Non classé

La racaille bancaire moralisatrice fait de bons ministres en démocratie

Fraude, arnaque, évasion et évitement fiscaux, c’est inné chez eux

Ah ben chose, ça parle au diable. C’est pas vrai que je me suis d’abord dit et répété, une fake news quoi, à la lecture de cet article publié le 28 mars 2023 dans le Journal de Montréal et intitulé : «Soupçons de fraude fiscale géante : perquisitions dans cinq banques en France». Au premier paragraphe, il est écrit ceci : «La plus grosse opération de l’histoire du parquet financier (PNF) qui a mené des perquisitions massives visant  cinq grandes banques en France soupçonnées d’avoir eu recours à une combine fiscale sur les dividendes appelée «Cumcum», structurée afin de ne pas payer d’impôt, qui pourrait avoir coûté plus d’un milliard d’euros au fisc… Il s’agit de BNP Paribas, Exane, filiale de BNP Paribas, Société générale, HSBC et Natixis. Les deux premières font l’objet d’enquêtes pour des soupçons de fraude fiscale aggravée et de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée et les trois autres font l’objet d’enquête pour blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée. Une chose est sûre : dans nos belles démocraties capitalistes dans lesquelles l’État de droit est érigé en valeur absolue et suprême, même reconnus coupables, les dirigeants n’iront pas en prison. Comme toujours, ces transnationales bancaires vont s’en tirer avec des amendes, qu’ils vont s’empresser de refiler aux clients et consommateurs et ils vont recommencer à «fripouiller». Comme les banques en Occident sont plus grosses et plus riches que les États, elles financent allègrement les partis politiques; achètent énormément de publicités et de publireportage dans les médias; créent des chaires universitaires afin d’avoir de professeurs à leur service; commanditent des sondages bidon et des groupes de recherche de la droite radicale comme les Instituts Fraser, C.D. Howe, l’IEDM et celui des HEC Montréal dirigé au départ par l’ex-ministre libéral Raymond Bachand recyclé en gros lobbyiste; se paient effectivement plusieurs lobbyistes; fournissent plusieurs politiciens vedettes à titre de ministres importants et se font un devoir d’embaucher quantité d’élus à la fin de leur service politique. Tout ça relève de leur responsabilité sociale comme celle de financer intensément le gaz de schiste et le pétrole sale des sables bitumineux et d’avoir plusieurs filiales dans les paradis fiscaux afin de protéger et de préserver la liberté de leurs gros et riches clients de ne pas payer d’impôts ou si peu : l’Impôt c’est pour les autres.

Des menteurs et des profiteurs invétérés

En 2007, les banques occidentales ont été responsables de la crise financière mondiale dans laquelle des millions d’individus ont perdu leur emploi, leur régime de retraite, leur maison, etc. Cupidité oblige, les banquiers ont prêté notre argent à n’importe qui et ont vendu des papiers commerciaux qui ne valaient rien toute connaissance de cause. Alors le comble démocratique fut d’augmenter les impôts et les taxes du monde ordinaire et de varger dans les services publics afin de subventionner avec des fonds publics les banques responsables de la crise dites trop grosses pour faire faillite. Allô économie de marché avec ses entrepreneurs qui prennent tous les risques.

  • «Crise finsncière. 2000 milliards $US de plus pour sauver les banques aux États-Unis» (La Presse, 11 février 2009);
  • «Canada. Crise financière de 2008-2009. Les milliards (200G$) en aide publique» (La Presse, 1er mai 2012);
  • «La crise financière mondiale coûtera plus de 400 milliards $US. Le Fonds monétaire international (FMI) revoit à la hausse son estimation» (Le Devooir, 22 avril 2009).

Les banquiers hypocrites se repentent : les larmes de crocodiles

Vraiment touchant. Suite à la crise financière dont ils sont responsables, les débonnaires banquiers ont affirmé ceci, ce qui m’a fait beaucoup pleur : «Crise financière mondiale. Les banques disent avoir appris des leçons» (La Presse, 14 janvier 2010). Tellement qu’en 2i010 la grosse banque américaine de réputation internationale, c’est-à-dire occidentale, Golamn Sachs, a mis de côté ses belles promesses et, pour des millions de dollars d’honoraires, elle : «a aidé la Grèce à dissimuler l’ampleur de sa datte publique» (La Presse, 15 février 2010). De vrais magiciens. Avec l’aide de quelques artificiers comptables, et hop la dette disparait aux états financiers. Chassez le naturel et il revient vite au galop que dit l’adage : «Les banques américaines retournent à leurs pratiques passées du papier commercial» (La Presse, 24 septembre 2009). Mais, ne l’oubliez pas dans vos prières, dans nos démocratie, ils font de bons ministres comme Macron en France et Sunak au Royaume-Uni.

Fini le spéculation sur les denrées  agricoles, les terres agricoles et les paradis fiscaux qu’ils ont aussi promis en cours de route, comme en 2015 à nos naïfs politiciens du Québec. Pire encore, ils se sont même élevés en modèle de vertu fiscale à une commission parlementaire : «Les banques affirment freiner l’évasion et l’évitement fiscaux. Des avoirs canadiens de 200 milliards$ dorment à l’étranger à l’abri de l’impôt» (Le Journal de Montréal, 18 novembre 2015). Le boutte du boutte est cet éditorial  du Gilles Chasson paru dans Le Devoir du 9 juin 2012 et intitulé : «Le capitalisme sauvage existe-t-il?». Ben non, Gilles, en Occident il n’y a que le capitalisme bienveillant qui milite toujours pour plus d’égalité économique, pour une fiscalité progressiste, pour davantage de services publics et qui luttent contre l’évasion fiscale et la corruption, etc.  Voilà pourquoi nos médias privés inféodés et subventionnés par les oligarques et les grosses compagnies ont manqué à leur devoir d’informer, correctement et honnêtement, leurs lecteurs et leurs auditeurs lors de la crise financière de 2007 : «Retour sur la crise. C’est aussi la faute des médias…. qui ont fait preuve d’aveuglement» (Le Devoir, 29 mars 2011). Que voulez-vous, quand nos médias privés, comme Le Devoir, sont financés par Google et Facebook, par des oligarques philanthropiques et par les gouvernements du Québec et du Canada, comment voulez-vous prétendre à l’objectivité et à l’indépendance?

La racaille bancaire moralisatrice fait de bons ministres en démocratie

Fraude, arnaque, évasion et évitement fiscaux, c’est inné chez eux

Ah ben chose, ça parle au diable. C’est pas vrai que je me suis d’abord dit et répété, une fake news quoi, à la lecture de cet article publié le 28 mars 2023 dans le Journal de Montréal et intitulé : «Soupçons de fraude fiscale géante : perquisitions dans cinq banques en France». Au premier paragraphe, il est écrit ceci : «La plus grosse opération de l’histoire du parquet financier (PNF) qui a mené des perquisitions massives visant  cinq grandes banques en France soupçonnées d’avoir eu recours à une combine fiscale sur les dividendes appelée «Cumcum», structurée afin de ne pas payer d’impôt, qui pourrait avoir coûté plus d’un milliard d’euros au fisc… Il s’agit de BNP Paribas, Exane, filiale de BNP Paribas, Société générale, HSBC et Natixis. Les deux premières font l’objet d’enquêtes pour des soupçons de fraude fiscale aggravée et de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée et les trois autres font l’objet d’enquête pour blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée. Une chose est sûre : dans nos belles démocraties capitalistes dans lesquelles l’État de droit est érigé en valeur absolue et suprême, même reconnus coupables, les dirigeants n’iront pas en prison. Comme toujours, ces transnationales bancaires vont s’en tirer avec des amendes, qu’ils vont s’empresser de refiler aux clients et consommateurs et ils vont recommencer à «fripouiller». Comme les banques en Occident sont plus grosses et plus riches que les États, elles financent allègrement les partis politiques; achètent énormément de publicités et de publireportage dans les médias; créent des chaires universitaires afin d’avoir de professeurs à leur service; commanditent des sondages bidon et des groupes de recherche de la droite radicale comme les Instituts Fraser, C.D. Howe, l’IEDM et celui des HEC Montréal dirigé au départ par l’ex-ministre libéral Raymond Bachand recyclé en gros lobbyiste; se paient effectivement plusieurs lobbyistes; fournissent plusieurs politiciens vedettes à titre de ministres importants et se font un devoir d’embaucher quantité d’élus à la fin de leur service politique. Tout ça relève de leur responsabilité sociale comme celle de financer intensément le gaz de schiste et le pétrole sale des sables bitumineux et d’avoir plusieurs filiales dans les paradis fiscaux afin de protéger et de préserver la liberté de leurs gros et riches clients de ne pas payer d’impôts ou si peu : l’Impôt c’est pour les autres.

Des menteurs et des profiteurs invétérés

En 2007, les banques occidentales ont été responsables de la crise financière mondiale dans laquelle des millions d’individus ont perdu leur emploi, leur régime de retraite, leur maison, etc. Cupidité oblige, les banquiers ont prêté notre argent à n’importe qui et ont vendu des papiers commerciaux qui ne valaient rien toute connaissance de cause. Alors le comble démocratique fut d’augmenter les impôts et les taxes du monde ordinaire et de varger dans les services publics afin de subventionner avec des fonds publics les banques responsables de la crise dites trop grosses pour faire faillite. Allô économie de marché avec ses entrepreneurs qui prennent tous les risques.

  • «Crise finsncière. 2000 milliards $US de plus pour sauver les banques aux États-Unis» (La Presse, 11 février 2009);
  • «Canada. Crise financière de 2008-2009. Les milliards (200G$) en aide publique» (La Presse, 1er mai 2012);
  • «La crise financière mondiale coûtera plus de 400 milliards $US. Le Fonds monétaire international (FMI) revoit à la hausse son estimation» (Le Devooir, 22 avril 2009).

Les banquiers hypocrites se repentent : les larmes de crocodiles

Vraiment touchant. Suite à la crise financière dont ils sont responsables, les débonnaires banquiers ont affirmé ceci, ce qui m’a fait beaucoup pleur : «Crise financière mondiale. Les banques disent avoir appris des leçons» (La Presse, 14 janvier 2010). Tellement qu’en 2i010 la grosse banque américaine de réputation internationale, c’est-à-dire occidentale, Golamn Sachs, a mis de côté ses belles promesses et, pour des millions de dollars d’honoraires, elle : «a aidé la Grèce à dissimuler l’ampleur de sa datte publique» (La Presse, 15 février 2010). De vrais magiciens. Avec l’aide de quelques artificiers comptables, et hop la dette disparait aux états financiers. Chassez le naturel et il revient vite au galop que dit l’adage : «Les banques américaines retournent à leurs pratiques passées du papier commercial» (La Presse, 24 septembre 2009). Mais, ne l’oubliez pas dans vos prières, dans nos démocratie, ils font de bons ministres comme Macron en France et Sunak au Royaume-Uni.

Fini le spéculation sur les denrées  agricoles, les terres agricoles et les paradis fiscaux qu’ils ont aussi promis en cours de route, comme en 2015 à nos naïfs politiciens du Québec. Pire encore, ils se sont même élevés en modèle de vertu fiscale à une commission parlementaire : «Les banques affirment freiner l’évasion et l’évitement fiscaux. Des avoirs canadiens de 200 milliards$ dorment à l’étranger à l’abri de l’impôt» (Le Journal de Montréal, 18 novembre 2015). Le boutte du boutte est cet éditorial  du Gilles Chasson paru dans Le Devoir du 9 juin 2012 et intitulé : «Le capitalisme sauvage existe-t-il?». Ben non, Gilles, en Occident il n’y a que le capitalisme bienveillant qui milite toujours pour plus d’égalité économique, pour une fiscalité progressiste, pour davantage de services publics et qui luttent contre l’évasion fiscale et la corruption, etc.  Voilà pourquoi nos médias privés inféodés et subventionnés par les oligarques et les grosses compagnies ont manqué à leur devoir d’informer, correctement et honnêtement, leurs lecteurs et leurs auditeurs lors de la crise financière de 2007 : «Retour sur la crise. C’est aussi la faute des médias…. qui ont fait preuve d’aveuglement» (Le Devoir, 29 mars 2011). Que voulez-vous, quand nos médias privés, comme Le Devoir, sont financés par Google et Facebook, par des oligarques philanthropiques et par les gouvernements du Québec et du Canada, comment voulez-vous prétendre à l’objectivité et à l’indépendance?

Médias détenus et financés par l’État : par le privé c’est beaucoup mieux

https://www.clubic.com/internet/twitter/actualite-467859-twitter-va-bientot-vous-proposer-d-acheter-des-articles-de-presse-a-l-unite.html

L’impossible indépendance et impartialité des médias d’information

Bon, on s’entend là-dessus à l’effet que les médias d’information écrits et parlés détenus et financés par l’État ou par le privé ne sont pas des modèles, par essence, des modèles de neutralité, d’indépendance, d’objectivité et de biais, que ce soit en Chine, en Russie, au Canada, à Cuba, aux États-Unis et ailleurs dans le monde. Aie, il ne faut pas nous prendre pour des imbéciles. Vous n’allez pas me dire que les médias privés détenus par des milliardaires comme Péladeau (Journal de Montréal, TVA et LCN), Murdoch (Wall Street Journal et Fox New), Elon Musk (Twitter), Drahi (L’Express et Libération), Boloré (C-News, Europe 1 et Paris Match), Bezos (Washington Post et Amazon), Bloomberg, Torstar, POstmedia au Canada détenu par un fonds spéculatif américain et d’autres sont en tout temps et en toute circonstance exempts d’ingérence directe ou indirecte de leurs propriétaires qui prennent bien soin de nommer les bonnes personnes à la tête de leur empire médiatique et qu’ils sont des références en termes de professionnalisme et d’indépendance? Ben non, quand c’est détenu par le privé, les propriétaires n’interviennent jamais dans leurs propres médias comme Elon Musk chez Twitter et Rupert Murdoch chez Fox News. Jamais au grand jamais, la famille Desmarais de la transnationale Power Corp. s’est ingérée dans les affaires internes des journaux qu’ils détenaient jadis, comme La Presse, Le Soleil, Le Droit, le Nouvelliste, La Tribune, même si lors de la campagne référendaire en 1995, le président et éditeur de La Presse, Roger D. Landry, avait affirmé qu’il ne tolérerait pas que ses journalistes signent des chroniques et des éditoriaux en faveur du OUI (souveraineté du Québec) car sa position et celle des propriétaires Paul Desmarais sont identiques : nous sommes fédéralistes (La Presse impose le NON. Le Devoir, 4 septembre 1995). Allô liberté de presse!

Le summum de l’objectivité : les médias privés occidentaux

Ben non, les propriétaires milliardaires de nos médias occidentaux ne sont nullement et en aucun temps influencés par leurs bons amis, également très riches et très puissants, par leurs très gros publicitaires, par Google, Apple, Facebook et Microsoft qui les financent et aussi par les gouvernements qui les subventionnent de plus en plus. Tout est étanche et blindé qu’ils prétendent. Ai-je une poignée dans le dos?

  • «Le Devoir s’associe à Apple News+» (Le Devoir, 7 juillet 2020);
  • «Le Devoir reçoit du Groupe Transat le plus important don de son histoire» (Le Devoir, 19 septembre 2018);
  • «Huit postes à La Presse canadienne grâce à une bourse de Facebook (Meta)» (Le Devoir, 17 juillet 2020);
  • «Québecor veut que ses médias spécialisés (sac de chips, Billie, Silo 57, Pèse-sur-strat, En 5 minutes, etc.) aient accès à un crédit d’impôt (c’est-à-dire une subvention en argent du gouvernement)» (Radio-Canada, 1er octobre 2021).

Il faut que nos médias arrêtent de se moquer du monde

Aie, déjà en 2004, la population canadienne savait très bien que nos médias ne sont pas de prototypes par excellence de la vertu : «Les médias jugés influencés par les riches et les puissants» (La Presse, 15 juin 2004). Tout le monde sait ça, sauf nos hypocrites organes de presse. Idem en 2022 : «Les Québécois de plus en plus méfiants envers les médias (avec raison)» (Le Devoir, 22 mars 2022). Même si nos médias sont de plus en plus dépendants de la publicité et des publireportages qui vont en s’accentuant, no problem, ils sont supposément impermédables aux pressions externes de qui que ce soit, même si déjà en 1997, l’ex-président de la Banque Nationale, André Bérard, avait dit la vérité crûment : «Bérard invite les gens d’affaires à acheter des articles dans les journaux» (Le Soleil et La Presse, 13 novembre 1997).

Twitter d’Elon Musk et Fox News de Rupert Murdoch

Mes amis, les médias privés sont des compagnies à but lucratif. Alors pour réaliser plus de profits, ils vont publier des trucs payants afin d’élargir leurs auditoires et d’attirer plus de publicité. Ils vont aussi sélectionner avec précaution et teinter les événements nationaux et internationaux qui plaisent à leurs lecteurs, auditeurs, publicitaires et financiers, quitte à savoir pertinemment qu’ils mentent comme l’a fait Fox News sur le pseudo-vol des élections américaines de novembre 2020 véhiculé par Donald Trump, même si le propriétaire Rupert Murdoch et ses journalistes savaient que c’était totalement faux. Ils ont persisté à mentir, car cela amenait beaucoup d’auditeurs, de cotes d’écoute et donc de publicité : «États-Unis. Fox News et la post-vérité à la barre» (Le Devoir, 18 avril 2023). Quant à Elon Musk, lors de l’achat de Twitter, il a réadmis sur son réseau des gens et des groupes qui font dans la désinformation, le complot et les mensonges afin d’augmenter ses revenus. Pis au diable l’éthique journalistique.

À la demande du chef du parti conservateur du Canada, Pierre Polievre, l’américain Elon Musk, propriétaire de Twitter, Tesla, Space X, Starlink et d’autres a accepté de désigner CBC sur son réseau de «média financé par le gouvernement» (Le Devoir, 13 avril 2023). Cette mention affichée par Elon Musk de Twitter laisse clairement sous-entendre que quand un média quelconque est financé par le gouvernement, on est alors automatiquement en présence de désinformation, de propagande, d’idéologie, de faits alternatifs, de biais, de vérités parallèles, etc., soit tout le contraire d’un organe de presse détenu par un milliardaire ou une entreprise privée. Totalement loufoque et pathétique d’affirmer ça sérieusement.

Mentionner en tout temps qui est propriétaire et qui finance

Moi je n’ai rien contre que l’on mentionne que c’est en tout ou en partie financé par l’État mais pour être cohérent et pour que le lecteur sache à quoi s’attendre, on devrait partout et en tout temps mentionner qui est le propriétaire du médias privé et combien il reçoit directement ou indirectement des gouvernements, des publicitaires, des GAFAMS et autres grandes entreprises, etc. Il faudrait aussi que nos médias écrits et parlés mentionnent qui financent les ONG occidentales, les chaires universitaires, les fondations, les organismes sans but lucratif (OSBL), les experts, etc., et dans quelle proportion afin que le lecteur ou l’auditeur puisse se faire une idée. En conclusion, c’est se couvrir de ridicule que d’affirmer qu’un média privé détenu par un oligarque, que ce soit en Occident, en Russie ou en Chine, est nettement plus objectif que celui détenu et financé par le gouvernement. Tous les médias partout dans le monde sont partiaux et biaisés, sont porteurs d’une certaine idéologie et versent dans la propagande.

Power et les Desmarais peuvent et doivent opérer dans tout mais pas l’État

https://www.powercorporation.com/fr/

Les «top guns» du privé au gouvernement pour plus de démocratie

À la CAQ comme au PLQ, les ministres importants provenaient et proviennent tous du privé. C’est un «must». Au PLQ, il y a eu les banquiers Leitao, Gignac et Coiteux et les affairistes Bachand, Hamad, Daoust et cie. À la CAQ, il y a le banquier Éric Girard ainsi que Dubé, Fitzgibbon, Legault et de nombreux autres. Évidemment, ces gens embauchent leurs amis du privé comme consultants ou les nomment à des postes importants dans nos sociétés d’État et dans la fonction publique. C’est ainsi que suite à leurs judicieux conseils on privatise de plus en plus nos instruments collectifs et nos services publics après avoir baissé les impôts pour s’assurer de leur sous-financement. Ils appellent ça moderniser l’État afin de le sortir de son immobilisme. Leur devise est «moins d’État, plus de privé», telle que préconisée et imposée par le patronat. Et s’ils font une bonne «job», le privé les embauchera après leur carrière politique. Il faut donc prioriser le bien-être privé. Et pour le bien commun, il sera assumé, qu’ils disent, par la privatisation et par la venue des «top guns» du privé afin de gérer l’État, les services publics et la fonction publique.

Legault l’a dit : l’État en fait trop

Pour ces politiciens inféodés, l’État sera toujours trop gros et le privé trop petit, même les Exxon Mobil, Pfizer, Google, Amazon, la Royal Bank et aussi la transnationale canadienne Power Corp., dont la famille Desmarais en a le contrôle majoritaire et qu’un de ceux-ci a épousé la fille de Jean Chrétien. Je vous l’ai dit, politiciens et gens d’affaires forment un couple offrant plein de synergies et d’opportunités. Ah oui, offrant plein de synergies, l’État est toujours trop pauvre pour financer adéquatement les programmes sociaux mais assez riche, hélas, quand vient le temps de subventionner avec des fonds publics des transnationales comme la Fonderie Horne, Amazon, Google, Merck, etc. Pour le patronat, il ne faut pas couper dans les généreuses subventions au privé. Mieux vaut gruger dans les programmes sociaux. Pour celui-ci, subventionner le privé est un investissement et le financement des services publics constitue une dépense qui ne rapporte rien, à court et à long terme.

Alors, c’est dans cet état d’esprit pragmatique que François Legault, afin de justifier la santé et l’éolien cédés au privé par le gouvernement caquiste, a largué cet argument choc et pathétique : «Je trouve que l’État québécois est déjà impliqué dans beaucoup de choses, on va laisser ça au privé» (Le Devoir, 28 janvier 2023). Toute une justification, n’est-ce pas? Ça fait dur et ses super-ministres Pierre Fitzgibbon, Éric Girard et Christian Dubé, sont pareils.

Les Américains Jeff Bezos et Elon Musk peuvent tout faire et ne sont jamais trop gros

Monsieur Legault, dites-moi dans quoi au juste l’État québécois est-il trop impliqué? Et au nom de quel a priori, nous, collectivement, soit les 8 millions de Québécois, on ne peut pas être dans plusieurs domaines, au nom de l’intérêt collectif, alors que des entreprises et des gens comme la famille Desmarais de Power Corp., Jeff Bezos d’Amazon, Elon Musk de Tesla et d’autres peuvent être présents dans plusieurs secteurs d’activités? Est-ce que certains lecteurs avertis peuvent fournir des réponses à mes questionnements que j’estime légitimes?

Prenons l’exemple de Jeff Bezos des États-Unis, principal actionnaire de la transnationale du commerce en ligne Amazon (qui représente plus de 40% des achats effectués par Internet au Québec) qui lui, mais pas nous collectivement, peut également être présent dans plusieurs autres domaines comme les centres de données et l’infonuage subventionnés par Legault et à qui le ministre caquiste Éric Caire veut en plus lui céder les données personnelles des Québécois et du gouvernement. Ben non, l’État n’est pas capable de créer son propre centre de données et, pour plus de sécurité, stocker lui-même ses propres informations. Et il y en d’autres dans lesquels monsieur Bezos s’active comme :

  • «Amazon veut offrir de l’assurance automobile au Québec» (Le Devoir, 20 février 2022);
  • «Amazon va investir 10 milliards $US dans l’espace (3000 satellites afin d’offrir l’Internet partout dans le monde)» (Le Devoir, 1er août 2020);
  • «Le rachat de Whole Foods (détaillants) par Amazon (pour 14 milliards $US) se fera bientôt sentir» (Le Devoir, 25 août 2017);
  • «Amazon se lance dans la pharmacie et la vente de médicaments» (Le Journal de Montréal, 17 et 18 novembre 2020);
  • «Amazon s’offre le studio Metro-Goldwym-Mayer (MGM) pour 8,5 milliards $US» (Le Devoir, 27 mai 2021).

Et cette liste ne prétend pas être exhaustive. Alors pourquoi Amazon peut opérer dans plusieurs domaines et pas nous collectivement par le biais de l’État? De l’idéologie asservissante au profit des ploutocrates qui dirigent le monde occidental. Dites-moi, la privatisation d’Air Canada, du CN, de Pétro-Canada, de Canadair et de Télésat (satellites) et de Téléglobe, pour des pinottes et sans débat public, a profité et profite à qui?

Idem pour l’oligarque américain Elon Musk, qui détient Starlink (satellites), Space X, Tesla, Twitter, etc. Lui peut être présent dans tout mais pas nous? Bah, après tout, colonisés par les par les Américains Bezos, Musk, leurs GAFAMS, pétrolières et pharmaceutiques, c’est correct. Ce ne sont pas des Chinois ou des Russes, n’est-ce pas?

Idem pour la famille Desmarais de Power Corp.

Ben oui, la transnationale canadienne Power de la riche famille québécoise Desmarais peut être active dans plusieurs affaires, mais pas l’État québécois. En fait, Power Corp. et la famille Desmarais sont présents dans plus de domaines que le gouvernement québécois et ça c’est correct, même préférable pour des politiciens asservis et subordonnés comme Legault, Charest et cie. Comment des politiciens issus du privé peuvent-ils, tout d’un coup, prioriser le bien commun et les services publics?

Par exemple Power Corp. est le principal actionnaire privé de la transnationale pétrolière française Total aux dires même de l’ex-ambassadeur des États-Unis au Canada, David Jacobson (Le Devoir, 11 mai 2011. «Politiques énergétiques. Jusqu’où va l’influence de Power?»). Power est aussi un actionnaire important dans la transnationale française de arment et de béton Lafarge qui a été accusé de faire des affaires avec l’État islamique en Syrie et d’Engie (Gaz-de-France, Suez, Lyonnaise des eaux, etc.) qui fait dans les services publics comme l’eau, la santé, les aéroports, les autoroutes, etc. Ah oui, Power est aussi actionnaire de Pernod Ricard.

Au Canada, Power est un très important assureur (Great West, Canada Life, London Life) et un gros gestionnaire d’actifs (Investors et Mackenzie Group). En tant qu’assureur, la privatisation de la santé et autres services publics l’intéresse comme il l’a souligné lui-même en 1997 : «La Financière Power investira dans les services publics» (La Presse, 16 mai 1997). Aussi, Power contrôle LMPG (anciennement Lumen Pulse), qui a des intérêts dans le fabricants d’autobus électriques Lion, dans la clinique médicale Dialogue, dans la firme d’hydrogène TES, etc., et s’est encore plus diversifié en 2022 en achetant Courchesne Larose : «Power investit dans la distribution et l’importation de fruits et légumes» (Le Journal de Montréal, 20 décembre 2022). Quand est-ce que nous allons prendre collectivement nos affaires en main et arrêter de se faire mener et arnaquer par les pontifes de tout poil et leurs politiciens embrigadés?

Quand Google et Facebook espionnent et font la loi, que fait-on?

Interdire Tik Tok et Huawei : pourquoi donc?

Le problème véritable avec les chinoises Tik Tok et Huawei est qu’elles sont capables de concurrencer les transnationales occidentales et, de ce fait, menacent leur domination mondiale. Comme pour le conflit militaire en Ukraine, seuls les pays occidentaux interdisent ces grosses entreprises privées chinoises appartenant à une multitude d’actionnaires et cotées à la Bourse. Tout de même curieux, non? Pourtant, les pays occidentaux sont supposément adeptes de l’économie de marché et du libre-échange sans entraves. Les consommateurs devraient être fiers de la venue de nouveaux concurrents chinois et russes, qui feraient que l’on paierait moins cher l’internet et l’essence, prisonniers que nous sommes des Esso, Shell et Ultramar et Telus, Bel, Rogers et Vidéotron que l’on peut qualifier honnêtement de voleurs de grands chemins que nos élus démocraties laissent agir à leur guise. Ce qui dérange les GAFAM-USA, c’est en partie des chiffres comme ceci : «Tik Tok aux États-Unis : 150 millions d’utilisateurs mensuels» (Le Devoir, 22 mars 2023). Bien évidemment, sur ordre des États-Unis, le Canada reprend à la lettre toutes leurs mesures d’extorsion envers tout ce qui est chinois ou russe.

Google est une crapule de première classe

Seuls les tarlas intoxiqués croientque les gouvernements américain, canadien et européen n’espionnent pas et que Google et Facebook sont vraiment indépendants. Google Canada fait dans le chantage monstrueux et se moque de nos élus et on passe l’éponge. C’est la politique du deux poids, deux mesures. Google profite gratuitement des médias canadiens qui supportent tous les coûts de la production de nouvelles, défrayés aussi à coups de millions de dollars en subventions versées par nos gouvernements à nos médias canadiens. Cela amène chez Google beaucoup d’utilisateurs et énormément de publicités. Mais voilà : Google ne veut pas rien verser aux médias canadiens pour l’utilisation de leur travail, sauf à quelques-uns, qui leur sont soumis comme Le Devoir, avec qui il a signé une entente, ce qui n’empêche pas les dirigeants de ce journal de clamer leur indépendance. Après des années de négociations stériles, le gouvernement canadien veut faire voter une loi (C-18) afin d’obliger Google et Facebook de rétribuer quelque peu pour les médias canadiens pour l’input en nouvelles qu’il utilise gratuitement. Ça fait pas du tout l’affaire de Google USA qui menace alors de bloquer au Canada toutes les nouvelles. On appelle ça du chantage exercé par les dominants, comme les américaines Google et Facebook (Meta) plus gros, plus puissants et plus riches que le Canada. Si nous étions réellement un pays souverain, il faudrait interdire ces compagnies (Google et Facebook) qui mettent en péril notre indépendance et notre liberté collective. Mais, on ne le fera pas, car ces transnationales sont des amies américaines. Si elles étaient de propriété chinoise, ça fait longtemps que nos élus les auraient rayées de la carte canadienne. Taxer les GAFAM viole les accords de libre-échange (ALENA) qu’ils prétendent. L’Internet est un bien public qu’il faudrait nationaliser.

Ah oui, j’oubliais, face à ce monstrueux chantage, le gouvernement canadien a mis en place un énième comité formé d’élus, comme ils en ont instauré pour questionner les pétrolières, les épiciers, les banques, les comptables et les avocats adeptes des paradis fiscaux. Des comités et des commissions bidons dont les seigneurs féodaux font fi et se moquent. Ils se limitent à du tape-à-l’œil et à un gros show de boucane. À l’actuel comité canadien permanent du patrimoine, naturellement les vrais boss américains et déclaré encore une fois forfait et ont plutôt envoyé, à leur place, des subalternes canadiens, comme Sabrina Geremia, vice-présidente de Google Canada. Et même à cela, la préposée de Google USA s’est moquée de nos élus lors de sa comparution et a répondu n’importe quoi avec en prime une aptitude cavalière. On se moque littéralement de nos dirigeants politiques élus et on ne fait rien. Bah, c’est juste un ami américain qui nous rit en pleine face. Il ne faut pas en faire tout un plat, n’est-ce pas? : «Un témoignage dégoûtant (sic) de Google Canada en comité gouvernemental» (Le Journal de Montréal, 10 mars 2023).

Google représente un plus gros danger que Tik Tok

Ben oui, Google intervient dans les affaires intérieures canadiennes au vu et au su de tous, incluant nos formidables médias, et on en vient à trouver ça normal et même correct. Plus asservis que ça, tu meurs! Afin de contrer toute réglementation plus serrées d’Internet au Canada, Google, Twitter et d’autres ont créé une merveilleuse ONG appelée Open Media qu’ils financent généreusement afin de «sensibiliser» la population au danger de réglementer l’Internet qui les priveraient de leur liberté essentielle à l’innovation : «Des géants du Web (dont Google) financent la guerre citoyenne (c’est-à-dire la désinformation et le mensonge)» (Le Devoir, 22 décembre 2021). Ah oui, Google a recommandé des sondages qui mentent : «Google critiqué (seulement critiqué pour avoir été malhonnête. Je vous l’ai dit, Google ce n’est pas pareil que Tik Tok) pour un sondage trompeur» (Le Devoir, 19 octobre 2022). Bah, ils mentent pour une bonne cause : la leur. Et aussi : «Google accepte de payer 17 millions U.S. aux États-Unis pour avoir espionné les internautes avec des cookies» (Le Devoir, 19 novembre 2013). Et aussi celle-ci : «Google (Youtube) écpoe d’une amende de 170M$ pour avoir collecté des données d’enfants» (Radio-Canada, 4 septembre 2019).

Mes amis, seulement après une courte revue de presse de ce qui est divulgué dans nos médias (il y en a beaucoup de non rendu publiques), on voit bien les véritables motifs qui poussent nos gouvernements à interdire les chinoises Tik Tok et Huawei. Oon vous ment. Furieux, Google veut bloquer les médias canadiens sur son réseau. Justin devrait les interdire, mais comme ce sont des firmes américaines, il a plutôt largué cette ineptie qui démontre bien son asservissement à ceux qui mènent vraiment dans nos pseudo-démocraties : «Trudeau qualifie de «terrible erreur» la décision de Google de bloquer les médias» (Radio-Canada, 24 février 2023).

Facebook aussi pire que Google et nos élus laissent faire

Facebook est aussi crasse que Google et on passe l’éponge. On est moins sévère et plus tolérant que pour d’autres :

  • «Facebook (Meta) a laissé des géants du web dont Spotify accéder aux données de ses utilisateurs» (Le Journal de Montréal, 19 décembre 2018);
  • «Cambridge Analytica a accédé aux données de 87 millions d’utilisateurs de Facebook» (Le Devoir, 5 avril 2018);
  • «Meta (Facebook) a financé une campagne de dénigrement contre Tik Tok (et cela a porté ses fruits)» (Radio-Canada, 31 mars 2022);
  • «Fini les nouvelles sur Facebook (comme chez Google) si Ottawa fait passer le projet de loi C-18» (Le Journal de Montréal, 11 mars 2023);
  • Et pour mieux rire de nous : «Des élus aimeraient connaître le revenu de Facebook au Canada». Réponse de la compagnie : «Facebook soutient ne pas connaître ses revenus annuels au Canada» (Le Devoir et le Journal de Montréal, 30 mars 2021).

Et pour finir, une bonne sur Amazon et sur la subordination de la CAQ : «Enquête : Québec (gouvernement caquiste) ne sait pas si Amazon a payé des impôts ici» (Le Journal de Montréal, 21 juin 2021). Décodé, ça veut dire qu’ils en n’ont pas payé. Par contre, ils ont reçu des millions de dollars en subventions et en contrats de la CAQ.

Les USA n’espionnent jamais : seuls les Chinois et les Russes font ça

Dans un autre texte, j’aborderai ce sujet. Comme apéritif, en voici trois bonnes juste pour vous :

  • «Les États-Unis (NSA) ont espionné ses alliés européens (Allemagne, France, Espagne, etc.)» (Le Journal de Montréal, 30 mai 2021);
  • «Espionnage des States : l’Allemagne et les É.-U. restent (quand même) bons amis» (Le Devoir, 14 juillet 2014);
  • «Ottawa espionne à l’étranger pour le compte des États-Unis» (La Presse, 11 décembre 2013).

Après, ça vient jouer les saintes nitouches. Tous des hypocrites et des menteurs. Les Américains espionnent seulement leurs alliés occidentaux, jamais la Chine ou la Russie.

Uber, Airbnb, Horne, Google et cie et l’autocratie occidentale

À vous de me dire si vous vivez vraiment en démocratie

Mes amis, à l’aide de quelques récents exemples, vous allez vite constater que vous vivez sous la dictature des gros agents économiques occidentaux qui font la pluie et le beau temps dans nos pays supposément souverains, libres et démocratiques. Ces transnationales n’interviennent pas seulement au niveau économique au Canada et ailleurs, mais aussi sur les plans politique, fiscal, social et environnemental grâce à leurs ressources financières gigantesques qui leurs permettent de financer les partis politiques, de se payer des milliers de lobbyistes dont plusieurs ex-élus font partie, des chaires universitaires et leurs professeurs titulaires, des sondages bidons, des pseudo, ONG au nom communautaire, des publireportages dans nos médias qui se prétendent indépendants, etc. Même que dans certains pays en voie de développement, elles ont leur propre armée privée afin de calmer les ardeurs de celles et ceux qui combattent l’exploitation et qui se battent pour leur dignité. Ah oui, j’oubliais, merci de me le rappeler, elles «investissent» beaucoup dans la corruption, car pour eux, effectivement, la corruption institutionnalisée est un investissement profitable.

La multinationale américaine Uber : les élus au service d’une vraie crapule

Les copains, je vous invite à lire l’excellent texte publié le 9 mars 2023 et rédigé par les journalistes Frédéric Zalac et Paul-Émile d’Entremont de Radio-Canada. Un travail de moine qui honore le travail journalistique. Le titre de l’article est : «La campagne secrète d’Uber pour s’imposer au Québec». Vraiment impressionnant. Les faiseux comme les libéraux du Québec, alors au pouvoir, la Commission-jeunesse du PLQ, le patronat et certains journalistes et chroniqueurs et même l’ancien directeur du Bureau de la concurrence, John Pecman, étaient très favorables à l’arrivée d’Uber au Canada et au Québec. Déjà que les chauffeurs de taxi travaillaient de longues heures pour un salaire de misère. Qui a plaidé alors pour la venue d’Uber? Le PLQ et la CAQ parlaient en bien d’Uber en 2016. Ils se gargarisent avec des termes creux et aliénants, comme ceux de l’économie de partage, de l’innovation, de la modernisation, des bienfaits pour l’environnement, de la réduction du trafic, de la stimulation de l’esprit d’entrepreneur, etc. Plus qu’une insulte à l’intelligence c’est carrément du mépris qu’ils affichaient : «Les militants libéraux ouvrent grand les bras à l’économie de partage (sic) et à Uber» (Le Devoir, 14 mai 2016). Économie de partage s’appliquant à ceux qui ont des revenus modestes, c’est-à-dire à une économie de la misère. Pas question pour nos gouvernements de s’attaquer à une véritable économie de partage qui impliquerait une meilleure répartition de la richesse et à une diminution des odieuses inégalités économiques. Pas touche à nos Crésus et à nos nababs. Au petit peuple à se partager les miettes afin de survivre.

Et pour vous farcir la cervelle, Uber s’est payé de nombreuses publicités dans nos médias, des chercheurs, des experts et même des politiciens. Un exemple de publicité parmi plusieurs autres fut celle-ci d’une pleine page parue dans Le Devoir du 17 avril 2019 et payée par le nouveau gouvernement inféodé de la CAQ : «Moderniser (sic) l’industrie du taxi tout en assurant son avenir (pour la transnationale américaine Uber?)». Vraiment pathétique de terminer cette propagande publicitaire par des mots : «Équité et modernité : c’est cela l’avenir du taxi au Québec». À faire vomir. Et François Legault, qui n’en manque jamais un, d’ajouter, en 2019 : «Uber : bon pour l’environnement, plaide François Legault» (Le Journal de Montréal, 9 octobre 2019). Il a dit la même ineptie pour le 3e lien à Québec. Et l’illustre chroniqueur du Journal de Montréal, Michel Girard, d’ajouter son grain de sel dans son texte paru le 17 mai 2016 en faveur d’Uber en qualifiant cette nouvelle d’asservissement de : «Oui à la modernisation de nos méthodes de travail, à l’économie nouvelle et avancée, etc. Mais cela doit se faire sur une base équitable (sic)». Comme pour la privatisation de la santé et afin de vous faire avaler cette iniquité qui va surtout profiter à des étrangers comme Uber qui va nous appauvrir collectivement car l’argent va sortir du pays tout en ne payant aucun impôt ici, étant incorporée dans une paradis fiscale, vos élus disent alors de seulement mettre ça à l’essai temporairement grâce à des «projets-pilote» qui deviendront vite permanents : «Jacques Daoust (alors ministre libéral des Transports, malheureusement décédé) accorde trois mois à Uber pour négocier un projet-pilote» (Le Devoir, 8 juin 2016). Comme c’est toujours le cas, les gouvernements jouent au «tough» avec le monde ordinaire et s’écrasent devant les puissants : «Manifestation des chauffeurs de taxi : le ministre caquiste des Transports d’alors, François Bonnardel, reste ferme contre la grogne (comme le fait actuellement Emmanuel Macron en France, un autre petit dictateur)» (Le journal de Montréal, 5 avril 2019). «La détresse est à son comble dans le taxi» (Le Journal de Montréal, 30 mars 2019). L’important est de rendre Uber heureux et de faire son bonheur. Ce n’est pas les chauffeurs de taxi qui font vivre nos élus et qui vont les embaucher une fois leur service politique terminé.

La fonderie Horne, filiale de la multinationale Glencore

Démocratie ou pas, la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda a tué bien des gens en polluant au vu et au su des élus sans qu’ils ne bougent le petit doigt. Et la CAQ fait maintenant semblant de formuler de nouvelles normes afin de flatter son image verte et donne l’impression d’être à l’écoute de la population. Au lieu de mettre la Fonderie Horne au pas et de stopper ces assassinats en règle, plus facile pour nos gouvernements de payer et de déménager 200 familles vivant trop près de la fonderie. Ah la belle affaire démocratique : «Fonderie Horne. Les citoyens ont perdu la joute» (Le Devoir, 21 mars 2023). François l’a dit en 2019 : «Legault veut une CAQ «verte», mais «pragmatique» (Le Journal de Montréal, 25 mai 2019). Pragmatique dans quel sens?

Idem pour la multinationale américaine Airbnb

Morts ou pas, l’important est la business de l’américaine Airbnb, qui fait que l’argent sort encore du Québec et du Canada et qui ne paie pas d’impôts sur le revenu, étant incorporées dans un paradis fiscal. En quoi Airbnb créée de la richesse au Québec? On disait que, comme les chauffeurs de taxi, cela aiderait le monde ordinaire à arrondir leur fin de mois. Un autre mensonge car la location touristique est dominée par de grosses campagnes qui bafouent les règles au vu et au su des politiciens. Toujours le même «pattern» comme ceci en 2019 : «Airbnb mène une offensive contre les règles québécoises» (Le Devoir, 10 juillet 2019). Mène une offensive sans trop de résistance de nos élus, qui s’apparente alors à une complicité. Une autre bonne trouvée dans mes dossiers : «Airbnb triche en toute impunité» (Le Devoir, 18 juillet 2019). Une dernière : «Airbnb évite de payer tous ses impôts ici. Les revenus de ses locations touristiques prennent le chemin des États-Unis et possiblement de l’Irlande» (Le Journal de Montréal, 27 septembre 2019).

Et idem pour Facebook, Google, les épiciers et les pétrolières

J’ai ai parlé dans mes textes précédents et j’y reviendrai dans mes suivants : ces transnationales mènent nos sociétés occidentales en imposant leurs prix avec l’accord tacite des élus, qui prétendent être incapables d’intervenir contre les lois naturelles du marché. Et en commissions parlementaires, ils rient en pleine face des députés qui ne sont pour eux que des guignols. Alors, qui mène vraiment?

À TVA et au JDM, tout est permis, sauf s’en prendre aux puissants

https://www.lapresse.ca/actualites/politique/2023-03-23/propos-haineux-et-degradants-de-gilles-proulx/quebec-solidaire-va-boycotter-qub-radio.php

Les insulteurs et les charlatans, c’est payant pour certains médias

Vous ne pensez pas que les gros mots prononcés par Gilles Proulx à l’émission de Richard Martineau à l’endroit des députés de Québec solidaire au mois de mars 2023, tels que bâtards, gangrène et putasse, allaient provoquer son renvoi de Qub Radio, LCN et TVA et du Journal de Montréal? Tout est autorisé, sauf de s’attaquer aux oligarques occidentaux, à l’Agence de propagande France-Presse et aux cartels des transnationales qui nous plument avec la complicité de leurs élus, comme celui de l’oligopole canadien formé de Vidéotron-Telus-Bell et Rogers.

Rogers achète Shaw : des arguments méprisants servis à la population

Pire que des insultes mes amis est la récente décision du Parti libéral du Canada, de Justin Trudeau et de son ministre de l’Innovation François-Philippe Champagne d’autoriser le géant Rogers à acheter son concurrent Shaw, aussi présent au Québec et ailleurs au pays pour la modique somme de 26 milliards de dollars et qui permettra à Vidéotron de s’approprier la filiale de téléphonnie de Sha, Freedon Mobile, pour 2,85 milliards de dollars. «L’innovant» ministre libéral Champagne a prétendu que cela favoriserait une plus grande concurrence, qui n’existe pas et qui n’a jamais existé, dans les faits, au pays. Ça c’est carrément mépriser la population en lui garrochant une telle fausseté. C’est pire que les insultes. Aie, il ne faut pas être fort en mathématiques et en télécommunications pour comprendre que par cette transaction on ne fera pas baisser les prix qui sont les plus élevés en Occident. Bon, regardons ça de près : avant le «deal», il y avait un cartel de cinq joueurs au pays formé de Bell, Rogers, Vidéotron, Telus et Shaw. Si un (Rogers) en achète un autre (Shaw) faisant partie de l’oligopole, il en reste combien? Oui, quatre. On n’ajoute pas un nouveau joueur comme Verizon, T-Mobile ou Huawei, on en élimine un et après on vient nous dire effrontément que cela sera dans les intérêts des consommateurs captifs. Naturellement, à TVA, LCN, au JDM et chez Vidéotron, les journalistes et chroniqueurs du groupe médiatique qui se disent libres et indépendants n’ont trouvé que du bon à cette transaction. Du bon pour qui exactement?

C’est ainsi que nos gouvernements perdent leur pouvoir de légiférer vraiment pour l’intérêt collectif en autorisant de telles opérations qui font que les gros sont toujours plus gros et en signant en catimini des traités de libre-échange qui accordent plus de «liberté» aux transnationales occidentales qui poursuivent  les États si on ose dire non à leurs projets. Au moins, en Chine, le gouvernement a obligé la transnationale Alibaba à se scinder en six et non à acquérir Tik Tok ou Huawei : «Chine : Alibaba se divise en six groupes qui pourront être côtés séparément à la Bourse» (Le Journal de Montréal, 28 mars 2023). Le privé n’est jamais assez gros contrairement à l’État.

Les petits rigolos à Richard Martineau et à Denise Bombardier

Mes amis, j’en ai ressorti une autre drôle dans mes dossiers d’articles de journaux. C’est la chronique du fabuleux Richard Martineau publiée le 28 juillet 2015 dans le Journal et intitulée «Ignorants et fiers de l’être» dans laquelle Richard a écrit : «L’insulte est l’arme des faibles et des ignorants». Alors, Richard, s’il en est ainsi, pourquoi tu n’as pas arrêté draitte là Gilles Proulx à ton émission à Qub Radio quand il a traité les députés de Québec solidaire de bâtards, de gangrène et de putains? Mieux encore, pourquoi tu ne lui as pas répété les arguments que tu as utilisés dans ta superbe chronique du 28 juillet 2015 comme ceux-ci? «Pourquoi perdre son temps à débattre quand il suffit de cracher quelques injures? Plus besoin d’arguments ou de faits pour démontrer la pensée d’un adversaire. Vous lui balancer deux ou trois insultes et c’est tout». Richard, c’est pas exactement ce qu’a fait Gilles Proulx à ton émission radio et tu as fait le mort afin de ne pas irriter un collègue populaire de l’empire Québecor. Entre amis, il faut se respecter, n’est-ce pas?

Et l’indémodable Denise Bombardier, chroniqueuse vedette au JDM qui, dans son texte du 12 avril 2023 intitulé «La violence verbale est intolérable» a fait référence aux propos déplacés de son collègue Gilles Proulx, sans jamais le condamner vraiment. Denise, savais-tu qu’il y a pire que la violence verbale? C’est la violence économique qui amène tant de pauvreté de morts et de guerres dans le monde sous le couvert de la défense de la démocratie et de la liberté des riches que tu aimes bien.

Pire que Gilles Proulx et Luc Lavoie : c’est peu dire

Je vous l’ai dit : des médias carburent aux potins, aux insultes, à la tricherie (comme le prof d’histoire de l’UQTR), aux faits alternatifs ou colorés ou aux faussetés car c’est bon pour le cotes d’écoute et pour la publicité. En 2017, le commentateur vedette de TVA et LCN, Luc Lavoir, largue cette perle qui aurait mérité l’emprisonnement : «On pourrait prendre nos «guns» comme les Américains (sic) pis on tire des écureuils… Moi j’aurais aimé pouvoir chasser les séparatistes, mais ça l’air que c’est pas possible».  Luc, un ancien de la firme de relations publiques National, est ami avec Pierre-Karl Péladeau et Brian Mulroney. Disons que ça aide à faire preuve d’indulgence et de tolérance à son endroit.

Puis en 2020, le beau Luc récidive, encore, cette foois comme analyste politique au 98,5 radio à Montréal : «Luc Lavoir suggère un coup de pistolet entre les yeux des Autochtones» (Le Devoir, 21 février 2020). Luc a-t-il été renvoyé du 98,5 FM et de LCN-TVA? Ben non. À LCN-TVA, Luc n’est pas reconnu pour ces outrances verbales mais plutôt son «franc-parler». À LCN, on parle d’une «grosse prise» à l’émission La Joute. Je m’étonne que Thomas Mulcair et Amir Khadir acceptent de débattre avec cet abruti. Qu’ils laissent aux autre bouffons qui débattent à cette émission et qui fait dans le bavardage et l’insignifiance. À TVA, il y a l’ex-sexologue Louise Séguin mise à l’amende et suspendue six mois par son ordre pour avoir dit n’importe quoi à l’émission «Si on s’aimait». Pas de problème avec ça, elle revient à l’émission à TVA afin de baratiner (Le Devoir, 5 avril 2023).

Le crasse Mario Dumont

Vous le savez, Mario Dumont est présent partout dans l’empire Québecor : le JDM, TVA, LCN, Qub Radio, etc. Comment cet énergumène a-t-il réussi à devenir un incontournable à cet endroit? Ça en dit long sur le supposé niveau de professionnalisme, de rigueur et d’indépendance de nos médias privés occidentaux qui appartiennent à des milliardaires. Mario Dumont le cas typique du journaliste qui déballe en tout temps ses propos teintés d’ignorance et d’assujettissement qui sont de la vie propagande afin d’aliéner et de «bainwasher» les gens au profit de la classe dominante et de les assujettir au pouvoir établi.

Aie, ce gars-là sévit partout chez Québecor après avoir largué ces énormités découlant de ses préjugés les plus primaires et les plus grossiers :

  • «Dumont veut mettre fin à l’aide sociale comme mode de vie» (La Presse, 21 octobre 2008). Ça si n’est pas pire que des insultes, c’est quoi selon vous?;
  • «Assistés sociaux : Dumont serait sans pitié» (Le Journal de Montréal, 18 novembre 2007). Mario est pragmatique et aime répéter les judicieux conseils du patronat;
  • «L’environnement ne doit pas être un frein aux grands projets, dit Dumont» (Le Devoir, 1er octobre 2007). Comme Duhaime, Bernier et Trump, Mario est un climatosceptique enduci;
  • Garderies : Dumont veut en finir avec le modèle socialiste péquiste des CPE» (La Presse, 18 mars 2003). Mario voit du socialisme dans tous les services publics;
  • «Dumont veut plus de discipline à l’école. Son modèe? Le high school américain, sa rigueur et son uniforme» (Le Devoir, 26 août 2008). Et le droit au port des armes dans les écoles et universités;
  • Et le classique d’un ignorant ou d’un vendu : «Dumont dit qu’il ne laissera pas les syndicats mener le Québec» (Le Devoir, 27 septembre 2002). Les syndicats (mais pas ceux des toubibs) mènent même les transnationales par le bout du nez. Pour Mario, syndicat et socialisme vont de pair.

Pierre-Karl Péladeau pas ben mieux

En 2015, PKP a largué ce bijou verbal en soutenant «qu’il y avait de plus en plus d’Elvis Gratton à l’Assemblée nationale» (Le Devoir, 6 mai 2015). Ouin, ce n’est pas gentil pout Elvis Gratton mosnieur Péladeau. Léo, arrête avec tes jokes plates. Tu n’es même pas drôle.

Alors qu’ils font dans le mensonge, l’électoralisme et l’hypocrisie, les vierges offensées du Parlement légifèrent

Tellement pathétique le fait. Que depuis 2015, ces mots maudits sont interdits au parlement du Québec : «Démagogue, collusion, culot, supercherie, mauvaise foi, mentir, induire la population en erreur, mesquin, mépriser, ne pas dire la vérité, etc. (La Presse, 18 juillet 2015). En somme, il ne faut surtout pas dire les vraies choses et la vérité. Merveilleuse démocratie.

Ben pire que les gros mots de Gilles Proulx : le mépris des têtes enflées

Les insulteurs et les insultés font du millage

Aie, il faut arrêter de charrier. Se crier des noms fait partie de notre quotidien depuis notre tendre enfance. Je ne parle pas de se moquer, pour faire le comique et se plaindre à une bande d’abrutis, d’une infirmité, d’un drame familial, d’un état de pauvreté et de famine, etc. Je parle de sobriquets comme se faire traiter de gringalets, de niaiseux, d’abrutis, de merdique, de dinosaure, de sangsue, etc. Croyez-moi, je m’y connais en termes de gros mots méchants qui m’ont été adressés par des journalistes, des affairistes et des politiciens. S’il avait fallu que je grimpe dans les rideaux à chaque fois que j’ai été dénigré, j’aurais fait plusieurs dépressions. Bien au contraire, sachant de qui ça venait, je prenais ces insultes comme un compliment et je disais merci : il faut être poli en tout temps.

Les gros mots, les médias et les mémères adorent ça. Ainsi ils peuvent faire diversion en s’épanchant sur ces commérages et ragots, les médias peuvent ainsi vendre de la copie

Et de la publicité, les insultés qui en jouant la carte du martyr. Ainsi, ils sont en mesure de vendre des shows, des disques ou gagner des votes et les insulteurs sont contents d’avoir les kodaks et les micros branchés sur leur petite personne. Dans l’empire Québecor, que ce soit le Journal de Montréal, TVA, LVN et Qub Radio, on carbure à ça et on vit de ça. C’est bon pour la business. Des animateurs et chroniqueurs versent souvent dans ce genre de «journalisme» et leurs patrons aiment ça. Je pense entre autres à Mario Dumont, Richard Martineau, Luc Lavoie et d’autres.

L’horreur est ailleurs

Moi, ceux et celles qui nous jouent la carte de l’opprimé dépressif suite à quelques insultes m’énarvent beaucoup. Eh, oh, je vais venir vous jouer la comédie du gars anéanti et dévasté atteint dans sa dignité et dans son être simplement parce que l’on m’a crié des noms alors qu’au même moment il y a des milliers d’enfants qui meurent de faim chaque jour dans le monde; qu’il y a depuis quatre ans environ 800 000 Rohingyas musulmans chassés de leur pays, le Mynamar (Birmanie), et parqués dans des camps de fortune au Bengladesh sans que nos médias et nos élus démocratiques en fassent de cas, concentrés qu’ils sont à sauvegarder la démocratie capitaliste et à s’attarder à la Russie et à la Chine. Puis il y a les milliers de morts au Yémen, principalement les Houtis, subis chaque année suite à l’invasion militaire de ce pays menée par l’Arabie saoudite et les États-Unis qui fournissent gratuitement les armes et que l’on passe sous silence. Oui, nos gouvernements et nos médias préfèrent regrouper leurs forces propagandistes sur l’Ukraine et sur Taïwan. Que ces gens et ces petits bourgeois dévastés par les gros mots sortent de leur petite personne et, par respect pour autrui, pensent à ceux qui vivent de vraies souffrances au summum de l’horreur.

Le mépris affiche par les condescendants envers le monde dit ordinaire est pire

Mille fois pire et mille fois plus pernicieux sont les propos tenus régulièrement par des membres de notre classe dominante et qui passent comme du beurre dans la poêle chez nos médias et nos élus. Leurs grossiers mensonges sont même interprétés comme des propos visionnaires, courageux, lucides et modernes par certains, même que si on se donne la peine de gratter un peu, il en ressort de leurs chimères et clichés plus d’injustices, plus d’inégalités, plus d’appauvrissement de la majorité au profit d’une minorité et aussi moins de bien commun et de services publics afin de favoriser l’intérêt particulier et les services privés. C’est exactement à ça que l’on abouti avec leurs propositions dites audacieuses pour quiconque s’attarde à décortiquer et à décoder leurs discours opportunistes et intéressés qui sont bien pires que plus dangereux pour la majorité que le déballage de noms irrévérencieux lancés sur la place publique.

Premier exemple : François Legault

Il y a de ces énormités outrageantes qui sont répétées tellement souvent dans les médias, dans les publicités et par les experts des élites que ça devient une quasi-vérité et un fait évident même si ces énormités relèvent du mensonge et de l’authentique mépris. En 2018, afin de se faire élire, François Legault a promis comme le font tous nos partis politiques des baisses d’impôts, qu’il a promises de nouveau en 2023, en bon démagogue affranchi qu’il est. Il en a rajouté en disant : «Le cadre financier caquiste prouvera (sic)      qu’il est possible d’alléger ainsi le fardeau fiscal des contribuables tout en améliorant les services à la population» (Le Journal de Montréal, 7 août 2018). Aie, se faire dire ça en pleine face, admettez que c’est ben pire que de se faire crier de gros noms laids. C’est nous prendre pour des imbéciles. C’est ça le mépris de la classe dirigeante. Ben oui, avec moins de recettes fiscales, on va avoir plus de services publics. Faire plus avec moins que disent ces manipulateurs. Moi me faire dire ça le plus hypocritement du monde, ça m’insulte plus que de me faire traiter de niaiseux, de parasite, de minable et même de «communiste». Et vous?

Deuxième exemple : Lucien «le toupet» Bouchard

Une autre insulte à l’intelligence larguée par Lucien Bouchard en 2012, recyclée alors en président des pétrolières et des gazières du Québec. Puis après, il est devenu négociateur syndical des médecins spécialistes face au gouvernement caquiste. Un vrai commis d’État qui a à cœur l’intérêt collectif même s’il travaille pour des intérêts privés, n’est-ce pas? Alors en 202, Juju déclara dans toute sa superbe coutumière qu’il était pour larguer en héritage (sic) aux générations futures, le gaz de schiste. Rien de moins (Le Devoir, 24 février 2012). Et si le gouvernement refuse à ses pétrolières et à ses gazières de s’adonner à de l’exploration partout au Québec, Lulu a brandi les menaces : «Gaz de schiste. Bouchard adopte un ton menaçant» (Le Devoir, 1er juin 2011). Et Lulu est ses faiseux ont tenu parole : ils nous piursuivent en justice.

Toujours avec ses front de bœuf, qui plait tant au ptronat et aux médias, Lucien a pondu cette touchante opinion dans La presse du 25 octobre 2005 : «Non aux insultrs. La solution ne se trouve pas du côté de la hargne du cynisme, de l’injure et de la vulgarité mais dans le respect des interlocuteurs et de la réalité». Oh, oh Lucien commence donc à respecter les autres toi-même en arrêtant de nous cracher au visage tes propos cyniques, vulgaires et tellement hypocrites.

Troisième exemple : le président du syndicat des médecins

L’ex-président du Syndicat des médecins, le docteur Yaves Lamontagne, a largé ces deux perles en 2003 et 2008 que l’on a mis simplement sur le compte de son franc-parler et de son humour particulier. Le gars qui dit tout haut ce que tout le monde pense plus bas quoi! Premièrement il a dit en 2003 que les gars d’entretien, qu’il qualifie de moppeux, mopperaient plus vite si les hôpitaux étaient privatisés et qu’ils appartenaient aux médecins. Bah qu’il a répliqué : «Le docteur Lamontagne n’a pas voulu offenser les mopeux (une chance!)» (Le Journal de Montréal, 14 novembre 2003). Et, en 2008, s’opposant à la venue de médecins étrangers afin d’attaquer à la pénurie, a attaqué la formation des médecins reçue en France et dans ses départements outre-frontière : «Plusieurs médecins en France viennent des anciennes colonies. On peut plus en montrer aux médecins français qu’ils peuvent nous en apprendre» (Le Journal de Montréal, 29 janvier 2008). Le cher docteur Lamontagne a continué à œuvrer comme président du Collège des médecins et à siéger sur des commissions et comités gouvernementaux. Rien de grave, il a juste attaquer les travailleurs manuels et les docteurs français venant des «colonies».

Quatrième exemple : l’érudit Philippe Couillard

Une autre qui est nettement pire que de me faire traiter de fossile et de retardé émane de l’ex-premier ministre libéral du Québec, Philippe Couillard, qui a dit tout bonnement du haut de sa suffisance : «Non, la majorité n’a pas toujours raison. Le courage politique consiste à affirmer et à maintenir des positions différentes (soit celles dictées par le oligarques) si elles s’appuient sur des principes profonds (soit ceux du patronat)» (La Presse, 12 janvier 2013). Pis, qu’en dites-vous?

Toute la racaille et ses zouaves derrière la santé privée

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/785963/idees-un-rempart-contre-la-privatisation-et-les-iniquites-en-sante

En Occident, l’intérêt privé et démocratie vont de pair : l’éolien privé

Sans aucune consultation, en l’absence d’études sérieuses et surtout sans référendum, sachant que la majorité est contre et que seuls les sangsues affairistes profiteuses y sont favorables, François Legault et Pierre Fitzgibbon viennent de l’annoncer : «Fitzgibbon veut laisser l’éolien au privé (même si ça va coûter plus cher aux contribuables et que cela représente une privatisation hypocrite d’Hydro-Québec) (Le Devoir, 27 janvier 2023). Voilà, le grand bonze, avec sa grosse enflée, vient de décider. Et le chef, François Legault, a renchéri : «Pas question qu’Hydro-Québec exploite ses propres parcs éoliens» (Le Devoir, 28 janvier 2023). Et Legault d’ajouter dans son outrecuidance proverbiale : «Je trouve que l’État québécois est déjà impliqué dans beaucoup de choses». Oui, Amazon, Power et des fonds spéculatifs américains comme Blackstone peuvent pratiquement tout faire mais pas nous collectivement par le biais de l’État. Les copains d’abord! Bravo à la CAQ. Allez, dites merci : «La filière éolienne privée a maintenant (elle l’avait déjà du temps des libéraux) l’écoute attentive (sic) de Québec (c’est-à-dire la CAQ)» (Radio-Canada, 29 janvier 2022).

Privatiser la santé pour faire fructifier la démocratie

Et puis, encore sans étude, sans consultation et sans référendum, le ministre caquiste de la Santé, Christian Dubé, un homme d’affaires prospère (comme Legault et Fitzgibbon) et le responsable du dossier, le député Youri Chassin, ex-chercheur de l’Institut économique de Montréal (IEDM), un organisme patronal de la droite radicale qui milite pour la privatisation de tous les services publics, viennent d’annoncer ceci en grande pompe : «Le gouvernement Legault enclenche la réalisation de deux mini-hôpitaux privés» (Le Journal de Montréal, 7 mars 2023). On dit «mini» pour ne pas vous faire peur, même si, dans les faits, il s’agit de gros hôpitaux qui pourront être détenus par des étrangers, comme l’éolien privé de l’est. En fait, ces hôpitaux n’auront de privé que le nom, étant entièrement financés par le gouvernement et ils permettront aux médecins de gagner encore plus d’argent et de s’incorporer afin d’avoir droit à un taux d’impôt effectif inférieur à vous et moi.

Embaucher à plus de 500$ l’heure McKinsey, un gros consultant américain, c’est bon pour la démocratie

Afin de guider l’État dans la bonne voie, soit celle voulue et souhaitée par le privé capitaliste à but très lucratif, quoi de mieux, comme l’ont fait Justin Trudeau et François Legault, que d’engager à coups de millions de dollars en fonds publics le plus gros consultant privé au monde, soit la firme McKinsey, qui a de gros clients dans le privé comme les pharmaceutiques, les pétrolières et les banques : «McKinsey : nos élus séduits malgré un lourd passé. Legault et Trudeau ont versé des dizaines de millions de dollars à une entreprise qui a multiplié les scandales» (Le Journal de Montréal, 14 janvier 2023). Scandale comme dans : «McKinsey versera 573 millions de dollars US d’amendes pour le rôle qu’elle a joué dans la crise des opioïdes (et ses conseils aux pharmaceutiques)» (Radio-Canada, 4 février 2021). Encore là, nos élus engagent McKinsey sans demander l’avis de la population, même si cette firme américaine est à la solde du patronat, qu’elle est obstinément et vigoureusement une adepte du moins d’État et pour la privatisation des services publics et des biens collectifs. Bah, McKinsey, ça doit être bon puisque l’ex-cheffe du PLQ, Dominique Anglade, y a travaillé. Ben plus, Fitz vient d’embaucher comme commis d’État au gouvernement, Jeanne Olivier (fille de multimillionnaires du groupe Transcontinental) : «Elle passe de McKinsey au cabinet du ministre Fitzgibbon» (Le Journal de Montréal, 23 février 2023). Afin de privilégier l’intérêt collectif et le bien commun, quoi de mieux que d’embaucher des consultants privés qui vont faire d’excellents commis d’État au service de la population, qui n’a jamais été informé ou consulté lors du recrutement. Ainsi va notre démocratie. Le privé rime avec liberté et le bien collectif avec autocratie. Le privé avec ses GAFAMS, ses pétrolières, ses banques, ses pharmaceutiques, se conjugue, dit-on, avec liberté. Mais liberté pour qui? Elles ont toutes récemment augmenté leurs prix et leurs tarifs, qu’elles ont imposé aux consommateurs captifs sous l’œil complaisant et bienveillant de leurs politiciens. Ils appellent ça : «inflation». Vous n’avez pas le choix de payer car en présence d’oligopoles structurés, tous les agents économiques affichent les mêmes prix, les augmentent en même temps, ce qui leur a permis d’afficher en 2021 et 2022 des profits records. Pas question pour l’État de plafonner les prix de ces voleurs. Afin de les aider, ils ont baissé les taxes et les impôts des particuliers sans jamais, car nos élus sont loyaux et ont des principes, avoir pensé de hausser les taux d’impôts corporatifs. Et oui, l’inestimable réaliste et pragmatique Legault avec son ministre caquiste des Finances, l’ex-banquier et l’ex-conservateur, Éric Girard, viennent d’annoncer des baisses d’impôts sur le revenu des particuliers qui vont coûter quelques milliards de dollars chaque année au Trésor québécois. Baisses d’impôts qui, comme d’habitude, vont profiter aux nantis et très peu au monde ordinaire. Qui dit baisses d’impôts dit moins d’argent pour l’État et donc moins de financement pour les services publics, ce qui conduit à plus de privatisation de nos services publics, but non avoué de nos gouvernements démocratiques. En démocratie, le gouvernement est à l’écoute du peuple et gouverne en fonction de ses besoins, ça c’est la légende que l’on raconte aux innocents. Même Philippe avait admis en 2013 que tout ce baratin démocratique occidental n’est qu’illusion utopie : «Non, la majorité n’a pas toujours raison, dit Couillard» (La Presse, 12 janvier 2013). Les mesures d’austérité appliquées par le PLQ de Charest et de Couillard disent tout de notre démocratie larvée.

La santé privée attire la canaille : le cas de la clinique Dialogue    

Dialogue est une clinique de télémédecine privée qu’affectionnent les supers ministres Dubé, Fitzgibbon et Legault. Pour ces derniers, le privé, même financé entièrement par des fonds publics, c’est le top du top. La clinique médicale Dialogue a de gros actionnaires, comme Sun Life, White Star Capital, dont Fitz était jusqu’à récemment actionnaire, et la transnationale Power de la famille Desmarais qui opère dans une multitude de domaines comme dans l’importation et la distribution de fruits et légumes (Le Journal de Montréal, 20 décembre 2022), l’éclairage («100M$ de fonds publics dans une filiale de Power». Le Journal de Montréal, 17 février 2023), le pétrole, les fonds de pension, l’eau, l’assurance etc. Legault l’a dit : la famille Desmarais de Power peut tout faire mais pas nous collectivement,

Et qui était lobbyiste de Dialogue afin de militer pour la bonne cause? Oui, Alexandra Charest, la fille de Jean Charest. Et, polyvalente comme son père : «La fille de Jean Charest lobbyiste pour du pot» (Le Journal de Montréal, 13 juillet 2017). Le bien commun est l’obsession de père en fille… D’importants actionnaires de Dialogue sont incorporés dans des paradis fiscaux soit WSC IV à Guernessey et HV Holtbrinck au Luxembourg (Le Journal de Montréal, 9 avril 2020). Et pour vous montrer que vos gouvernements hypocrites favorisent le privé, la Caisse de dépôt et Investissement Québec, sous la gouverne de Fitz, ont investi des millions de dollars dans Dialogue. On appelle ça de la magouille et de la corruption institutionnalisées. La belle affaire démocratique. Et voilà que : «Walmart veut ouvrir plus de cliniques médicales privées au Québec» (Le Journal de Montréal, 20 février 2021). Et Telus aussi.

Tik Tok espionne mais jamais Google, Facebook, Twitter, Instagram et cie

https://www.ledroit.com/2023/02/27/quebec-emboite-le-pas-a-ottawa-et-interdira-tiktok-sur-ses-cellulaires-3a8a57a201ff9a8f3ee8b6ffcb6b65dc

Les postes de police chinois et de l’hystérie infâme

«Des postes de police chinois partout dans le monde. Le Canada est l’un des nombreux pays où les ressortissants seraient surveillés et menacés par le régime de Pékin», tel est le titre de l’article du Journal de Montréal publié le 18 mars 2023 et signé pas par un, ni deux mais trois journalistes, soit Ann Caroline Desplanques, Marie Christine Trottier et Yves Lévesque. Qu’il ait fallu se mettre à trois pour rédiger cette propagande à l’État pur démontre bien que nos médias privés sont avec nos politiciens et leurs maîtres et gros agents vraiment en guerre contre la Chine et la Russie simplement parce qu’ils menacent la domination historique de l’Occident sur le monde. Vivement la venue d’alternatives pour les pays d’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique latine, exploités, piller et dirigés en sous-main par l’hégémonie USA et ses acolytes européens, comme la France, afin de développer un monde multipolaire dans lequel ces pays auront le choix et joueront une plus grande liberté et jouiront d’une plus grande liberté et souveraineté. Aie, ça relève du délire journalistique d’appeler ça rien de moins d’appeler ça rien de moins que des «postes de police». En plus de surveiller et de menacer leurs ressortissants partout sur la planète, je suppose qu’ils peuvent les arrêter et les emprisonner. Fous ben raide! Toute cette histoire rocambolesque provient d’une ONG occidentale obscure, une autre, basée cette fois en Espagne et qui a pour nom humaniste «Safeguard Defenders». Une autre bonne ONG occidentale créée en 2016 et financée par des puissants occidentaux, mais bons, occidentaux comme d’habitude.

Un mandat d’arrêt contre Poutine

La Cour pénale internationale (CPI) dont les États-Unis ne font pas partie et qui leur interdit d’enquêter sur leurs crimes, tortures commis par leurs politiciens, soldats et mercenaires privés, vient d’émettre un mandat d’arrêt contre Poutine parce qu’il aurait supposément enlevé et kidnappé des enfants dans la région russophone de l’Ukraine, qui veut son indépendance comme le veulent la Catalogne, l’Écosse, la Corse, le Québec, etc. Ben oui Poutine a enlevé de force des enfants de leur famille et les a amenés vivre en Russie pour les manger je suppose? On sait bien que les communistes mangent les enfants. Ben non, il ne faut pas féliciter le gouvernement russe d’avoir retiré, pour leur propre sécurité, des enfants et de familles russophones en Ukraine des zones de conflit. Cela me fait penser aux Américains et aux Anglais qui avaient filmé en 2003 des soldats irakiens voler des bébés dans des pouponnières au Koweit, ce qui s’est avéré un autre monstrueux mensonge afin de nous remplir la cervelle mais toutefois repris à satiété par nos médias libres, indépendants, rigoureux et professionnels. Ah oui, par de mandat d’arrêt international émis par la CPI contre George W. Bush, Tony Blair, Barack Obama pour leurs crimes commis en Irak, en Afghanistan, à Guantamo, en Lybie, etc. Ce sont anis qui ne feraient pas de mal à une mouche. Un autre récit folklorique à raconter à nos enfants afin qu’ils écoutent : si tu n’obéis pas, Poutine va venir te chercher.

L’Occident allergique à la concurrence internationale

Ne pouvant tolérer la venue de véritables concurrents chinois et russe, qui menacent leur domination sur le monde, il faut alors les accuser d’avoir volé nos découvertes; de nous espionner continuellement; de financer des groupes subversifs; de mettre en péril notre sécurité nationale pour ensuite les barrer et les interdire de faire affaire dans nos superbes démocraties. Après avoir interdit aux States, au Canada, en Australie et en Europe les firmes chinoises ZTE, Huawei, Dahua, Hikvision, Hytera et d’autres, voilà que c’est maintenant au tour de Tik Tok de passer à la moulinette car cette firme, qui comme Huawei, est un succès technologique mondial qui ébranle le trône, pas seulement des GAFAM américaines qui s’attaque à notre souveraineté. Comme si le Canada était vraiment souverain face aux States. Ce sont probablement Tik Tok et Huaway qui sont derrière les postes de police chinois, qui sait? La farce politique économique et journalistique continue afin de nous intoxiquer : il faut haïr les Chinois et les Russes qui veulent empêcher l’Occident de répandre sa bienveillance et son entraide dans le monde :

  • «Ottawa et Québec interdisent Tik Tok des téléphones du gouvernement à titre préventif pour des raisons de sécurité» (Le JDM, 27 février 2023);
  • «Les États-Unis avancent vers une interdiction totale de Tik Tok» (Le Devoir, 8 mars 2023);
  • «La Commission européenne interdit Tik Tok sur les appareils professionnels de son personne» (Le JDM, 23 février 2023);
  • «Ma meilleure est celle-ci : «L’Université du Texas interdit l’utilisation de Tik Tok… mais pas mais pas les armes en classe» (24 heures, 8 janvier 2023);
  • Mon autre meilleure est cette dernière : «Huawei enfin dans le sens qu’il était temps) exclu au Canada de la 5G. Le Canada rejoint finalement (sic) les États-Unis (son maître) et plusieurs autres démocraties (sic. Toujours les mêmes démocraties mais pas l’Inde, pas le Pakistan, pas le Brésil, pas l’Afrique du sud, etc.). La fable démocratique servie à toutes les sauces)».

Le show politique et médiatique occidental (must go on) afin de donner suite aux commandes et de livrer la marchandise de notre classe dominante formée des transnationales comme Exxon Mobil, Pfizer, Nestlé, Boeing et Airbus et d’oligarques cent fois plus riches que ceux de la Russie et de la Chine, à la différence que nos ploutocrates ne font pas de politique et ne financent pas les partis politiques. Jamais ils nt vont s’ingérer dans les affaires intérieures de d’autres pays, comme le font régulièrement la Chine et les Russes. Les seigneurs féodaux occidentaux sont des mécènes et des philanthropes, tout le monde sait ça ou devrait le savoir sauf ceux qui sont tordus au point de représenter un danger pour l’ordre établi et la propriété privée. Ces gens il faudrait les «shipper» en Russie, en Chineou à Cuba.

Pour notre souveraineté, notre sécurité et notre bonheur

On est tellement ridicules et même pathétiques. Pendant qu’au nom de notre sécurité et de notre souveraineté nationales on barre au Canada tout ce qui est de source chinoise ou russe, on est heureux de ceci afin qu’ils veillent fraternellement sur nous et nous protègent. «Le Pentagone (USA) investit au Canada dans nos mines pour contrer les Chinois. Une vingtaine de sociétés minières canadiennes, dont plusieurs sont actives au Québec, en pourparlers» (Le JDM, 18 novembre 2022). Au premier paragraphe de son article propagandiste, soit de l’imbécile David Descôteaux, un ancien de l’Institut économique de Montréal, écrit cette perle d’insignifiance : «Pour empêcher que la Chine prenne le contrôle de l’ensemble de la filière de la batterie électrique, le Développement de la défense américain à financer à coup de militions de dollars des minière au Canada». Si c’est le gouvernement américain notre allié et ami, qui prend le contrôle, il n’y a aucun danger pour notre souveraineté et notre sécurité nationales. C’est même un beau geste qui va renforcer les forces vives de nos démocraties et de notre liberté.

Tik Tok et Huawei oui, mais jamais les GAFAS américaines ne font ça

 Mes amis, les transnationales américaines comme Google et Facebook ne font ça ce que fait Tik Tok qu’ils nous disent. Aucun danger avec elles. Aie, simplement en faisant une brève revue de presse, on s’aperçoit rapidement que les GAFAMS font pire, au vu et au su de tous, et ça passe comme du beurre dans la poêle. Elles s’adonnent à du chantage, intimident nos élus, financent des ONG canadiens et autres qui sont à leur service, mènent des sondages trompeurs, espionnent les internautes, etc. mais ça ne pose aucun problème. J’y reviens dans mon prochain texte qui va vous faire bidonner avec des articles rigolos comme : «Fini les nouvelles au Canada sur Facebook et Google si Ottawa approuve le projet de la C-18» et Meta (Facebook) a financé une campagne de dénigrement contre Tik Tok» (Le JDM, 11 mars 2023) et Radio-Canada 23 février 2023 et 31 mars 2022). À bientôt!