste aux yeux de la CAQ et du PLQ : «Un enseignant ayant entre 5 et 10 ans d’expérience gagne en moyenne 16 000$ de moins au Québec qu’ailleurs au Canada, alors que les députés de l’Assemblée nationale s’apprêtent à s’octroyer un salaire de base supérieur de 10 830$ à celui que reçoivent les parlementaires les mieux rémunérés dans une autre province, soit ceux de l’Alberta». (Deux poids, deux mesures. Le Devoir, 18 mai 2023). Réponse de Drainville à Michel David : «Tu compares vraiment le job d’enseignant au job de député. Tu es en train de me dire que ça se compare? Comme s’il avait vu dans la question légitime de Michel David un véritable crime de lèse-parlementarisme». Pour Drainville le carriériste, Michel David est un démagogue comme tous les autres qui osent contredire et s’opposer aux prétentions, aux mensonges et aux politiques du gouvernement caquiste. Comme il l’a fait lors de l’abolition du 3e lien à Lévis par le gouvernement caquiste, Bernard a fait son petit numéro, a versé des larmes de crocodile et s’est hypocritement repenti : «Drainville présente ses excuses aux enseignantes» (Le Devoir, 19 mai 2023). Il ne s’est pas pantoute mal exprimé à Michel David, c’est vraiment ce qu’il pense. Condescendant et narcissique le monsieur comme bien d’autres valets de la classe dominante œuvrant comme politiciens.

Les idéologues selon Bernard Drainville

En 2016, le Conseil supérieur de l’éduction du Québec (que la CAQ vient de mettre sur une tablette car trop dérangeant) a affirmé, avec raison, que le système scolaire du Québec était le plus inégalitaire au pays avec ses nombreuses écoles privées, de loin les plus subventionnées au Canada (c’est au Québec qu’il y a le plus d’écoles et de santé privées qui n’ont de privé que le nom) et ses programmes particuliers au sein même du réseau public. On parlait alors de l’école à trois vitesses, la dernière était réservée à la progéniture du monde ordinaire parquée dans des classes ordinaires avec en prime moins de financement et moins de services.

Récemment, l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) a redit la même chose. Bien évidemment, Bernard a renié les faits et la science et a traité les experts du Conseil supérieur de l’Éducation et bang : «Éducation. Bernard Drainville dévoile ses sept priorités. Le ministre n’a pas été en mesure de chiffrer le nombre d’enseignants manquants» (Le Devoir, 27 janvier 2023). Il faut bien savoir que la CAQ est guidée par le gros bon sens, le réalisme, le pragmatisme et le populisme. La CAQ n’aime pas et n’a pas besoin d’études sérieuses pour gouverner. Pour la CAQ et Drainville, études sérieuses riment avec idéologie et démagogie. Sept priorités, pourquoi pas 20? Les sept priorités ou quand trop c’est comme pas assez. Dans ses 7 priorités, rien sur couper court aux subventions versées aux écoles privées.

Le troisième lien et Bernard Drainville

Ceux qui prétendaient que le 3e lien allaient provoquer une hausse substantielle de gaz à effet de serre, Bernard Drainville les a qualifiés encore une fois de démagogues et d’idéologues et dans un soupir profond il s’est écrié : «Lâchez-moi avec les GES» (Le Devoir, 3 septembre 2022). Et à l’abandon dudit 3e lien, Bernard a de nouveau pleuré en public.

Mots fraternels et touchants de Michel Chartrand pour mes 50 ans

Carte de fête de Michel Chartrand

En fouillant dans mes papiers, j’ai retrouvé cette belle carte de fête que mon ami Michel Chartrand m’avait adressée le 27 novembre 1996 pour mes cinquante ans. De sa belle écriture il m’avait écrit ces beaux mots émouvants. Peut-être vais-je faire des jaloux (avec raison) car je me considère tellement chanceux de l’avoir eu comme ami pendant environ vingt ans, d’avoir prononcé plusieurs conférences avec lui et de l’avoir eu comme mentor pour me guider, m’instruire, me botter parfois le cul et de m’avoir communiqué son amour infini de l’ouvrier et du monde ordinaire, sa simplicité, son authenticité et son courage afin de dénoncer et de combattre les profiteurs, les seigneurs féodaux, les «smattes» et, comme il le disait souvent, les faiseux, les crossentins, les mécréants et les scélérats. Je pense encore avec nostalgie aux nombreux repas, parfois arrosés, pris ensemble et les fois qu’il débarquait dans mon bureau à l’UQAM. Oui, j’ai eu de la chance de le côtoyer et d’avoir aussi eu comme amis des gens comme Paul Rose, Colette Legendre, Richard Desjardins, Armand Vaillancourt, Gaston Miron, Pierre Klepock, Pierre Dubuc, Claude Saint-Laurent, Anne Villeneuve, Andrée Bergeron, Émile Boudreau et d’autres que j’oublie et qui étaient également amis de Michel Chartrand. Belle petite gang!

Voici les beaux mots de Mimi

Mon cher Léo-Paul,

            Aurore-coucher du soleil, tu es un phare dans la nuit du Québec financier           matérialiste.

Puisses-tu prolonger ton demi-siècle vers un apogée nonagécure. C’est le moins d’années que je te souhaite emplies de bonheur au service de notre peuple. «Jour et nuit, été, hiver il faut dormir le cœur ouvert» (Gilles Vigneault).

Fraternellement, Michel Chartrand.

Richelieu, le 27 novembre 1996.

Rejeté par les médias. Pourquoi donc?

Il y a environ 40 ans, oh la la que j’étais bien vu par les médias écrits et parlés qui publiaient mes études socio-économiques sur les banques, les pharmaceutiques, les pétrolières, les épiceries, la fiscalité, les inégalités économiques, etc. J’ai été aussi chroniqueur pour des médias écrits et parlés comme Métro, Le Journal de Montréal, Radio-Canada, le 98,5 FM, etc. Tout allait tant que je limitais mes critiques à l’intérieur d’un certain cadre qui ne doit pas remettre en question les fondements structurels du capitalisme, de la mainmise des transnationales et des oligarques occidentaux sur nos politiciens et sur nos médias, qu’ils détiennent bien souvent. Pas touche aussi au folklore de nos pseudo-démocraties qui ne sont qu’un leurre étant dirigées par la classe dominante. Il ne faut pas remettre en question l’indépendance et l’objectivité de l’Agence France-Presse, de la Presse Canadienne et de nos médias québécois.

Oui, il m’était autorisé de critiquer les baisses d’impôts, les paradis fiscaux, les coupures dans nos programmes sociaux, la place du privé en santé et en éducation, la privatisation à gogo d’Énergie Atomique et d’Air Canada, du CN, de Télésat, de Pétro-Canada, de Téléglobe, des Arseneaux Canadiens, etc. Mais, afin de ne pas passer pour un hurluberlu, un rêveur et un communishe, il fallait surtout pas parler de choses futiles et ennuyantes, qui déplaisent aux publicitaires et aux propriétaires des médias, comme nationaliser nos ressources naturelles (mines, forêts, pétrole et gaz), créer une banque à propriété collective, une société d’État pharmaceutique et voir aussi à ce que l’importation des aliments et du pétrole soit sous l’autorité des gouvernements. Reprendre le contrôle collectif des voies ferrées, de l’internet, des réseaux sociaux tels que les GAFAMS, ben voyons donc, c’est pas pantoute réaliste et pragmatique. Je vous le redis : pour être présent dans nos médias, qui ont la prétention de servir de modèle, de professionnalisme et de neutralité dans le monde, il faut rester dans le cadre des paradigmes qui nous sont imposés par les puissants. Quitte à passer pour un fou et à continuer à être flushé, il faut continuer à dénoncer l’hypocrisie, les mensonges et les prétentions de l’élite et de ses subordonnés que sont la majorité des élus, des médias, des universitaires, des experts et autres. Aie, nous faite accroire que nous sommes libres et vivons pleinement en démocratie car nous avons le privilège de voter à tous les 4 ans pour des partis politiques qui se ressemblent tellement qu’ils ne font qu’un, dont les politiciens sont interchangeables et passent souvent d’un parti à l’autre et que les meilleurs d’entre eux proviennent de grosses entreprises privées. Arrêtez donc de vous faire rire en pleine face.

Monseigneur Helder Camara

Le brésilien  Helder Camara (1909-1999), qui fut évêque de l’un des diocèses les plus pauvres du Brésil et plusieurs fois menacé de mort par la dictature mené par les puissants du pays, a bien résumé la fourberie des dirigeants de nos soi-disantes démocraties dans lesquelles les vertus de partage, d’égalité et d’équité doivent être appliquées grâce à la charité privée avec ses ridicules guignolées des médias, ses bals de la pauvreté, ses clubs des petits déjeuners, ses fondations privées qui s’apparentent à des structures d’évitement fiscal, etc. Monseigneur Camara a tenu ces propos plein de lucidité et de vérité : «Quand je donnais aux pauvres et que j’organisais des campagnes et des levées de fonds auprès des pachas et des nababs, les riches me considéraient comme un saint et j’étais invité partout (car il s’inscrivait très bien et harmonieusement dans le système). Mais quand j’ai commencé à expliquer aux gens pourquoi ils étaient pauvres et ce qu’il fallait faire pour changer véritablement le système et mettre fin aux injustices, on m’a traité de communiste, de naïf et de révolutionnaire et on m’a rejeté». Il n’était plus pour eux un modèle car il a refusé de servir de caution et d’être un faire-valoir (Prions en Église, 27 novembre 2009 et juillet 2019).

Le bon oligarque tchèque et son empire médiatique en France

https://www.radiofrance.fr/franceculture/daniel-kretinsky-le-milliardaire-tcheque-a-l-assaut-des-medias-francais-1229638

Le Journal de Montréal et l’Agence France-Presse (AFP) font la paire

Un autre article pour développer chez le lecteur un esprit critique et enrichir ses connaissances. Pas pantoute un article pour vous «brainwasher» et vous endoctriner. Aie, au Québec et en Occident, on n’est pas en Chine, en Russie ou en Iran. Il y a l’axe du bien et l’axe du mal qui pataugent dans l’idéologie, la propagande et la désinformation. Nous, dans nos démocraties, c’est tout le contraire. Chanceux que nous sommes. Il faut l’apprécier et faire preuve de compassion et d’empathie pour nos sœurs et frères qui vivent et agonisent en Russie, en Iran, à Cuba et en Chine. La moindre des choses à faire est de prier pour eux et pour ceux qui en ont les moyens, de faire brûler des lampions.

Moi, contrairement à d’autres mystificateurs, j’apporte des preuves à mes affirmations. C’est du solide comme cet article de l’Agence France-Presse publié dans notre seul et unique Journal de Montréal le 24 avril 2023 et intitulé : «Qui est Daniel Kretinsky, le milliardaire tchèque qui étend ses tentacules dans les médias français?».

L’histoire fabuleuse d’une riche famille qui a profité du démantèlement de l’URSS : une autre!

Daniel Kretinsky est un tchèque dont la famille s’est enrichie lors du démantèlement de l’URSS au cours duquel l’État a privatisé pour des miettes ses joyaux à propriété collective à des arrivistes, que ce soit dans les domaines des ressources naturelles (mines, pétrole et gaz naturel), des services publics (électricité, transport et communications), de la sidérurgie et autres industries. Ces opportunistes sont devenus du jour au lendemain des milliardaires comme les oligarques russes, ukrainiens, Kazans, etc. Ce sont de vrais voleurs. Privatisations d’instruments collectifs riment avec appauvrissement de la majorité au profit de quelques fumistes comme ici au pays lors de la privatisation d’Air Canada, du CN, de Pétro-Canada, d’Énergie atomique, de Télésat, de Canadair et de plusieurs autres. Selon vous, à qui a profité ces délestements faits sans aucune étude et consultation, exécutés seulement au nom de l’idéologie et suivant les ordres formulés par nos oligarques d’ici et d’ailleurs?

Alors, dans l’article, il nous est raconté que la fortune du tchèque s’établit à 8,5 milliards d’euros et qu’il s’est enrichi, avec sa famille en Tchéquie, dans les domaines des énergies fossiles (pétrole, gaz naturel et mines) et de l’électricité (Gazel Énergie en République Tchèque). Oui, la fortune familiale s’est bâtie sur le démantèlement de l’État. Des vautours, qui sont bien considérés dans le camp du bien car ils sont pro-occidentaux et capitalistes.

Daniel Kretonsky a toutes les qualités

Le monsieur de 47 ans est marié à Anna Kellnerova, 26 ans, fille du plus riche milliardaire tchèque, Petr Kettner. Belle petite famille, n’est-ce pas? À vous rendre jaloux! L’article de l’AFP qui brille par son «objectivité» et par sa «rigueur», comme toujours, affirme qu’à l’«unanimité» (sic), on le considère comme extrêmement (sic) intelligent, comme un investisseur avisé et aussi comme un gros travailleur qui envoie des messages à ses collaborateurs à 2 heures du matin». Et surtout il n’intervient jamais dans les affaires internes des médias français dans lesquels il a investi des milliards de dollars comme Télé 7 jours, TF1, Le Monde, Marianne, Elle et Franc-Tireur. Formidable.

Publireportage et propagande

Le but premier de ce texte rédigé par les mercenaires médiatiques de l’Agence France-Presse et publié par les croisés du Journal de Montréal est de vous laver le cerveau afin de mieux vous soumettre. Leur petite morale est de véhiculer le récit que des médias d’information détenue par des milliardaires, comme Péladeau, Rogers, Bezos, Musk, Bolloré, Murdoch, Bloomberg et compagnie, c’est toujours impartial, indépendant, professionnel et objectif. Jamais au grand jamais ces oligarques occidentaux n’interviennent dans les affaires courantes de leurs propres organes de presse. Par contre, ce sont eux qui nomment les dirigeants dans leurs médias et croyez-moi, ils s’assurent de nommer des personnes fidèles qui pensent comme eux et qui militent pour l’économie de marché capitaliste et pour la suprématie de l’Occident dans le monde. Oui, ils sont régulièrement en contact avec eux mais pas directement avec les journalistes, les chroniqueurs, les éditorialistes et les photographes qui eux relèvent de l’autorité des boss nommés par les propriétaires. Et quand ils parlent avec «leurs» dirigeants, ils ne font que des suggestions et qu’émettre des souhaits.

Et pour conclure

Dans cette infopublicité porteuse de la propagande néolibérale occidentale que l’on nous présente grossièrement comme un article sérieux, on dit aussi que le tchèque Daniel Kretinsky a des convictions libérales (après s’être enrichi lors du démembrement de l’État comme le père de sa conjointe) et pro-européennes. Il a donc tout pour se faire aimer et avoir droit, car il le mérite, à de beaux articles dans nos médias. Ah oui, j’oubliais, le monsieur est actionnaire du club de foot anglais West Ham et est propriétaire du club de soccer tchèque, le Sparta Prague. Et pour conclure, dans l’article pondu par l’AFP et publié dans le JDM, on dit de lui en parlant de ses médias «qu’il n’est pas du tout interventionniste et que les journalistes, chroniqueurs et éditorialistes font ce qu’ils veulent». Autre qualité parmi plusieurs autres, Kretinsky est aussi «un homme poli et discret». Comme lui et ses pairs ont beaucoup souffert du régime communiste (et qui a beaucoup profité lors de son démantèlement). Daniel Kretinsky (qui est loin d’être un crétin. Léo arrête avec tes farces plates) a déclaré «qu’il investit pour la liberté de presse (sic)». On dit aussi de lui qu’il est «un homme sincère». Il faudrait presque le canoniser de son vivant.

Daniel au pays des merveilles

C’est quoi au juste la valeur et le but véritable d’un tel récit publié dans nos médias? Ne sont-ils pas censés se concentrer sur les événements importants, sur les faits, sur la vérité et jamais verser dans l’idéologie et la propagande? Et, en plus, ils se prennent pour modèles et se permettent de dénigrer les médias à propriété collective comme en Chine, à Cuba et en Russie. Ben oui, quand c’est de propriété privée c’est beaucoup mieux pour tout le monde et pas seulement pour les médias mais aussi pour les cliniques et hôpitaux, les écoles, les ressources naturelles, les compagnies ferroviaires et aériennes, l’internet, les communications, l’eau, etc. Le privé favorise l’égalité économique, la juste répartition des richesses, l’égalité des chances et une fiscalité progressiste. Tout le monde sait ça? Du moins je l’espère.   

5 articles pour mieux comprendre le monde et développer l’esprit critique

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1830235/crise-energetique-prix-essence-records-canada-petrolieres

Rien de mieux dans le monde que nos médias privés libres

On est vraiment chanceux et privilégiés de pouvoir compter sur tous nos organes de presse occidentaux privés et publics et tous financés par l’État démocratique. Oui, ils sont tous impartiaux et indépendants, même ceux appartenant aux très riches propriétaires comme les Murdoch, Bolloré, Bloomberg, Bezos, Musk, Péladeau, Thomson et les grosses compagnies comme Bell et Cogéco. Je sais trop bien que les adeptes de la gauche radicule dure et les hystériques supporteurs de pays autoritaires comme Cuba, la Russie et la Chine ne seront pas d’accord avec moi et vont, comme à leur habitude, grimper dans les draperies. Il faut les laisser faire, ils sont tout le temps comme ça. Par aveuglement ou idéologie, ils ne réalisent pas la chance inouïe qu’ils ont de vivre dans un pays libre et démocratique dans lequel l’égalité des chances est assurée à tous et où les inégalités économiques sont à peine perceptibles. Pis après toute, s’ils ne sont pas contents, qu’ils aillent donc vivre à Cuba, en Chine ou en Russie. Ouach, l’enfer sur terre, c’est ça. Des pays où l’on épie toutes les personnes en tout temps, et où vous n’avez pas le droit de critiquer quoi que ce soit du système d’éducation publique, à la hausse des prix, aux garderies, cliniques et hôpitaux publics en passant par le transport en commun et enfin où vous êtes soumis aux interdictions de voyager dans le monde. Des autocraties où votre conjointe ou conjoint et beau-père et belle-mère sont peut-être des espions et des agents secrets du gouvernement qui veut même savoir ce que vous faites dans votre chambre à coucher et dans vos bécosses.

Trêve d’entrée en matière

Bon, fini le préambule, passons vite aux preuves blindées que j’ai pigées au hasard ces derniers temps et qui recoupent des articles de nos poids lourds médiatiques et démocratiques que sont le Journal de Montréal et Le Devoir qui vont vous démontrer le fait indubitable que nos médias d’information nous disent en permanence la stricte vérité sur tout ce qui se passe dans le monde en se concentrant toujours sur les faits vrais de façon indépendante, professionnelle et impartiale et aident ainsi leurs lecteurs et leurs auditeurs à éveiller leur conscience et à développer un esprit critique. Aie, ici en Occident, l’information diffusée n’est pas idéologique et ne s’apparente jamais à de la propagande afin d’amener résignation, aliénation et soumission chez les gens comme cela se fait ailleurs. Hey, vous autres, ne me demandez pas où que ça se passe comme ça ailleurs, vous le savez trop bien. Lisez les textes, éditoriaux et chroniques du Devoir et du Journal de Montréal et vous allez le savoir.

Mon premier bijou d’article provient du JDM

Le 17 avril 2023, le seul et unique Journal de Montréal publiait cette perle médiatique qui est venue me chercher au plus profond de moi-même : «Mc Donald’s apporte de grands changements à 5 hamburgers classiques». Un texte d’une profondeur abyssale qui aide le lecteur à comprendre le sens des choses et de la vie. Dire qu’à Cuba il n’y pas de McDo et ni dorénavant en Russie car la multinationale américaine a sacré le camp de ce pays en signe de solidarité fraternelle avec l’Ukraine et afin de respecter les nobles sanctions imposées à ce pays communishe. Chez McDo, on a des principes. En lisant ce type d’article, on a le goût de clamer haut et fort l’objectivité et le sérieux de nos médias d’information. Cet article du JDM est peut-être le fruit d’une recherche approfondie de leur fameux bureau d’enquête fourmillant de journalistes aguerris? Moi en tout cas, je ne tiens plus en place, j’ai hâte de goûter aux cinq nouveaux hamburgers «modernisés» par McDo pour notre grand bonheur : mium, mium.

Mon deuxième trésor médiatique

La palme revient encore au JDM avec cet article publié le 18 avril 2023 et laissant transparaître le drame humain vécu par le patronat et par les enfants de moins de 14 ans à qui l’État despotique veut interdire le plaisir de bosser : «Âge minimal pour travailler fixé à 14 ans : on pourrait briser 90 000 rêves (sic), déplore le patronat (FCEI)». Ben vrai, c’est le rêve de tout enfant de 10 à 12 ans de travailler chez McDo plutôt que de s’amuser avec ses amis ou de s’épancher sur ses bidules électroniques. Il ne faut pas brimer ces enfants de leurs droits. Et le chef du Parti conservateur du Québec, à qui nos médias accordent beaucoup d’espace, le sublime Éric Duhaime, qui est, tel que publié dans Le Devoir du 7 avril 2023, toujours empreint de liberté et de justice, s’est dit outré : «Duhaime plaide pour la liberté des enfants (sic) de travailler. Éric estime que les parents et les employeurs ont un rôle à jouer pour empêcher les abus». Il faut s’en remettre à cet effet à la responsabilité sociale des entreprises et à leur code d’éthique. Empêcher les enfants riches ou pauvres d’avoir l’immense plaisir de travailler et les compagnies de les embaucher c’est interdire la liberté des uns et des autres. Autre preuve que nous vivons dans un pays libre c’est que nos médias donnent beaucoup la parole à des politiciens comme Éric Duhaime et à d’autres du même genre qui se battent pour le bien commun et l’intérêt collectif même si leurs politiques sont calquées sur celles du patronat et des gras durs. En Russie et en Chine, ils n’ont pas le privilège d’avoir de merveilleux politiciens comme Éric Duhaime, Maxime Bernier, Donald Trump, Pierre Poilièvre et d’autres : «Le patronat veut des assouplissements (sic) sur le travail des enfants» (Le Devoir, 19 avril 2023).

Ma troisième belle trouvaille

«Conflit des fonctionnaires fédéraux : une grève qui coûte 200 millions$ par jour». Article daté du 21 avril 2023 et rédigé par David Descôteaux, un ancien chercheur à l’institut économique de Montréal (IEDM), recyclé en journaliste. Et puis, il y a eu cet autre texte publié, encore une fois, dans le JDM du 19 avril 2023 : «Grève des fonctionnaires fédéraux : les citoyens déjà tannés après un jour de paralysie (sic). Justin Trudeau presse les partis de s’entendre avant que la patience de la population (sic) ne s’épuise». Dans nos pays démocratiques, c’est toujours la même chose : si les travailleurs font la grève, l’employeur doit avoir le droit de les mettre en lock-out, d’embaucher des scabs, de fermer et de délocaliser la shop. Et nos médias n’ont de cesse de répéter que les grévistes tiennent toujours les consommateurs, les enfants, les malades et les démunis captifs en otage. Jamais les compagnies ne font ça : elles ont trop de classe pour ça.

Par contre, le JDM publiait cet autre texte, également le 19 avril 2023, pendant la grève des commis d’État : «C’est parti : hausse de 8 cents (pendant la nuit) le litre pour l’essence». Pour nos médias, que le prix des aliments et de l’essence augmente sans justification, c’est normal car cela relève de l’application des lois naturelles du marché. Les transnationales n’y sont pour rien. Au JDM, on a bien dit ce que coûte à l’économie chaque jour de grève des fonctionnaires mais pas ce que coûte les hausses régulières du prix des aliments, de l’essence, des taux d’intérêt, etc. pour l’économie, les PME et pour les ménages et individus. Il faut se centrer sur la grève «sauvage» des commis d’État. Je trouve que nos médias établissent leurs priorités et leurs voleurs à la bonne place, pas du tout comme ailleurs…

 Deux brèves pour finir en beauté

«Interpol annonce plus de 14 000 arrestations en Amérique latine et plus de 8000 armes à feu saisies» (Le Devoir, 19 avril 2023). Interpol a-t-il pensé à aller aux States afin de saisir des armes? Le jackpot assuré. «Space X d’Elon Musk : sitôt la fusée envolée, sitôt détruite» (Le Devoir, 21 avril 2023). La fusée a explosé après seulement 4 ministres. Tout un fiasco qui a englouti des milliards de dollars en fonds publics. La fusée a réussi à décoller et à voler 4 minutes. Comme c’est une firme privée, c’est un succès et personne n’a rien à redire. Cela aurait été différent si ça avait été une société d’État ou que cela ce serait produit en Chine ou en Russie. Nos médias épilogueraient encore là-dessus.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1830235/crise-energetique-prix-essence-records-canada-petrolieres

5 articles pour mieux comprendre le monde et développer l’esprit critique

Rien de mieux dans le monde que nos médias privés libres

On est vraiment chanceux et privilégiés de pouvoir compter sur tous nos organes de presse occidentaux privés et publics et tous financés par l’État démocratique. Oui, ils sont tous impartiaux et indépendants, même ceux appartenant aux très riches propriétaires comme les Murdoch, Bolloré, Bloomberg, Bezos, Musk, Péladeau, Thomson et les grosses compagnies comme Bell et Cogéco. Je sais trop bien que les adeptes de la gauche radicule dure et les hystériques supporteurs de pays autoritaires comme Cuba, la Russie et la Chine ne seront pas d’accord avec moi et vont, comme à leur habitude, grimper dans les draperies. Il faut les laisser faire, ils sont tout le temps comme ça. Par aveuglement ou idéologie, ils ne réalisent pas la chance inouïe qu’ils ont de vivre dans un pays libre et démocratique dans lequel l’égalité des chances est assurée à tous et où les inégalités économiques sont à peine perceptibles. Pis après toute, s’ils ne sont pas contents, qu’ils aillent donc vivre à Cuba, en Chine ou en Russie. Ouach, l’enfer sur terre, c’est ça. Des pays où l’on épie toutes les personnes en tout temps, et où vous n’avez pas le droit de critiquer quoi que ce soit du système d’éducation publique, à la hausse des prix, aux garderies, cliniques et hôpitaux publics en passant par le transport en commun et enfin où vous êtes soumis aux interdictions de voyager dans le monde. Des autocraties où votre conjointe ou conjoint et beau-père et belle-mère sont peut-être des espions et des agents secrets du gouvernement qui veut même savoir ce que vous faites dans votre chambre à coucher et dans vos bécosses.

Trêve d’entrée en matière

Bon, fini le préambule, passons vite aux preuves blindées que j’ai pigées au hasard ces derniers temps et qui recoupent des articles de nos poids lourds médiatiques et démocratiques que sont le Journal de Montréal et Le Devoir qui vont vous démontrer le fait indubitable que nos médias d’information nous disent en permanence la stricte vérité sur tout ce qui se passe dans le monde en se concentrant toujours sur les faits vrais de façon indépendante, professionnelle et impartiale et aident ainsi leurs lecteurs et leurs auditeurs à éveiller leur conscience et à développer un esprit critique. Aie, ici en Occident, l’information diffusée n’est pas idéologique et ne s’apparente jamais à de la propagande afin d’amener résignation, aliénation et soumission chez les gens comme cela se fait ailleurs. Hey, vous autres, ne me demandez pas où que ça se passe comme ça ailleurs, vous le savez trop bien. Lisez les textes, éditoriaux et chroniques du Devoir et du Journal de Montréal et vous allez le savoir.

Mon premier bijou d’article provient du JDM

Le 17 avril 2023, le seul et unique Journal de Montréal publiait cette perle médiatique qui est venue me chercher au plus profond de moi-même : «Mc Donald’s apporte de grands changements à 5 hamburgers classiques». Un texte d’une profondeur abyssale qui aide le lecteur à comprendre le sens des choses et de la vie. Dire qu’à Cuba il n’y pas de McDo et ni dorénavant en Russie car la multinationale américaine a sacré le camp de ce pays en signe de solidarité fraternelle avec l’Ukraine et afin de respecter les nobles sanctions imposées à ce pays communishe. Chez McDo, on a des principes. En lisant ce type d’article, on a le goût de clamer haut et fort l’objectivité et le sérieux de nos médias d’information. Cet article du JDM est peut-être le fruit d’une recherche approfondie de leur fameux bureau d’enquête fourmillant de journalistes aguerris? Moi en tout cas, je ne tiens plus en place, j’ai hâte de goûter aux cinq nouveaux hamburgers «modernisés» par McDo pour notre grand bonheur : mium, mium.

Mon deuxième trésor médiatique

La palme revient encore au JDM avec cet article publié le 18 avril 2023 et laissant transparaître le drame humain vécu par le patronat et par les enfants de moins de 14 ans à qui l’État despotique veut interdire le plaisir de bosser : «Âge minimal pour travailler fixé à 14 ans : on pourrait briser 90 000 rêves (sic), déplore le patronat (FCEI)». Ben vrai, c’est le rêve de tout enfant de 10 à 12 ans de travailler chez McDo plutôt que de s’amuser avec ses amis ou de s’épancher sur ses bidules électroniques. Il ne faut pas brimer ces enfants de leurs droits. Et le chef du Parti conservateur du Québec, à qui nos médias accordent beaucoup d’espace, le sublime Éric Duhaime, qui est, tel que publié dans Le Devoir du 7 avril 2023, toujours empreint de liberté et de justice, s’est dit outré : «Duhaime plaide pour la liberté des enfants (sic) de travailler. Éric estime que les parents et les employeurs ont un rôle à jouer pour empêcher les abus». Il faut s’en remettre à cet effet à la responsabilité sociale des entreprises et à leur code d’éthique. Empêcher les enfants riches ou pauvres d’avoir l’immense plaisir de travailler et les compagnies de les embaucher c’est interdire la liberté des uns et des autres. Autre preuve que nous vivons dans un pays libre c’est que nos médias donnent beaucoup la parole à des politiciens comme Éric Duhaime et à d’autres du même genre qui se battent pour le bien commun et l’intérêt collectif même si leurs politiques sont calquées sur celles du patronat et des gras durs. En Russie et en Chine, ils n’ont pas le privilège d’avoir de merveilleux politiciens comme Éric Duhaime, Maxime Bernier, Donald Trump, Pierre Poilièvre et d’autres : «Le patronat veut des assouplissements (sic) sur le travail des enfants» (Le Devoir, 19 avril 2023).

Ma troisième belle trouvaille

«Conflit des fonctionnaires fédéraux : une grève qui coûte 200 millions$ par jour». Article daté du 21 avril 2023 et rédigé par David Descôteaux, un ancien chercheur à l’institut économique de Montréal (IEDM), recyclé en journaliste. Et puis, il y a eu cet autre texte publié, encore une fois, dans le JDM du 19 avril 2023 : «Grève des fonctionnaires fédéraux : les citoyens déjà tannés après un jour de paralysie (sic). Justin Trudeau presse les partis de s’entendre avant que la patience de la population (sic) ne s’épuise». Dans nos pays démocratiques, c’est toujours la même chose : si les travailleurs font la grève, l’employeur doit avoir le droit de les mettre en lock-out, d’embaucher des scabs, de fermer et de délocaliser la shop. Et nos médias n’ont de cesse de répéter que les grévistes tiennent toujours les consommateurs, les enfants, les malades et les démunis captifs en otage. Jamais les compagnies ne font ça : elles ont trop de classe pour ça.

Par contre, le JDM publiait cet autre texte, également le 19 avril 2023, pendant la grève des commis d’État : «C’est parti : hausse de 8 cents (pendant la nuit) le litre pour l’essence». Pour nos médias, que le prix des aliments et de l’essence augmente sans justification, c’est normal car cela relève de l’application des lois naturelles du marché. Les transnationales n’y sont pour rien. Au JDM, on a bien dit ce que coûte à l’économie chaque jour de grève des fonctionnaires mais pas ce que coûte les hausses régulières du prix des aliments, de l’essence, des taux d’intérêt, etc. pour l’économie, les PME et pour les ménages et individus. Il faut se centrer sur la grève «sauvage» des commis d’État. Je trouve que nos médias établissent leurs priorités et leurs voleurs à la bonne place, pas du tout comme ailleurs…

 Deux brèves pour finir en beauté

«Interpol annonce plus de 14 000 arrestations en Amérique latine et plus de 8000 armes à feu saisies» (Le Devoir, 19 avril 2023). Interpol a-t-il pensé à aller aux States afin de saisir des armes? Le jackpot assuré. «Space X d’Elon Musk : sitôt la fusée envolée, sitôt détruite» (Le Devoir, 21 avril 2023). La fusée a explosé après seulement 4 ministres. Tout un fiasco qui a englouti des milliards de dollars en fonds publics. La fusée a réussi à décoller et à voler 4 minutes. Comme c’est une firme privée, c’est un succès et personne n’a rien à redire. Cela aurait été différent si ça avait été une société d’État ou que cela ce serait produit en Chine ou en Russie. Nos médias épilogueraient encore là-dessus.

Le JDM : autre infopublicité au profit d’un assisté social corporatif

https://fr.qscale.com/

Je ne fais pas seulement consensus mais l’unanimité

C’est avec des publireportages comme ça, déguisés en articles sérieux que nos médias endoctrinent et versent dans la propagande, la désinformation, les mensonges, les demi-vérités, etc. Ils procèdent aussi par omission, en ne publiant pas des faits importants qui surviennent dans le monde pour présenter à la place des événements de peu d’importance auxquels ils s’attardent afin de tenir les lecteurs et les auditeurs, par idéologie, dans l’ignorance et dans la résignation face aux impératifs dictés par la caste dominante qui impose ses valeurs et son modèle de société. Oui, nos médias sont des haut-parleurs et des faire-parts et cela est un fait démontré. Bon, là-dessus on est tous d’accord ou presque…

Vous allez voir les amis. Je vais vous apporter une autre preuve concrète, factuelle et pragmatique. Il s’agit ici du texte pondu par la journaliste du Journal de Montréal, Valérie Lesage, genre préposée aux relations publiques, le 17 mars 2023 intitulé : «Toujours pas de feu vert d’Hydro après plus de 2 ans pour les centres de données QScale». Juste le titre en dit beaucoup sur le niveau élevé d’affranchissement de la dame journaliste. Aie, on est porté à se dire mais quelle injustice pour ce pauvre entrepreneur qui attend depuis deux ans son électricité de l’oppressante société d’État dictatoriale qu’est Hydro-Québec. Ça vient même nous arracher quelques larmes et on se dit qu’il n’y pas de justice sur terre, encore plus au Québec. Un autre créateur de richesse pris dans l’engrenage et les dédales du gros État oppresseur de fonctionnaires tatillons et syndiqués en plus de ça. Un prospère homme d’affaires brimé dans sa liberté fondamentale de commercer pour le bien d’autrui. La liberté est une valeur inscrite dans la Charte des droits de la personne.

On a plutôt affaire à un quémandeur professionnel de fonds publics

Bon, disons premièrement que la prétendue journaliste Valérie Lesage s’est limitée aux seules prétentions et lamentations du patron des centres de données QScale, Martin Bouchard, qui un possède déjà un à Lévis, déjà vendu à pleine capacité et qui en veut huit. Ça va collectivement nous coûter très cher les amis car les tarifs bonbons accordés aux centres de données et aux serriculteurs doivent obligatoirement être compensés et défrayés par nous, les consommateurs résidentiels. Je le répète : les centres de données qui profitent de tarifs d’électricité très bas et de grosses subventions représentent une grosse perte collective. Contrairement à une usine de fabrication, ça créé peu d’emplois et ça n’a pas d’effets vraiment. D’ailleurs, le gouvernement n’a aucune étude sérieuse démontrant la rentabilité de ces centres de données pour le Québec et pour Hydro-Québec. Dans l’article, on apprend que le gouvernement du Québec a placé 95 millions de dollars dans cette compagnie qui auraient dû être plutôt investis dans notre système de santé, les écoles, le transport en commun, etc. Du Pierre Fitzgibbon tout craché : un homme issu du privé et au service du privé.

Les arguments boiteux du p.d.g. repris par la réceptionniste

Conseil à certains journalistes du Journal de Montréal, du Devoir et d’autres qui nous remplissent comme des valises afin de nous anesthésier. Vous n’êtes pas capables d’accoucher d’arguments un peu plus subtils et «songés»? Oui, je le sais que c’est beaucoup vous demandez. Pour convaincre les lecteurs qu’il faille se dépêcher à le subventionner avec des petits tarifs d’électricité, le boss de QScale affirme «avoir vendu la capacité du premier de ses huit centres. On parle de clients internationaux (sic), de joueurs de très grand calibre (sic), les gens seront impressionnés (sic)». Tellement ridicule. Aie, on devrait sauter au plafond. Ces clients internationaux n’apportent absolument rien au Québec sauf celui de stocker leurs données commerciales chez QScale. Mais il faudrait être impressionnés et fiers quand même.

Moi je me demande comment quelqu’un qui a étudié à l’université en journalisme, qui pratique un métier noble et qui a un rôle social important afin de développer un esprit critique chez ses lecteurs peut-il en arriver à s’abaisser à écrire de tels publireportages? Il faut dire que la profession n’attire plus la crème comme du temps de Pierre Foglia, André Noël, Serge Truffault, Joneed Khan, Louis-Gilles Francoeur, Charles Côté et autres.

Le temps presse qu’a dit le patron

Consternant de lire une telle affaire et de constater qu’à chaque paragraphe ça empire. Ainsi, le boss de ce centres se présente comme un entrepreneur «écoresponsable» car il va vendre l’immensité de la chaleur dégagée par ces machines à des serriculteurs du coin, qui représentent d’autres siphonneux de subventions. À terme, si on lui permet de construire ses huit phases, cela grâce à la chaleur récupérée : «va produire 96 mégawatts, ce qui équivaut à la consommation de 15 000 foyers». Rien n’est dit sur les prix qui seront facturés par QScale aux serriculteurs et autres. Attaboy, ses huit centres de données vont permettre de chauffer 15 000 foyers québécois. Voilà la solution : au lieu de construire des barrages ou de subventionner full-pin l’éolien privé, qui vend toujours son électricité à Hydro au très gros prix, pourquoi ne pas ériger dans la province plein de centres de données? Mes amis, ce que la journaliste et le dirigeant ont intentionnellement omis de vous dire, afin de vous tromper, c’est que ses centres de données pour produire autant de chaleur doivent nécessairement consommer énormément d’électricité achetée à des prix dérisoires d’Hydro-Québec. Voilà le hic. Eh, oh, est-ce qu’on a une poignée dans le dos?

Le tarif préférentiel

La journaliste dit qu’actuellement QScale bénéficie du tarif industriel (L). Les lecteurs ignorent quel est le montant du tarif industriel (L). Pourquoi la journaliste ne l’a pas indiqué? Ben, parce qu’elle ne veut pas vous dire la vérité sur le tarif effectif d’environ 4 cents le kWh que les centres de données ont droit alors que le tarif résidentiel, une fois inclus les frais, la TPS-TVQ, chargées aux individus mais pas aux entreprises, et l’impôt sur le revenu, car pour la consommation résidentielle l’électricité n’est pas déductible d’impôts alors qu’elle l’est pour les gens d’affaires, est d’au moins 12 cents le kWh.

Le monsieur est inquiet et milite pour des taxes réduites

Oh que c’est triste, «l’entrepreneur» s’inquiète car il veut l’assurance qu’il va pouvoir bénéficier de ces bas tarifs d’électricité pour longtemps. En plus de jouir de tarifs d’électricité bonbons, monsieur Bouchard demande aux municipalités de réduire substantiellement leurs taxes : QScale fait partie d’une coalition d’organisations (patronales) qui tente de convaincre les autorités municipales de ramener (sic) les méthodes de taxation à des critères «plus justes» (sic)». Tout un torchon médiatique, n’est-ce pas?

Nos données chez nous

QSqale et son président sont trop bons. Martin Bouchard recommande au gouvernement caquiste et au ministre Éric Caire, qui veulent héberger des données sensibles des Québécois à l’extérieur et les sous-traiter à des firmes privées, de plutôt les héberger ici au Québec. Et en bon philanthrope qu’il est, il offre même ses services au gouvernement, au nom du nationalisme, du patriotisme et de la souveraineté afin de les stocker dans la province et sa compagnie se prête volontaire moyennant l’obtention de tarifs d’électricité juteux et judicieux, de généreuses baisses de taxes municipales et d’honoraires et de frais équitables payés par le gouvernement du Québec pour qu’il puisse héberger en toute sécurité les données personnelles des Québécois. La journaliste a aussi trouvé que c’était une autre bonne idée formulée par le p.d.g. de QSqale. En fait, la seule solution bénéfique et sûre pour les Québécois, est la création d’une société d’État afin de stocker toutes nos données. Collectivement, nous avons l’expertise et l’énergie nécessaires. Mais le gouvernement caquiste et le précédent gouvernement libéral n’aiment pas les instruments collectifs et les services publics. Par intérêt et par idéologie, ils préfèrent le privé.

La racaille bancaire moralisatrice fait de bons ministres en démocratie

Fraude, arnaque, évasion et évitement fiscaux, c’est inné chez eux

Ah ben chose, ça parle au diable. C’est pas vrai que je me suis d’abord dit et répété, une fake news quoi, à la lecture de cet article publié le 28 mars 2023 dans le Journal de Montréal et intitulé : «Soupçons de fraude fiscale géante : perquisitions dans cinq banques en France». Au premier paragraphe, il est écrit ceci : «La plus grosse opération de l’histoire du parquet financier (PNF) qui a mené des perquisitions massives visant  cinq grandes banques en France soupçonnées d’avoir eu recours à une combine fiscale sur les dividendes appelée «Cumcum», structurée afin de ne pas payer d’impôt, qui pourrait avoir coûté plus d’un milliard d’euros au fisc… Il s’agit de BNP Paribas, Exane, filiale de BNP Paribas, Société générale, HSBC et Natixis. Les deux premières font l’objet d’enquêtes pour des soupçons de fraude fiscale aggravée et de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée et les trois autres font l’objet d’enquête pour blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée. Une chose est sûre : dans nos belles démocraties capitalistes dans lesquelles l’État de droit est érigé en valeur absolue et suprême, même reconnus coupables, les dirigeants n’iront pas en prison. Comme toujours, ces transnationales bancaires vont s’en tirer avec des amendes, qu’ils vont s’empresser de refiler aux clients et consommateurs et ils vont recommencer à «fripouiller». Comme les banques en Occident sont plus grosses et plus riches que les États, elles financent allègrement les partis politiques; achètent énormément de publicités et de publireportage dans les médias; créent des chaires universitaires afin d’avoir de professeurs à leur service; commanditent des sondages bidon et des groupes de recherche de la droite radicale comme les Instituts Fraser, C.D. Howe, l’IEDM et celui des HEC Montréal dirigé au départ par l’ex-ministre libéral Raymond Bachand recyclé en gros lobbyiste; se paient effectivement plusieurs lobbyistes; fournissent plusieurs politiciens vedettes à titre de ministres importants et se font un devoir d’embaucher quantité d’élus à la fin de leur service politique. Tout ça relève de leur responsabilité sociale comme celle de financer intensément le gaz de schiste et le pétrole sale des sables bitumineux et d’avoir plusieurs filiales dans les paradis fiscaux afin de protéger et de préserver la liberté de leurs gros et riches clients de ne pas payer d’impôts ou si peu : l’Impôt c’est pour les autres.

Des menteurs et des profiteurs invétérés

En 2007, les banques occidentales ont été responsables de la crise financière mondiale dans laquelle des millions d’individus ont perdu leur emploi, leur régime de retraite, leur maison, etc. Cupidité oblige, les banquiers ont prêté notre argent à n’importe qui et ont vendu des papiers commerciaux qui ne valaient rien toute connaissance de cause. Alors le comble démocratique fut d’augmenter les impôts et les taxes du monde ordinaire et de varger dans les services publics afin de subventionner avec des fonds publics les banques responsables de la crise dites trop grosses pour faire faillite. Allô économie de marché avec ses entrepreneurs qui prennent tous les risques.

  • «Crise finsncière. 2000 milliards $US de plus pour sauver les banques aux États-Unis» (La Presse, 11 février 2009);
  • «Canada. Crise financière de 2008-2009. Les milliards (200G$) en aide publique» (La Presse, 1er mai 2012);
  • «La crise financière mondiale coûtera plus de 400 milliards $US. Le Fonds monétaire international (FMI) revoit à la hausse son estimation» (Le Devooir, 22 avril 2009).

Les banquiers hypocrites se repentent : les larmes de crocodiles

Vraiment touchant. Suite à la crise financière dont ils sont responsables, les débonnaires banquiers ont affirmé ceci, ce qui m’a fait beaucoup pleur : «Crise financière mondiale. Les banques disent avoir appris des leçons» (La Presse, 14 janvier 2010). Tellement qu’en 2i010 la grosse banque américaine de réputation internationale, c’est-à-dire occidentale, Golamn Sachs, a mis de côté ses belles promesses et, pour des millions de dollars d’honoraires, elle : «a aidé la Grèce à dissimuler l’ampleur de sa datte publique» (La Presse, 15 février 2010). De vrais magiciens. Avec l’aide de quelques artificiers comptables, et hop la dette disparait aux états financiers. Chassez le naturel et il revient vite au galop que dit l’adage : «Les banques américaines retournent à leurs pratiques passées du papier commercial» (La Presse, 24 septembre 2009). Mais, ne l’oubliez pas dans vos prières, dans nos démocratie, ils font de bons ministres comme Macron en France et Sunak au Royaume-Uni.

Fini le spéculation sur les denrées  agricoles, les terres agricoles et les paradis fiscaux qu’ils ont aussi promis en cours de route, comme en 2015 à nos naïfs politiciens du Québec. Pire encore, ils se sont même élevés en modèle de vertu fiscale à une commission parlementaire : «Les banques affirment freiner l’évasion et l’évitement fiscaux. Des avoirs canadiens de 200 milliards$ dorment à l’étranger à l’abri de l’impôt» (Le Journal de Montréal, 18 novembre 2015). Le boutte du boutte est cet éditorial  du Gilles Chasson paru dans Le Devoir du 9 juin 2012 et intitulé : «Le capitalisme sauvage existe-t-il?». Ben non, Gilles, en Occident il n’y a que le capitalisme bienveillant qui milite toujours pour plus d’égalité économique, pour une fiscalité progressiste, pour davantage de services publics et qui luttent contre l’évasion fiscale et la corruption, etc.  Voilà pourquoi nos médias privés inféodés et subventionnés par les oligarques et les grosses compagnies ont manqué à leur devoir d’informer, correctement et honnêtement, leurs lecteurs et leurs auditeurs lors de la crise financière de 2007 : «Retour sur la crise. C’est aussi la faute des médias…. qui ont fait preuve d’aveuglement» (Le Devoir, 29 mars 2011). Que voulez-vous, quand nos médias privés, comme Le Devoir, sont financés par Google et Facebook, par des oligarques philanthropiques et par les gouvernements du Québec et du Canada, comment voulez-vous prétendre à l’objectivité et à l’indépendance?

La racaille bancaire moralisatrice fait de bons ministres en démocratie

Fraude, arnaque, évasion et évitement fiscaux, c’est inné chez eux

Ah ben chose, ça parle au diable. C’est pas vrai que je me suis d’abord dit et répété, une fake news quoi, à la lecture de cet article publié le 28 mars 2023 dans le Journal de Montréal et intitulé : «Soupçons de fraude fiscale géante : perquisitions dans cinq banques en France». Au premier paragraphe, il est écrit ceci : «La plus grosse opération de l’histoire du parquet financier (PNF) qui a mené des perquisitions massives visant  cinq grandes banques en France soupçonnées d’avoir eu recours à une combine fiscale sur les dividendes appelée «Cumcum», structurée afin de ne pas payer d’impôt, qui pourrait avoir coûté plus d’un milliard d’euros au fisc… Il s’agit de BNP Paribas, Exane, filiale de BNP Paribas, Société générale, HSBC et Natixis. Les deux premières font l’objet d’enquêtes pour des soupçons de fraude fiscale aggravée et de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée et les trois autres font l’objet d’enquête pour blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée. Une chose est sûre : dans nos belles démocraties capitalistes dans lesquelles l’État de droit est érigé en valeur absolue et suprême, même reconnus coupables, les dirigeants n’iront pas en prison. Comme toujours, ces transnationales bancaires vont s’en tirer avec des amendes, qu’ils vont s’empresser de refiler aux clients et consommateurs et ils vont recommencer à «fripouiller». Comme les banques en Occident sont plus grosses et plus riches que les États, elles financent allègrement les partis politiques; achètent énormément de publicités et de publireportage dans les médias; créent des chaires universitaires afin d’avoir de professeurs à leur service; commanditent des sondages bidon et des groupes de recherche de la droite radicale comme les Instituts Fraser, C.D. Howe, l’IEDM et celui des HEC Montréal dirigé au départ par l’ex-ministre libéral Raymond Bachand recyclé en gros lobbyiste; se paient effectivement plusieurs lobbyistes; fournissent plusieurs politiciens vedettes à titre de ministres importants et se font un devoir d’embaucher quantité d’élus à la fin de leur service politique. Tout ça relève de leur responsabilité sociale comme celle de financer intensément le gaz de schiste et le pétrole sale des sables bitumineux et d’avoir plusieurs filiales dans les paradis fiscaux afin de protéger et de préserver la liberté de leurs gros et riches clients de ne pas payer d’impôts ou si peu : l’Impôt c’est pour les autres.

Des menteurs et des profiteurs invétérés

En 2007, les banques occidentales ont été responsables de la crise financière mondiale dans laquelle des millions d’individus ont perdu leur emploi, leur régime de retraite, leur maison, etc. Cupidité oblige, les banquiers ont prêté notre argent à n’importe qui et ont vendu des papiers commerciaux qui ne valaient rien toute connaissance de cause. Alors le comble démocratique fut d’augmenter les impôts et les taxes du monde ordinaire et de varger dans les services publics afin de subventionner avec des fonds publics les banques responsables de la crise dites trop grosses pour faire faillite. Allô économie de marché avec ses entrepreneurs qui prennent tous les risques.

  • «Crise finsncière. 2000 milliards $US de plus pour sauver les banques aux États-Unis» (La Presse, 11 février 2009);
  • «Canada. Crise financière de 2008-2009. Les milliards (200G$) en aide publique» (La Presse, 1er mai 2012);
  • «La crise financière mondiale coûtera plus de 400 milliards $US. Le Fonds monétaire international (FMI) revoit à la hausse son estimation» (Le Devooir, 22 avril 2009).

Les banquiers hypocrites se repentent : les larmes de crocodiles

Vraiment touchant. Suite à la crise financière dont ils sont responsables, les débonnaires banquiers ont affirmé ceci, ce qui m’a fait beaucoup pleur : «Crise financière mondiale. Les banques disent avoir appris des leçons» (La Presse, 14 janvier 2010). Tellement qu’en 2i010 la grosse banque américaine de réputation internationale, c’est-à-dire occidentale, Golamn Sachs, a mis de côté ses belles promesses et, pour des millions de dollars d’honoraires, elle : «a aidé la Grèce à dissimuler l’ampleur de sa datte publique» (La Presse, 15 février 2010). De vrais magiciens. Avec l’aide de quelques artificiers comptables, et hop la dette disparait aux états financiers. Chassez le naturel et il revient vite au galop que dit l’adage : «Les banques américaines retournent à leurs pratiques passées du papier commercial» (La Presse, 24 septembre 2009). Mais, ne l’oubliez pas dans vos prières, dans nos démocratie, ils font de bons ministres comme Macron en France et Sunak au Royaume-Uni.

Fini le spéculation sur les denrées  agricoles, les terres agricoles et les paradis fiscaux qu’ils ont aussi promis en cours de route, comme en 2015 à nos naïfs politiciens du Québec. Pire encore, ils se sont même élevés en modèle de vertu fiscale à une commission parlementaire : «Les banques affirment freiner l’évasion et l’évitement fiscaux. Des avoirs canadiens de 200 milliards$ dorment à l’étranger à l’abri de l’impôt» (Le Journal de Montréal, 18 novembre 2015). Le boutte du boutte est cet éditorial  du Gilles Chasson paru dans Le Devoir du 9 juin 2012 et intitulé : «Le capitalisme sauvage existe-t-il?». Ben non, Gilles, en Occident il n’y a que le capitalisme bienveillant qui milite toujours pour plus d’égalité économique, pour une fiscalité progressiste, pour davantage de services publics et qui luttent contre l’évasion fiscale et la corruption, etc.  Voilà pourquoi nos médias privés inféodés et subventionnés par les oligarques et les grosses compagnies ont manqué à leur devoir d’informer, correctement et honnêtement, leurs lecteurs et leurs auditeurs lors de la crise financière de 2007 : «Retour sur la crise. C’est aussi la faute des médias…. qui ont fait preuve d’aveuglement» (Le Devoir, 29 mars 2011). Que voulez-vous, quand nos médias privés, comme Le Devoir, sont financés par Google et Facebook, par des oligarques philanthropiques et par les gouvernements du Québec et du Canada, comment voulez-vous prétendre à l’objectivité et à l’indépendance?

La racaille bancaire moralisatrice fait de bons ministres en démocratie

Fraude, arnaque, évasion et évitement fiscaux, c’est inné chez eux

Ah ben chose, ça parle au diable. C’est pas vrai que je me suis d’abord dit et répété, une fake news quoi, à la lecture de cet article publié le 28 mars 2023 dans le Journal de Montréal et intitulé : «Soupçons de fraude fiscale géante : perquisitions dans cinq banques en France». Au premier paragraphe, il est écrit ceci : «La plus grosse opération de l’histoire du parquet financier (PNF) qui a mené des perquisitions massives visant  cinq grandes banques en France soupçonnées d’avoir eu recours à une combine fiscale sur les dividendes appelée «Cumcum», structurée afin de ne pas payer d’impôt, qui pourrait avoir coûté plus d’un milliard d’euros au fisc… Il s’agit de BNP Paribas, Exane, filiale de BNP Paribas, Société générale, HSBC et Natixis. Les deux premières font l’objet d’enquêtes pour des soupçons de fraude fiscale aggravée et de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée et les trois autres font l’objet d’enquête pour blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée. Une chose est sûre : dans nos belles démocraties capitalistes dans lesquelles l’État de droit est érigé en valeur absolue et suprême, même reconnus coupables, les dirigeants n’iront pas en prison. Comme toujours, ces transnationales bancaires vont s’en tirer avec des amendes, qu’ils vont s’empresser de refiler aux clients et consommateurs et ils vont recommencer à «fripouiller». Comme les banques en Occident sont plus grosses et plus riches que les États, elles financent allègrement les partis politiques; achètent énormément de publicités et de publireportage dans les médias; créent des chaires universitaires afin d’avoir de professeurs à leur service; commanditent des sondages bidon et des groupes de recherche de la droite radicale comme les Instituts Fraser, C.D. Howe, l’IEDM et celui des HEC Montréal dirigé au départ par l’ex-ministre libéral Raymond Bachand recyclé en gros lobbyiste; se paient effectivement plusieurs lobbyistes; fournissent plusieurs politiciens vedettes à titre de ministres importants et se font un devoir d’embaucher quantité d’élus à la fin de leur service politique. Tout ça relève de leur responsabilité sociale comme celle de financer intensément le gaz de schiste et le pétrole sale des sables bitumineux et d’avoir plusieurs filiales dans les paradis fiscaux afin de protéger et de préserver la liberté de leurs gros et riches clients de ne pas payer d’impôts ou si peu : l’Impôt c’est pour les autres.

Des menteurs et des profiteurs invétérés

En 2007, les banques occidentales ont été responsables de la crise financière mondiale dans laquelle des millions d’individus ont perdu leur emploi, leur régime de retraite, leur maison, etc. Cupidité oblige, les banquiers ont prêté notre argent à n’importe qui et ont vendu des papiers commerciaux qui ne valaient rien toute connaissance de cause. Alors le comble démocratique fut d’augmenter les impôts et les taxes du monde ordinaire et de varger dans les services publics afin de subventionner avec des fonds publics les banques responsables de la crise dites trop grosses pour faire faillite. Allô économie de marché avec ses entrepreneurs qui prennent tous les risques.

  • «Crise finsncière. 2000 milliards $US de plus pour sauver les banques aux États-Unis» (La Presse, 11 février 2009);
  • «Canada. Crise financière de 2008-2009. Les milliards (200G$) en aide publique» (La Presse, 1er mai 2012);
  • «La crise financière mondiale coûtera plus de 400 milliards $US. Le Fonds monétaire international (FMI) revoit à la hausse son estimation» (Le Devooir, 22 avril 2009).

Les banquiers hypocrites se repentent : les larmes de crocodiles

Vraiment touchant. Suite à la crise financière dont ils sont responsables, les débonnaires banquiers ont affirmé ceci, ce qui m’a fait beaucoup pleur : «Crise financière mondiale. Les banques disent avoir appris des leçons» (La Presse, 14 janvier 2010). Tellement qu’en 2i010 la grosse banque américaine de réputation internationale, c’est-à-dire occidentale, Golamn Sachs, a mis de côté ses belles promesses et, pour des millions de dollars d’honoraires, elle : «a aidé la Grèce à dissimuler l’ampleur de sa datte publique» (La Presse, 15 février 2010). De vrais magiciens. Avec l’aide de quelques artificiers comptables, et hop la dette disparait aux états financiers. Chassez le naturel et il revient vite au galop que dit l’adage : «Les banques américaines retournent à leurs pratiques passées du papier commercial» (La Presse, 24 septembre 2009). Mais, ne l’oubliez pas dans vos prières, dans nos démocratie, ils font de bons ministres comme Macron en France et Sunak au Royaume-Uni.

Fini le spéculation sur les denrées  agricoles, les terres agricoles et les paradis fiscaux qu’ils ont aussi promis en cours de route, comme en 2015 à nos naïfs politiciens du Québec. Pire encore, ils se sont même élevés en modèle de vertu fiscale à une commission parlementaire : «Les banques affirment freiner l’évasion et l’évitement fiscaux. Des avoirs canadiens de 200 milliards$ dorment à l’étranger à l’abri de l’impôt» (Le Journal de Montréal, 18 novembre 2015). Le boutte du boutte est cet éditorial  du Gilles Chasson paru dans Le Devoir du 9 juin 2012 et intitulé : «Le capitalisme sauvage existe-t-il?». Ben non, Gilles, en Occident il n’y a que le capitalisme bienveillant qui milite toujours pour plus d’égalité économique, pour une fiscalité progressiste, pour davantage de services publics et qui luttent contre l’évasion fiscale et la corruption, etc.  Voilà pourquoi nos médias privés inféodés et subventionnés par les oligarques et les grosses compagnies ont manqué à leur devoir d’informer, correctement et honnêtement, leurs lecteurs et leurs auditeurs lors de la crise financière de 2007 : «Retour sur la crise. C’est aussi la faute des médias…. qui ont fait preuve d’aveuglement» (Le Devoir, 29 mars 2011). Que voulez-vous, quand nos médias privés, comme Le Devoir, sont financés par Google et Facebook, par des oligarques philanthropiques et par les gouvernements du Québec et du Canada, comment voulez-vous prétendre à l’objectivité et à l’indépendance?

La racaille bancaire moralisatrice fait de bons ministres en démocratie

Fraude, arnaque, évasion et évitement fiscaux, c’est inné chez eux

Ah ben chose, ça parle au diable. C’est pas vrai que je me suis d’abord dit et répété, une fake news quoi, à la lecture de cet article publié le 28 mars 2023 dans le Journal de Montréal et intitulé : «Soupçons de fraude fiscale géante : perquisitions dans cinq banques en France». Au premier paragraphe, il est écrit ceci : «La plus grosse opération de l’histoire du parquet financier (PNF) qui a mené des perquisitions massives visant  cinq grandes banques en France soupçonnées d’avoir eu recours à une combine fiscale sur les dividendes appelée «Cumcum», structurée afin de ne pas payer d’impôt, qui pourrait avoir coûté plus d’un milliard d’euros au fisc… Il s’agit de BNP Paribas, Exane, filiale de BNP Paribas, Société générale, HSBC et Natixis. Les deux premières font l’objet d’enquêtes pour des soupçons de fraude fiscale aggravée et de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée et les trois autres font l’objet d’enquête pour blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée. Une chose est sûre : dans nos belles démocraties capitalistes dans lesquelles l’État de droit est érigé en valeur absolue et suprême, même reconnus coupables, les dirigeants n’iront pas en prison. Comme toujours, ces transnationales bancaires vont s’en tirer avec des amendes, qu’ils vont s’empresser de refiler aux clients et consommateurs et ils vont recommencer à «fripouiller». Comme les banques en Occident sont plus grosses et plus riches que les États, elles financent allègrement les partis politiques; achètent énormément de publicités et de publireportage dans les médias; créent des chaires universitaires afin d’avoir de professeurs à leur service; commanditent des sondages bidon et des groupes de recherche de la droite radicale comme les Instituts Fraser, C.D. Howe, l’IEDM et celui des HEC Montréal dirigé au départ par l’ex-ministre libéral Raymond Bachand recyclé en gros lobbyiste; se paient effectivement plusieurs lobbyistes; fournissent plusieurs politiciens vedettes à titre de ministres importants et se font un devoir d’embaucher quantité d’élus à la fin de leur service politique. Tout ça relève de leur responsabilité sociale comme celle de financer intensément le gaz de schiste et le pétrole sale des sables bitumineux et d’avoir plusieurs filiales dans les paradis fiscaux afin de protéger et de préserver la liberté de leurs gros et riches clients de ne pas payer d’impôts ou si peu : l’Impôt c’est pour les autres.

Des menteurs et des profiteurs invétérés

En 2007, les banques occidentales ont été responsables de la crise financière mondiale dans laquelle des millions d’individus ont perdu leur emploi, leur régime de retraite, leur maison, etc. Cupidité oblige, les banquiers ont prêté notre argent à n’importe qui et ont vendu des papiers commerciaux qui ne valaient rien toute connaissance de cause. Alors le comble démocratique fut d’augmenter les impôts et les taxes du monde ordinaire et de varger dans les services publics afin de subventionner avec des fonds publics les banques responsables de la crise dites trop grosses pour faire faillite. Allô économie de marché avec ses entrepreneurs qui prennent tous les risques.

  • «Crise finsncière. 2000 milliards $US de plus pour sauver les banques aux États-Unis» (La Presse, 11 février 2009);
  • «Canada. Crise financière de 2008-2009. Les milliards (200G$) en aide publique» (La Presse, 1er mai 2012);
  • «La crise financière mondiale coûtera plus de 400 milliards $US. Le Fonds monétaire international (FMI) revoit à la hausse son estimation» (Le Devooir, 22 avril 2009).

Les banquiers hypocrites se repentent : les larmes de crocodiles

Vraiment touchant. Suite à la crise financière dont ils sont responsables, les débonnaires banquiers ont affirmé ceci, ce qui m’a fait beaucoup pleur : «Crise financière mondiale. Les banques disent avoir appris des leçons» (La Presse, 14 janvier 2010). Tellement qu’en 2i010 la grosse banque américaine de réputation internationale, c’est-à-dire occidentale, Golamn Sachs, a mis de côté ses belles promesses et, pour des millions de dollars d’honoraires, elle : «a aidé la Grèce à dissimuler l’ampleur de sa datte publique» (La Presse, 15 février 2010). De vrais magiciens. Avec l’aide de quelques artificiers comptables, et hop la dette disparait aux états financiers. Chassez le naturel et il revient vite au galop que dit l’adage : «Les banques américaines retournent à leurs pratiques passées du papier commercial» (La Presse, 24 septembre 2009). Mais, ne l’oubliez pas dans vos prières, dans nos démocratie, ils font de bons ministres comme Macron en France et Sunak au Royaume-Uni.

Fini le spéculation sur les denrées  agricoles, les terres agricoles et les paradis fiscaux qu’ils ont aussi promis en cours de route, comme en 2015 à nos naïfs politiciens du Québec. Pire encore, ils se sont même élevés en modèle de vertu fiscale à une commission parlementaire : «Les banques affirment freiner l’évasion et l’évitement fiscaux. Des avoirs canadiens de 200 milliards$ dorment à l’étranger à l’abri de l’impôt» (Le Journal de Montréal, 18 novembre 2015). Le boutte du boutte est cet éditorial  du Gilles Chasson paru dans Le Devoir du 9 juin 2012 et intitulé : «Le capitalisme sauvage existe-t-il?». Ben non, Gilles, en Occident il n’y a que le capitalisme bienveillant qui milite toujours pour plus d’égalité économique, pour une fiscalité progressiste, pour davantage de services publics et qui luttent contre l’évasion fiscale et la corruption, etc.  Voilà pourquoi nos médias privés inféodés et subventionnés par les oligarques et les grosses compagnies ont manqué à leur devoir d’informer, correctement et honnêtement, leurs lecteurs et leurs auditeurs lors de la crise financière de 2007 : «Retour sur la crise. C’est aussi la faute des médias…. qui ont fait preuve d’aveuglement» (Le Devoir, 29 mars 2011). Que voulez-vous, quand nos médias privés, comme Le Devoir, sont financés par Google et Facebook, par des oligarques philanthropiques et par les gouvernements du Québec et du Canada, comment voulez-vous prétendre à l’objectivité et à l’indépendance?